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protestations belliqueuses. Il nous montre « des
Français
qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résigne
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impression. C’est grand dommage pour les lettres
françaises
qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluar
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rne » est au moins le cinquième ouvrage publié en
France
sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves
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nouvelle mise en servitude du peuple rustique de
France
». En effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les pa
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n effet — le phénomène n’est pas particulier à la
France
— les paysans sont en train de redevenir serfs, serfs des syndicats e
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le et inépuisable curiosité. Mais, de même que la
France
interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son pr
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ment un étonnant esprit. Pour présenter au public
français
cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’ab
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eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée
française
(octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vi
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illière : Alexandre Vinet, historien de la pensée
française
(Payot) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, octob
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’en écrire l’épopée dans Prikaz, cette traduction
française
de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échapp
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ttérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux
Français
pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la rais
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écembre 1926)aa Un Chinois écrit d’Europe à un
Français
qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du ton des Lettres persanes
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greur, et critique avec un mépris tranquille ; le
Français
riposte sans conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C
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hardi et le plus original de la jeune littérature
française
. Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrents ». Génie
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al sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de
France
, mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. a
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ose, tout de même, de laqué, d’élégant, de « bien
français
» ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentime
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n heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains
français
un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire
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, Ferrero, commencent à être prises au sérieux en
France
par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échappé au surr
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ème action (l’amour de Catherine pour un aviateur
français
) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’éche
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é son premier chapitre, variation sur un mot bien
français
et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goeth
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ment vers l’action, c’est-à-dire — nous sommes en
France
— vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs
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, on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune
Français
par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusie
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du « prince » qui disparaît, néanmoins. Enfin, le
Français
reçoit une lettre trouvée sur le corps de son ami suicidé, pathétique
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élancoliques réflexions sur le génie « poétique »
français
… Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes p
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qui se soit révélé par le truchement de la poésie
française
. — Livre un peu didactique, trop attentif à sa propre démarche, mais
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. Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien
française
, hélas. ba. « André Rolland de Renéville : Rimbaud le Voyant (Au sa
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faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la
française
. Mais vous ne tarderez pas à remarquer que tout, ici, est original, i
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e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait
français
. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni per
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celle aussi de la découverte de Hölderlin par la
France
. La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément
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plus d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi la
France
conçut l’homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui pass
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oi Hölderlin diffère le plus peut-être des poètes
français
, c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état na
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oces. Jouve est le plus « germanique » des poètes
français
d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par la voix
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re que de s’abandonner d’une certaine manière. En
France
, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
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lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
Français
aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne o
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usieurs milliers d’exemplaires, tels que banlieue
française
, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
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rge non pas autrement qu’il n’aborderait un génie
français
, et sur un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte