1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
1 nt l’Empire. Cette « liberté » qu’apportaient les Français à la pointe de leurs baïonnettes ne correspondait pas à des notions b
2 omparaisons abstraites. C’est en quoi les notions française et allemande de justice s’opposeront pendant plusieurs décades encore
3 veut bien me donner mon correspondant signifie en français  : droit du plus fort, donc injustice. Ici encore, il suffit de change
2 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
4 debourg, sous Wallenstein, le paysan et l’artisan français jouissaient d’une quiétude parfaite. Ainsi la vie paisible fut toujou
3 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
5 titulé Appartements d’Athènes (l’a-t-on publié en français  ?). Nous avons en commun, d’autre part, quelques très bons amis allem
4 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
6 tonne — qu’il possède un climat tempéré. C’est la France . Ses habitants croient que la nature dont ils jouissent est le climat
7 ’atome d’hydrogène, la géométrie d’Euclide, ou le Français moyen, se révèle à l’analyse du xxe siècle comme autant de cas d’exc
8 produisent si l’on parcourt les statistiques. La France au climat tempéré, avec son type d’humains normalement adaptés à une
9 , des normes idéales de l’homme, le luxe même. La France , disposant des énergies que libère une nature amie de l’homme, se tro
10 e par les plus coûteux artifices, ce climat qu’un Français moyen reçoit à son berceau, cadeau des fées, comme point de départ d’
5 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
11 onne pour les vêpres. Ce lac clair, qu’un jésuite français , au début du xviie siècle, baptisa lac du Saint-Sacrement pour la pu
12 olique, la méthodiste. Un curé canadien prêche en français  : nous sommes ici un peu plus près de Montréal que de New York. L’hôt
13 es s’ornent de monuments souvent couverts de noms français  : morts de Montcalm et morts des guerres d’Indépendance. La liberté e
6 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
14 s comprendre la réalité européenne en général, et française en particulier. Je pourrais me contenter de répondre : c’est plutôt v
15 mondiale. Après tout, il y a quarante millions de Français , deux-mille-millions d’habitants de la planète, non moins réels, guèr
16 bon sens, et j’ai quelques raisons de prendre la France plus au sérieux, plus au tragique, que les chiffres stupides n’y invi
7 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
17 lement une situation bien différente. Beaucoup de Français , rentrant de Suisse, s’étonnent de voir que chez des neutres on manif
18 bourreaux… Cependant, je rencontre aussi quelques Français qui, avant la guerre refusaient de croire Hitler si dangereux que ça,
19 conflit séculaire qui opposait l’Allemagne et la France . À vrai dire, on ne voit plus de conflit. La France n’est plus en fac
20 ance. À vrai dire, on ne voit plus de conflit. La France n’est plus en face d’une Puissance, mais d’un vaste glacis désolé sur
21 agne réarmée, dans ses limites rétrécies entre la France et l’Union soviétique : 50 millions d’Allemands, au plus, que touchen
22 passera-t-il ? Seuls, ils ne peuvent attaquer la France . Même forts, même réarmés, même n’ayant rien appris, et justifiant le
23 h dans les magasins de Berne : on me répondait en français , et tant pis pour l’accent et les fautes. La pitié active Aujour
8 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
24 médiats. Depuis des mois, en Amérique, et hier en France , on nous prédit des catastrophes possibles, de dimensions continental
25 t militaire ». Ces quatre mots (et cette faute de français ) réduisent au silence toute espèce d’objection humanitaire ou même sc
9 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
26 manique et le Suisse romand, entre celui-ci et le Français . Personne n’a mieux montré pourquoi la politique se confond, chez ce
27 sation. Qu’il me permette ici de jouer le rôle du Français . Il est fou d’être sage tout seul, mais non moins fou de renoncer à c
10 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
28 e-six ans, domina la conscience prolétarienne (de France et d’Italie, surtout) et l’inconscient de millions de bourgeois. Fin