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es célèbres galipettes du père de Salavin ou le «
Français
chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître
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aste fille de Montmartre. C’est une conception de
Français
né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout d
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e publique et privée, dans l’état où se trouve la
France
en 1932. Est-ce à dire qu’il faille entreprendre une description méth
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ire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la
France
, si les questions économiques et sociales y prennent un jour l’acuité
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e protestantisme de langue allemande. Alors qu’en
France
l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fait encore sourire le
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ue et le goût pour la violence dictatoriale. ⁂ En
France
, ce mouvement mondial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le C
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us ici. 9. Son autobiographie a été traduite en
français
sous le titre de Avant l’Aube (Éd. « Je sers »). d. « Protestants »,
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’essayai de me sauver par l’esprit. Vous qui êtes
Français
, dites-moi pourquoi, dans tout votre trésor littéraire, vous n’avez p
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. Pourquoi n’avez-vous jamais eu le courage, vous
Français
— ou la bonté — ou la générosité de soi — de dire oui à la vie. C’est
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du livre. Roger Breuil nous révèle une espèce de
Français
dont il est, sauf erreur, le premier à parler : une élite, une espèce
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les sens de ce terme ; je ne vois pas d’écrivain
français
qui ait jamais su faire vibrer un tel accord des paysages et des être
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chmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite
française
en 1935. Petits signes révélateurs d’une décadence que l’on n’arrêter
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nt. Les chantiers s’ouvrent. Une fois de plus, la
France
va affirmer sa vitalité, sa puissance d’assimilation et de création,
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onoré en soi. Un écrivain fameux, gloire du roman
français
à l’étranger, vient confirmer de son côté que ce Palais de l’esprit p
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es temps modernes et reste la charte de la clarté
française
, de la recherche scientifique et de la raison universelle, donnera à
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é d’aujourd’hui, sans détriment du prestige de la
France
, une restauration de l’esprit dans sa charge effective, créatrice et
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, si j’en crois l’article cité : « Comme tous les
Français
, je répugne à dépenser beaucoup d’argent pour un ouvrage périssable,
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sommes tous ici, s’il s’agit de prendre parti, en
France
, contre un mouvement politico-social qui voudrait refaire le coup de
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rgiquement tendue vers lui. ⁂ Les journalistes en
France
parlent d’hystérie collective, d’irrationalisme germanique, etc., et
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ique ne veut point pardonner à Ramuz. Un écrivain
français
de la tradition des classiques, comme ils le sont tous plus ou moins,
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s des critiques qu’on leur adresse d’ordinaire en
France
au nom de quelques lieux communs plus vénérables que vivants. L’anarc
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d’une certaine facilité sénile, dont la jeunesse
française
n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictatu
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les s’en vantent d’ailleurs de moins en moins. En
France
, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, en Scandinavie, il n’est ques
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sens de leur histoire et l’avenir de leur génie. (
France
de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Italie de l’après-
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me — le corps, ici, a peu de part, nous sommes en
France
— au fait social de notre époque, affronté dans le détail quotidien d
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’une enquête menée dans sa vie quotidienne par un
Français
lucide qui veut rester humain. J’aime un peu moins les pages sur Barr
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e nouvel érotisme, la même erreur que la critique
française
à l’endroit de la gauloiserie : on s’imagine que c’est du réalisme, q
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début de son voyage, l’autre écrite au retour en
France
. Point de départ : « Le sort de la culture est lié dans nos esprits a
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arts du succès de l’URSS auprès des intellectuels
français
. Liberté en URSS ? « Je doute qu’en aucun autre pays aujourd’hui, fû
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la culture vivante soit beaucoup moins menacée en
France
? Est-ce seulement une question de régime ? Est-ce d’abord une questi
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essieurs. Pourtant : on lit de moins en moins, en
France
, où rien n’entrave la liberté d’éditer et de vendre tout ce que l’on
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ef, se cultive avec cette sorte de passion que le
Français
réserve, présentement, sous son régime de liberté, à la lecture de Pa
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ier Lagerlöf fait en Allemagne quarante-mille, en
France
, cinq, etc., etc. Conclusion ? Si l’on mesurait la valeur d’une cultu
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lure que le régime allemand est très supérieur au
français
. Ce qui est faux. Alors ? Alors on voit que les rapports de la politi
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animité par le Comité central du Parti communiste
français
, le 16 octobre 1936. C’est donc un manifeste, et un texte officiel. I
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e je vous laisse qualifier : C’est la générosité
française
, c’est l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens français de
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r : C’est la générosité française, c’est l’amour
français
de l’indépendance, c’est ce sens français de l’universel, c’est l’hum
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l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens
français
de l’universel, c’est l’humanisme français qui demeurent les meilleur
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e sens français de l’universel, c’est l’humanisme
français
qui demeurent les meilleurs garants de la volonté française de paix.
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qui demeurent les meilleurs garants de la volonté
française
de paix. — Le communisme est un moment de la France éternelle. — Nous
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aise de paix. — Le communisme est un moment de la
France
éternelle. — Nous continuons la France, la France généreuse, accueill
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ment de la France éternelle. — Nous continuons la
France
, la France généreuse, accueillante, compréhensive, rayonnante, toute
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France éternelle. — Nous continuons la France, la
France
généreuse, accueillante, compréhensive, rayonnante, toute de mesure e
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de grâce et de mesure qui s’appelle la politesse
française
. Ensuite parce que les déclarations de l’auteur sur le procès Zinovi
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insi : « C’est à l’Esprit que le Parti communiste
français
… fait confiance pour l’aider à résoudre les problèmes de la paix, de
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c) les idées incarnées », se fait par ailleurs du
Français
cultivé une idée plus marxiste qu’on ne croyait : ce serait le gogo i
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donne penser que c’est plutôt la tactique… Si le
Français
, né malin, ne doit pas mourir gogo, la brochure de Vaillant-Couturier
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Albert Thibaudet, Histoire de la littérature
française
de 1789 à nos jours (mars 1937)ad Comment juger ce qui ne veut pas
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que dire de l’absence de Proudhon, grand écrivain
français
pourtant ; et de celle de Georges Sorel ? Et même de celle de Nietzsc
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r : « Elle est la colonne de Juillet de la poésie
française
: une suite de tableautins sentimentaux, libertins, patriotiques, ant
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d. « Albert Thibaudet, Histoire de la littérature
française
de 1789 à nos jours, Stock », Esprit, Paris, n° 54, mars 1937, p. 970
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s ces pulsations de la conscience métaphysique en
France
: elles précèdent toujours des événements politiques et sociaux plus
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l’intelligence étant, à l’époque présente, et en
France
, beaucoup plus vive et juste que celle des masses ou des politiciens.
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ent avec efficacité. ⁂ Deux nouvelles traductions
françaises
apparaissent parallèlement à de nombreuses études de revues sur Nietz
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ndre compte » en langage ordinaire, et surtout en
français
. On admet facilement que les Césars jettent les dés avant leurs grand
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se ; le préfacier, Paul Valéry, est de l’Académie
française
. Ces deux illustrations officielles exercent leur sagacité sur l’œuvr
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loin d’être négligeable chez les jeunes écrivains
français
et belges, et s’allie parfois curieusement avec l’éthique collectivis
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était Luther, si mal connu du public « cultivé »
français
… Et préciser mes propres réserves à l’endroit de la mystique. al. «
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des civilisations, la germanique, la latine et la
française
. ⁂ De cette mission qui justifie en même temps notre statut européen
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sse chez nos voisins non plus au nom de la droite
française
ou de la gauche allemande émigrée, mais au nom du principe fédéral qu
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esse suisse partisane, à la manière des partisans
français
ou allemands, n’est plus qu’une presse d’intérêt local. Là encore, no
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xemple on se met chez nous à l’école de la droite
française
et de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unit
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ait notre valeur propre dans la culture de langue
française
; et d’autre part, en nous refusant aux contacts et aux échanges, nou
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ontraint à formuler sa différence spécifique ? En
France
même, quoi de plus français — jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grima
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férence spécifique ? En France même, quoi de plus
français
— jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grimace — qu’un Barrès, constamme
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une autre « école suisse » qui domine les lettres
françaises
; après Rousseau : Constant et Staël, et toute la petite cour de Copp
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’ordre politique existant — comme c’est le cas en
France
par exemple — mais à donner ou à rendre à cet ordre une signification
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ouvent bien proche de la véritable extrême gauche
française
(communistes exclus) quand il s’agit de thèses objectives et de progr
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sme et ose écrire : « Je doute que le prolétariat
français
éprouve une joie particulière à savoir qu’il ne travaille plus pour e
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t], durant près d’un demi-siècle, la poésie de la
France
», mais qu’il nous la ramène (sans calembour), aussi fraîche que lors
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ovembre 1946)au Comment un Américain juge la
France
Au lendemain de la démission d’un nième cabinet à Paris, un Améric
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me cabinet à Paris, un Américain me disait : — En
France
, n’importe quel problème d’ajustement économique devient aussitôt pol
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agences. Peu importe : le travail était fait. En
France
, les partis s’arrangent en général pour rendre tous les problèmes aus
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usage maximum, de toute urgence. Ainsi le système
français
suppose que le nouveau venu, encore tout étourdi de sa puissance, et
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changez pas de chevaux au milieu du fleuve ». Les
Français
prétendent empêcher un accident de chemin de fer en votant avec émoti
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cela, je me demande bien pourquoi nous adorons la
France
comme une femme ! Pour sa grâce et pour ses faiblesses de grande coqu
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i, qui nous en imposent encore… Nous faisons à la
France
un crédit démesuré, plus qu’à nul autre pays du monde. Le sentez-vous
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: « Quand Sartre écrit Europe il ne pense qu’à la
France
, et quand il pense France, il ne voit que le drame algérien. » Les de
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ope il ne pense qu’à la France, et quand il pense
France
, il ne voit que le drame algérien. » Les deux phrases semblent dire l