1
emières lignes de force d’une nouvelle révolution
française
. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
2
c’est une tâche révolutionnaire qui s’impose à la
France
actuelle : non pas seulement pour le salut de l’Occident, ou comme di
3
enser. On serait parfois tenté de souhaiter qu’en
France
l’activité de l’esprit redevienne passible de prison : cela rendrait
4
t été vertement dénoncé par des « intellectuels »
français
. Mais si le monde ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne g
5
tique, qui comprend à la fois, outre les domaines
français
, allemand et anglo-saxon, celui de l’Europe de l’Est, et qui a nourri
6
u personnage. Ses insultes contre la Patrie et la
France
ne sont certes pas plus antieuropéennes que ne le seront quelques ann
7
uelques années plus tard les poèmes de « La Diane
française
», renouvelés de Déroulède, ou les poèmes à la gloire de Staline « to
8
modèles, plutôt que « du pouvoir centralisé de la
France
absolutiste », de « l’expérience anarchiste des Hurons », voire de l’
9
e Engels qualifie la conquête de l’Algérie par la
France
de « fait important et heureux pour le progrès de la civilisation ».
10
contre l’Europe, Paris, Presses universitaires de
France
, 1976. 6. « Nous portons partout la guerre, la discorde, nos lingots
11
cées dans les années 1960 par les structuralistes
français
, notamment Lévi-Strauss, Foucault et Lacan. Quoique ces théories puis
12
ercices de mandarins en Sorbonne et au Collège de
France
, nous avons vu dans le succès qu’elles eurent un temps, le symptôme c
13
spécifiquement européenne, voire plus précisément
française
du xviiie siècle. C’est ce comportement, en tant qu’indicateur de te
14
rs colonnes parus dans les principaux journaux de
France
, de Suisse, de Belgique, d’Italie, d’Allemagne et de Grande-Bretagne,
15
ssé d’être « le mot le plus ennuyeux de la langue
française
» comme l’écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout change, a cha
16
as mentionnée par la presse. Un fait demeure : en
France
du moins — car on dirait que l’Allemagne reste indifférente, et l’on
17
orme d’union de l’Europe qui ne soit pas l’Europe
française
. Pour Michel Debré, les choses sont simples, insupportablement simple
18
tôt trahit sa vraie nature de « complot contre la
France
». M. Debré est fermement persuadé que les fédéralistes européens ne
19
alistes européens ne pensent qu’à ça : dépecer la
France
. « Les soi-disant régionalistes, déclame-t-il, ne sont en fait que de
20
sic) à tous les peuples qu’écrase le colonialisme
français
: basques, provençaux, bretons, lorrains, alsaciens, corses ». (Je n’
21
édéralistes, laquelle ne vise qu’à « démembrer la
France
» pour « faire l’Europe à la germanique ou à l’anglo-saxonne, en défa
22
germanique ou à l’anglo-saxonne, en défaisant la
France
… En effet, si la France n’existait plus, comme tout serait simple ! »
23
-saxonne, en défaisant la France… En effet, si la
France
n’existait plus, comme tout serait simple ! » On notera que M. Debré
24
slogan pendant la dernière campagne électorale en
France
: des dizaines de milliers d’affiches bleu foncé assuraient que « L’A
25
t la religion de Michel Debré ? C’est celle de la
France
déifiée, de la Puissance divine, donc sans limites, et de la mission
26
t pour souligner aussitôt que seul l’avenir de la
France
de l’an 2000 importe véritablement : car celui du Monde en dépend18.
27
à l’unité et à l’indivisibilité de la République
française
, idéalement fermée et sans dépendance de quiconque. Si elle s’ouvre,
28
ation comme attentat délibéré à l’intégrité de la
France
. Ils n’admettent guère qu’une confédération avec veto et possibilité
29
autant dire, sans fédéralisme. V. « Défaire la
France
» ? En ce point, l’on se demande pourquoi la France seule deviendr
30
e » ? En ce point, l’on se demande pourquoi la
France
seule deviendrait la victime d’une Europe fédérée, si l’on en croit M
31
ichel Debré. La réponse est gênante. Pour lui. La
France
des jacobins et de Napoléon est en effet le seul pays d’Europe qui ai
32
éclaré de leurs identités. Les héritiers de cette
France
jacobine ne conçoivent pas que l’Europe fédérée (ils ne savent pas ce
33
e que signifie ce terme) puisse faire à la nation
française
, dans son ensemble synthétique actuel, autre chose que ce qu’elle fit
34
ans leur sein les diversités régio-nationales… La
France
ayant « défait » (en tant qu’États indépendants) la Bretagne, l’Occit
35
1532 entre le Duché de Bretagne et la Couronne de
France
n’a nullement « défait » la Bretagne, — du moins tant que la France a
36
nt « défait » la Bretagne, — du moins tant que la
France
a respecté ses engagements sacrés. Or c’est à ce traité d’union que c
37
hison (portée aux nues par les manuels d’histoire
français
du xixe siècle) n’a pas la moindre chance de se reproduire à l’échel
38
s de Rougemont (printemps 1979)k Oui, c’est la
France
, parmi les Neuf, qui nous donne à la fois par certains de ses politic
39
rande-Bretagne mise à part, les partenaires de la
France
dans l’Europe des Neuf sont de jeunes nations. L’on comprend que cell
40
66 33 70 42 59 36 57 % On voit qu’en fait la
France
, très ancienne nation, n’a pas peur ; que la Grande-Bretagne, très an
41
scription proprement déchirante de l’avenir de la
France
dans une Europe unie : Nous risquons de voir sous nos yeux s’accompl
42
plir l’irrémédiable, c’est-à-dire la fusion de la
France
dans une masse informe, modelée au gré des circonstances par les fauc
43
blèmes linguistiques posés par notre union22. Le
français
a rapidement pris une position dominante dans les Six et il l’a conse
44
», deviendra alors inévitable. Que l’anglais, le
français
et l’allemand s’imposeront alors, qui pourrait le nier ? Il serait sa
45
complot de l’Étranger » destiné à « défaire » la
France
. Mais s’agissait-il bien de la doctrine du Général ? Celle-ci est exp
46
aurait-il pas choisi de se faire renvoyer par les
Français
à la rédaction de ses mémoires sur la France, cette « Princesse de lé
47
es Français à la rédaction de ses mémoires sur la
France
, cette « Princesse de légendes », cette Iseut que, tel Tristan, il n’
48
Europe des nations et d’une « certaine idée de la
France
» devenait aux yeux de l’Histoire le précurseur de l’ère nouvelle, ce
49
re, cette fois-ci à la RTF, devant tout le peuple
français
: Votre réponse va engager le destin de la France, parce que, si je
50
nçais : Votre réponse va engager le destin de la
France
, parce que, si je suis désavoué… sur ce sujet capital… je cesserai au
51
sur la participation essentielle à l’avenir de la
France
. » (p. 53) Nos lecteurs savent assez à quel point, pour les fédérali
52
ait le dernier service que je pouvais rendre à la
France
. (p. 54) Dans mes mémoires, j’expliquerai pourquoi il fallait faire c
53
— « Je ne le regrette pas pour moi, mais pour la
France
qui ne connaîtra pas, avant longtemps, de vraies régions et qui va se
54
du fait qu’en 1969, la plupart des régionalistes
français
s’opposèrent au projet gaullien, jugé par eux insuffisant. Mais ce qu
55
tés culturelles, coutumières et linguistiques. En
France
, le général de Gaulle a été le premier à déclarer que la formule de d
56
ficie de l’appui de tous les élus départementaux (
français
) et provinciaux (italiens). La région triestine présente la caractéri
57
hets par jour. Ces déchets viennent de Suisse, de
France
, de RFA, de Hollande, chaque pays pollue souverainement, et s’assure
58
-Ems et Gueldre), à la Regio Basiliensis (Suisse,
France
, RFA), et sur l’arc alpin, aux régions Alpes-Adriatique (Italie, Autr
59
llemands de Spengler, Thomas Mann et Keyserling ;
français
de Sorel, Valéry, Gide, Jules Romains et Romain Rolland ; anglais d’H
60
930 », celle des jeunes mouvements personnalistes
français
, anglais, belges, hollandais, allemands et suisses, est animée par de
61
ment. Les deux revues principales du mouvement en
France
, Esprit et L’Ordre nouveau , consacrent chacune plusieurs numéros
62
vu depuis treize ans : non seulement Allemands et
Français
, Italiens et Anglais dialoguent, mais aussi démocrates et communistes
63
n Grande-Bretagne « les beaux-arts », ni comme en
France
, la lecture des romans à la mode, ni comme en Allemagne la philosophi
64
résente effectivement la liste des seize délégués
français
à la conférence : Raoul Dautry, ancien ministre, haut-commissaire à l
65
caliste, secrétaire général du Mouvement européen
français
, Jean Bayet, professeur à la Sorbonne, membre de l’Institut, Marc Boe
66
dent de la Fédération des églises protestantes de
France
, Paul Bret, directeur de l’Agence France-Presse, André George, assist
67
es de Paris, président de la Commission nationale
française
pour l’éducation, la science et la culture, Wladimir Porché, directeu
68
ir Porché, directeur général de la Radiodiffusion
française
, Maurice Rolland, avocat général, Gérard Rosenthal, avocat, homme de
69
es », Jacques Enock, secrétaire de l’organisation
française
du Mouvement européen. Résumons : le culturel englobe ici scientifiqu
70
rsités culturelles : Peut-on défendre la culture
française
en tant que telle ? À cela, je réponds simplement : non… Avons-nous d
71
d’hui il ne peut plus être question d’une culture
française
, pas plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou allemande. Si no
72
isse ou allemande. Si nous voulons que la culture
française
reste, il faut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grande culture
73
culture européenne que nous sauverons la culture
française
; mais cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que
74
ion (Londres) de T. S. Eliot ; La Nouvelle Revue
française
(Paris) de J. Rivière et Gide puis Jean Paulhan ; Die Neue Rundschau
75
Revue de Genève de Robert de Traz, qui publie en
français
Freud, Joyce, Croce, Rilke, Unamuno, Pirandello, D. H. Lawrence, Remi
76
gers de l’européisme, on ne trouve aujourd’hui en
France
que deux ou trois mensuels de modeste présentation, organes des fédér
77
de modeste présentation, organes des fédéralistes
français
, européens, ou mondiaux. Rien n’est moins à la mode que l’Europe, sin
78
on union fédérale, dans les milieux intellectuels
français
en cette fin des années 1970. 32. L’Europe n’était guère représent
79
« Par-dessus les frontières », « L’Europe sans la
France
», « Notre Europe ». À quoi s’ajoutent chroniques et articles dans la
80
1945. Textes des manifestes européens de Combat (
France
), des résistances européennes de 9 pays, du Movimiento federalista eu
81
sard, que pas un seul durant ce demi-siècle n’est
français
. L’université, c’est l’Europe. Les maîtres groupent autour d’eux des
82
ême d’Université au sens classique disparaîtra en
France
durant la plus grande partie du xixe siècle et sera remplacé par cel
83
44. Op. cit., p. 72-73. Plusieurs « recteurs »
français
m’ont fait remarquer qu’ils avaient dans l’État et donc sur la tribun
84
mpéraments et de nos styles de création, anglais,
français
, italien et allemand, conduisent Mme de Staël par un mouvement qu’on
85
e Sieyès proposant de diviser le territoire de la
France
en carrés de dix-huit lieues de côté, à partir d’un carré de base cen
86
it vers la fin du siècle passé le grand géographe
français
Vidal de la Blache. Il définissait là le contraire de l’utopie. Il n’
87
naissance d’un inventeur, un astucieux industriel
français
qui exploite des mines de charbon en Autriche voisine, et ce Marini l
88
s ouvrage écrit en latin, mais qui porte ce titre
français
: Traité d’alliance et confédération entre le Roy Louis XI, Georges r
89
ation que lui adresse Richelieu à venir fonder en
France
un Collège pansophique (« Pansophie » est un terme parfois utilisé au
90
teur en latin, a été traduite depuis un siècle en
français
, en anglais, en espagnol, en italien deux fois et en allemand cinq fo
91
demeure paysanne, devenu professeur au Collège de
France
et mort en Grèce, Mickiewicz a lutté toute sa vie pour la libération
92
Livre des Pèlerins, qui s’adresse en partie à la
France
. Je cite : Lorsque la Liberté siégera dans la capitale du monde, el
93
méthode que préconise B.-H. Lévy dans L’Idéologie
française
. Il s’est si bien gardé de l’appliquer qu’il m’oblige à le faire aux
94
e Job58. Douze citations Dans son Idéologie
française
M. Bernard-Henri Lévy me prend à partie nommément à une douzaine de r
95
trer ce qu’il appelle la naissance du fascisme en
France
dans « une génération de faillis, de maudits, de réprouvés […], celle
96
antidémocratiques d’autres pionniers du fascisme
français
tels que Thorez, Drieu, Romain Rolland, Aron et Dandieu, Mounier, Jea
97
ux pages de réponse à une enquête sur la jeunesse
française
et la guerre. Voici le passage incriminé — et disloqué, comme on va l
98
settes, de gros ventres et de chapeaux melons. La
France
n’est plus contemporaine des nations qui l’entourent et qui la menace
99
s un peu plus loin que le problème de la jeunesse
française
se posait en termes historiques bien définis : c’était celui de « la
100
rtant du national-socialisme, ouvrage supprimé en
France
pendant la guerre non seulement par l’occupant nazi (liste Otto), mai
101
e Otto), mais aussi par le Syndicat des libraires
français
aux ordres de Vichy. Sans parler des articles, essais, pamphlets, chr
102
1948. Je suis bien sûr qu’aucun auteur de langue
française
n’a publié autant de pages sur et contre Hitler. Vraiment, Lévy chois
103
nalogies avec le jacobinisme, premier modèle bien
français
du fascisme, ou comme il dit : « d’un fascisme aux couleurs de la Fra
104
comme il dit : « d’un fascisme aux couleurs de la
France
». Mais celui-là précisément, il l’a raté62. L’idéologie personnal
105
place « le monde entier » par « la douce terre de
France
», qui modifie radicalement la coloration du texte. (Bien entendu E.
106
Mounier parmi les « idéologues » du fascisme à la
française
a, semble-t-il, particulièrement choqué… Et pourtant, les arguments d
107
onqués, mais trop limités que propose L’Idéologie
française
. La « tentation » devient ici « fascination ». Elle ne menace plus l
108
« monde entier » (déjà devenu « la douce terre de
France
» chez Lévy), mais Mounier lui-même, lequel n’est plus antinazi, mais
109
communiste, une révolution de la liberté dont la
France
serait responsable pour le monde entier. Voici ces textes qui complét
110
les trouvera dans la « Lettre ouverte d’un jeune
français
à l’Allemagne »64 publiée dans le n° 5 d’ Esprit . « Mon témoignage s
111
émoignage sera, si tu veux bien, celui d’un jeune
français
qui a éprouvé sur place la force actuellement inévitable des national
112
ble des nationalismes ». À cette « nécessité » la
France
doit opposer sa mission spécifique, qui est d’offrir au monde un modè
113
uer à mettre de l’ordre chez soi, — parce qu’à la
France
revient l’initiative. » Si la France se décide à être elle-même, alor
114
arce qu’à la France revient l’initiative. » Si la
France
se décide à être elle-même, alors tout peut changer, « le dynamisme,
115
dente de l’Allemagne ne troubleront plus tant les
Français
le jour où ils auront eux aussi conscience de leur volonté de vivre »
116
y dirait dans la complicité) : « Quant aux jeunes
français
et allemands, s’ils dépouillent les idées reçues, s’ils consentent à
117
t que Raymond Aron ait jamais été « fasciste à la
française
». Je m’étonne seulement des motifs du silence observé par Lévy sur d
118
ron, la « Lettre ouverte d’un jeune Allemand à la
France
». Elle est signée Harro Schulze-Boysen, qui était alors l’animateur
119
ner et de combattre la tentative d’union entre la
France
et l’Allemagne d’aujourd’hui… Le problème de l’union franco-allemande
120
défilés farouches — tout cela signifie guerre en
français
». 61. J.-F. Revel semble croire, en effet, que la doctrine de la pe
121
: un débat national d’abord 1. Le cas de la
France
Prenons ce pays de la clarté pour illustrer de manière exemplaire
122
pour l’Europe était d’abord une bataille pour la
France
», car « avant de faire l’Europe il faut refaire la France » (Claude
123
car « avant de faire l’Europe il faut refaire la
France
» (Claude Labbé pour le RPR), tandis que Le Monde précisait le 15 mai
124
e la campagne électorale opposait à la télévision
française
Simone Veil pour la droite et Lionel Jospin pour la gauche. Il en est
125
frontations et rencontres sur d’autres thèmes. En
France
, en Allemagne, en Angleterre et en Italie, qui sont les quatre pays l
126
ent à l’idéal européen.) En Italie, tout comme en
France
(comme l’expose la Neue Zürcher Zeitung du 17 mai), l’enjeu réel du 1
127
égionalistes, ou écologistes, ou fédéralistes, en
France
surtout, pourront réunir à temps les fonds nécessaires pour présenter
128
striels, rarement « de gauche »…). Pour les verts
français
, qui regroupent la Confédération et le Parti écologiste, quatre prior
129
Parti écologiste (belge francophone), les Verts (
France
), l’Ecology Party (Grande-Bretagne), la Green Alliance (Irlande), De
130
e garantie remboursable de 4,6 millions de francs
français
est exigé pour chaque liste.) Signalons parmi ces groupes l’Action fé
131
intérêts nationaux ». Elle se déclare « pour une
France
fédérale dans une Europe fédérée ». Elle affirme donc, elle aussi, qu
132
interviewée pour Antenne 2 par deux journalistes
français
, le 6 avril 1984, a confirmé et justifié sa déclaration récente : « L
133
e une superpuissance, sauf la volonté. » L’un des
Français
lui dit : — C’est dur ! Elle, souriant : — Non, c’est vrai. Le prési
134
d’un titre particulier : « l’honorable nation de
France
», « la fidèle nation de Picardie », « la vénérable nation de Normand
135
des, nouvellement « réunies » (comme on dit) à la
France
. Mais il ne s’agit plus que d’ornements. En effet, dès la seconde moi
136
toscan et padouan, napolitain, sicilien, etc. En
France
, en Italie, en Allemagne, à un degré moindre dans les pays ibériques,
137
pire, que par les premiers royaumes nationaux, le
français
, l’anglais, plus tard le castillan, entre la fin du xiie et les débu
138
Tour a fait la caractéristique essentielle de la
France
moderne » (P. Mesnard, op. cit., p. 490). Tout cela culmine dans la d
139
865) : « La grande nation, nom donné d’abord à la
France
républicaine, et dont l’empereur Napoléon Ier se servit pour désigner
140
ervit pour désigner après ses victoires la nation
française
. » Nous rejoignons le sens donné au mot nation par la Révolution fran
141
et des cinq républiques qui ont tenu son rôle en
France
jusqu’à nos jours), cet État pourrait dire, non sans injustice d’aill
142
nnaires : le Vive la Nation clamé par les troupes
françaises
lors de la canonnade de Valmy n’avait pas plus de contenu objectif qu
143
aparte faisait peu de cas du concret de la nation
française
, c’est-à-dire des habitants de l’Hexagone. « Ces Français n’ont aucun
144
, c’est-à-dire des habitants de l’Hexagone. « Ces
Français
n’ont aucun sens de la nationalité ! », écrit-il, de l’École de Brien
145
). « Ce qui sert maintenant le gouvernement de la
France
est forgé à chaud… L’État est tout… Il est militaire dans son princip
146
lectrique de la Raison, si prompt d’un bout de la
France
à l’autre », ainsi que le dit Anarcharsis Cloots, ce baron hollandais
147
u seul Moniteur officiel. Ce système, imposé à la
France
d’abord, a mis près de soixante-dix ans à se faire accepter par l’Eur
148
ire, en Éthiopie, au Maroc et au Proche-Orient où
Français
, Britanniques et Allemands s’affrontent avec des peuples mal armés, m
149
Souveraineté nationale : principe du droit public
français
selon lequel la souveraineté, jadis exercée par le roi, l’est aujourd
150
Le même Debré écrit encore : « Ou bien la nation
française
existe une et souveraine, ou bien elle n’est plus » (Lettre ouverte a
151
ne, ou bien elle n’est plus » (Lettre ouverte aux
Français
pour la conquête de la France, 1980). Il ne reste en fait que l’État
152
ettre ouverte aux Français pour la conquête de la
France
, 1980). Il ne reste en fait que l’État qui puisse revendiquer la souv
153
arrière-garde de l’armée de Paoli, battue par les
Français
, avant de se rallier aux vainqueurs. 74. L’essentiel de ce chapitre
154
933 à la guerre, avait été créé par le socialiste
français
Victor Considérant, en 1848. Il fut aussi le titre de la revue de A.
155
vateur, mars 1984. 80. Je cite ici la traduction
française
de cet ouvrage, daté de 1946, traduction parue en 1951 sous le titre
156
trice, qu’il y avait pris part parmi les délégués
français
, et que bien des décisions qui ont fait l’histoire du xxe siècle fur
157
u’étudiant à Vienne je corrigeais les traductions
françaises
de sa revue Paneuropa. J’ai rencontré peu d’hommes aussi directs que
158
ent rédigé par Gérard Jacquet, délégué socialiste
français
, qui me demande de le récrire à mon idée. Le mercredi soir, Georges R
159
omet de faire le nécessaire pour que la Banque de
France
nous subventionne. À 23 h, Villey et sa femme au Café de France jusqu
160
bventionne. À 23 h, Villey et sa femme au Café de
France
jusqu’à 1 h a.m. Vendredi 25 août : « À 10 h, à l’Assemblée, Jacquet
161
ard, des mesures décrétées en juin dernier par la
France
et l’Allemagne fédérale, qui ont eu l’audace de « simplifier les form
162
ques ». Tout cela, bel et bon (quoique mal dit en
français
). Les intentions de MM. les ministres sont irréprochables. Mais : 1°
163
lgique, en Grande-Bretagne, en Espagne et même en
France
, comme un des développements majeurs, politique, social, économique,
164
l’année. 90. CNPF : Centre national du patronat
français
. 91. Union européenne des fédéralistes, dont Henri Brugmans, Alexand
165
ue j’avais lu par hasard un ouvrage d’un chimiste
français
un tout petit peu farfelu qui avait fait des croissances imitant des
166
maintenant dans plusieurs livres qui ont paru en
France
« les années 1930 ». On découvrait la pensée existentielle quinze ans
167
é un certain rôle dans le développement politique
français
, à cette époque. Puis nous avons développé des théories politiques co
168
’un fédéralisme, je dis curieusement parce que la
France
est le pays même de la centralisation. Il est vrai qu’il y avait parm
169
rédacteur de la « Voix de l’Amérique », en langue
française
. Il fréquente alors le groupe des surréalistes exilés, se lie d’amiti
170
s remarquables qui étaient, entre autres, pour la
France
, Georges Bernanos et Julien Benda, pour l’Allemagne le philosophe Kar
171
viens de recevoir un manuscrit d’un jeune colonel
français
. Il s’agit d’un livre qui s’appelle La France et son armée. » L’auteu
172
l français. Il s’agit d’un livre qui s’appelle La
France
et son armée. » L’auteur s’appelait le colonel de Gaulle. Alors j’ai
173
e un peu humoristique, disant : « Mon patriotisme
français
, bien que je sois Suisse, me commande de vous céder mon tour, je vais
174
eurs communes à tous les Européens, qu’ils soient
Français
, Danois, Roumains, Bulgares ou Suisses. Ils ont beaucoup de choses en
175
d’abord faire des Européens, et non pas de petits
Français
, de petits Suisses, de petits Allemands, de petits nationalistes, mai
176
n de Denis de Rougemont à Saint-Genis-Pouilly, en
France
, à quelques kilomètres de Genève, que l’interview s’est déroulé. Ce d