1 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
1 es célèbres galipettes du père de Salavin ou le «  Français chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître
2 aste fille de Montmartre. C’est une conception de Français né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout d
2 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
3 e publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire qu’il faille entreprendre une description méth
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
4 ire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la France , si les questions économiques et sociales y prennent un jour l’acuité
5 e protestantisme de langue allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fait encore sourire le
6 ue et le goût pour la violence dictatoriale. ⁂ En France , ce mouvement mondial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le C
7 us ici. 9. Son autobiographie a été traduite en français sous le titre de Avant l’Aube (Éd. « Je sers »). d. « Protestants »,
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
8 ’essayai de me sauver par l’esprit. Vous qui êtes Français , dites-moi pourquoi, dans tout votre trésor littéraire, vous n’avez p
9 . Pourquoi n’avez-vous jamais eu le courage, vous Français — ou la bonté — ou la générosité de soi — de dire oui à la vie. C’est
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
10 du livre. Roger Breuil nous révèle une espèce de Français dont il est, sauf erreur, le premier à parler : une élite, une espèce
11 les sens de ce terme ; je ne vois pas d’écrivain français qui ait jamais su faire vibrer un tel accord des paysages et des être
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
12 chmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite française en 1935. Petits signes révélateurs d’une décadence que l’on n’arrêter
7 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
13 nt. Les chantiers s’ouvrent. Une fois de plus, la France va affirmer sa vitalité, sa puissance d’assimilation et de création,
14 onoré en soi. Un écrivain fameux, gloire du roman français à l’étranger, vient confirmer de son côté que ce Palais de l’esprit p
15 es temps modernes et reste la charte de la clarté française , de la recherche scientifique et de la raison universelle, donnera à
16 é d’aujourd’hui, sans détriment du prestige de la France , une restauration de l’esprit dans sa charge effective, créatrice et
17 , si j’en crois l’article cité : « Comme tous les Français , je répugne à dépenser beaucoup d’argent pour un ouvrage périssable,
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
18 sommes tous ici, s’il s’agit de prendre parti, en France , contre un mouvement politico-social qui voudrait refaire le coup de
19 rgiquement tendue vers lui. ⁂ Les journalistes en France parlent d’hystérie collective, d’irrationalisme germanique, etc., et
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
20 ique ne veut point pardonner à Ramuz. Un écrivain français de la tradition des classiques, comme ils le sont tous plus ou moins,
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
21 s des critiques qu’on leur adresse d’ordinaire en France au nom de quelques lieux communs plus vénérables que vivants. L’anarc
22 d’une certaine facilité sénile, dont la jeunesse française n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictatu
23 les s’en vantent d’ailleurs de moins en moins. En France , en Angleterre, en Suisse, en Belgique, en Scandinavie, il n’est ques
24 sens de leur histoire et l’avenir de leur génie. ( France de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Italie de l’après-
11 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
25 me — le corps, ici, a peu de part, nous sommes en France — au fait social de notre époque, affronté dans le détail quotidien d
26 ’une enquête menée dans sa vie quotidienne par un Français lucide qui veut rester humain. J’aime un peu moins les pages sur Barr
12 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
27 e nouvel érotisme, la même erreur que la critique française à l’endroit de la gauloiserie : on s’imagine que c’est du réalisme, q
13 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
28 début de son voyage, l’autre écrite au retour en France . Point de départ : « Le sort de la culture est lié dans nos esprits a
29 arts du succès de l’URSS auprès des intellectuels français . Liberté en URSS ? « Je doute qu’en aucun autre pays aujourd’hui, fû
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
30 la culture vivante soit beaucoup moins menacée en France  ? Est-ce seulement une question de régime ? Est-ce d’abord une questi
31 essieurs. Pourtant : on lit de moins en moins, en France , où rien n’entrave la liberté d’éditer et de vendre tout ce que l’on
32 ef, se cultive avec cette sorte de passion que le Français réserve, présentement, sous son régime de liberté, à la lecture de Pa
33 ier Lagerlöf fait en Allemagne quarante-mille, en France , cinq, etc., etc. Conclusion ? Si l’on mesurait la valeur d’une cultu
34 lure que le régime allemand est très supérieur au français . Ce qui est faux. Alors ? Alors on voit que les rapports de la politi
15 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
35 animité par le Comité central du Parti communiste français , le 16 octobre 1936. C’est donc un manifeste, et un texte officiel. I
36 e je vous laisse qualifier : C’est la générosité française , c’est l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens français de
37 r : C’est la générosité française, c’est l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens français de l’universel, c’est l’hum
38 l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens français de l’universel, c’est l’humanisme français qui demeurent les meilleur
39 e sens français de l’universel, c’est l’humanisme français qui demeurent les meilleurs garants de la volonté française de paix.
40 qui demeurent les meilleurs garants de la volonté française de paix. — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous
41 aise de paix. — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous continuons la France, la France généreuse, accueill
42 ment de la France éternelle. — Nous continuons la France , la France généreuse, accueillante, compréhensive, rayonnante, toute
43 France éternelle. — Nous continuons la France, la France généreuse, accueillante, compréhensive, rayonnante, toute de mesure e
44 de grâce et de mesure qui s’appelle la politesse française . Ensuite parce que les déclarations de l’auteur sur le procès Zinovi
45 insi : « C’est à l’Esprit que le Parti communiste français … fait confiance pour l’aider à résoudre les problèmes de la paix, de
46 c) les idées incarnées », se fait par ailleurs du Français cultivé une idée plus marxiste qu’on ne croyait : ce serait le gogo i
47 donne penser que c’est plutôt la tactique… Si le Français , né malin, ne doit pas mourir gogo, la brochure de Vaillant-Couturier
16 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
48 Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)ad Comment juger ce qui ne veut pas
49 que dire de l’absence de Proudhon, grand écrivain français pourtant ; et de celle de Georges Sorel ? Et même de celle de Nietzsc
50 r : « Elle est la colonne de Juillet de la poésie française  : une suite de tableautins sentimentaux, libertins, patriotiques, ant
51 d. « Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours, Stock », Esprit, Paris, n° 54, mars 1937, p. 970
17 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
52 s ces pulsations de la conscience métaphysique en France  : elles précèdent toujours des événements politiques et sociaux plus
53 l’intelligence étant, à l’époque présente, et en France , beaucoup plus vive et juste que celle des masses ou des politiciens.
54 ent avec efficacité. ⁂ Deux nouvelles traductions françaises apparaissent parallèlement à de nombreuses études de revues sur Nietz
18 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
55 ndre compte » en langage ordinaire, et surtout en français . On admet facilement que les Césars jettent les dés avant leurs grand
19 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
56 se ; le préfacier, Paul Valéry, est de l’Académie française . Ces deux illustrations officielles exercent leur sagacité sur l’œuvr
57 loin d’être négligeable chez les jeunes écrivains français et belges, et s’allie parfois curieusement avec l’éthique collectivis
58 était Luther, si mal connu du public « cultivé » français … Et préciser mes propres réserves à l’endroit de la mystique. al. « 
20 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
59 des civilisations, la germanique, la latine et la française . ⁂ De cette mission qui justifie en même temps notre statut européen
60 sse chez nos voisins non plus au nom de la droite française ou de la gauche allemande émigrée, mais au nom du principe fédéral qu
61 esse suisse partisane, à la manière des partisans français ou allemands, n’est plus qu’une presse d’intérêt local. Là encore, no
62 xemple on se met chez nous à l’école de la droite française et de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unit
63 ait notre valeur propre dans la culture de langue française  ; et d’autre part, en nous refusant aux contacts et aux échanges, nou
64 ontraint à formuler sa différence spécifique ? En France même, quoi de plus français — jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grima
65 férence spécifique ? En France même, quoi de plus français — jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grimace — qu’un Barrès, constamme
66 une autre « école suisse » qui domine les lettres françaises  ; après Rousseau : Constant et Staël, et toute la petite cour de Copp
67 ’ordre politique existant — comme c’est le cas en France par exemple — mais à donner ou à rendre à cet ordre une signification
21 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
68 ouvent bien proche de la véritable extrême gauche française (communistes exclus) quand il s’agit de thèses objectives et de progr
69 sme et ose écrire : « Je doute que le prolétariat français éprouve une joie particulière à savoir qu’il ne travaille plus pour e
70 t], durant près d’un demi-siècle, la poésie de la France  », mais qu’il nous la ramène (sans calembour), aussi fraîche que lors
22 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
71 ovembre 1946)au Comment un Américain juge la France Au lendemain de la démission d’un nième cabinet à Paris, un Améric
72 me cabinet à Paris, un Américain me disait : — En France , n’importe quel problème d’ajustement économique devient aussitôt pol
73 agences. Peu importe : le travail était fait. En France , les partis s’arrangent en général pour rendre tous les problèmes aus
74 usage maximum, de toute urgence. Ainsi le système français suppose que le nouveau venu, encore tout étourdi de sa puissance, et
75 changez pas de chevaux au milieu du fleuve ». Les Français prétendent empêcher un accident de chemin de fer en votant avec émoti
76 cela, je me demande bien pourquoi nous adorons la France comme une femme ! Pour sa grâce et pour ses faiblesses de grande coqu
77 i, qui nous en imposent encore… Nous faisons à la France un crédit démesuré, plus qu’à nul autre pays du monde. Le sentez-vous
23 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
78 : « Quand Sartre écrit Europe il ne pense qu’à la France , et quand il pense France, il ne voit que le drame algérien. » Les de
79 ope il ne pense qu’à la France, et quand il pense France , il ne voit que le drame algérien. » Les deux phrases semblent dire l