1 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
1 il se rend plus directement accessible au lecteur français . Essayons de marquer les étapes de sa recherche. ⁂ Le protestantisme
2 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
2 idualiste forcené, là comme ancêtre du « fascisme français  » ! (au camarade Nizan l’honneur de la trouvaille.) Mais il eût certa
3 rave lacune de la littérature kierkegaardienne en France . On ne saurait trop insister sur l’utilité de ce livre. Il rendra vai
3 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
4 Groupes. Mais enfin, c’est le seul qui existe en français , et il contient un certain nombre de faits assez bouleversants pour q
5 la réalité qu’un homme incarne. Qui le connaît en France  ? Claudel, quelques revues protestantes en ont parlé. C’est tout. Nos
6 obiographique et romancé de sa jeunesse a paru en français , il y a deux ansf. Aujourd’hui, l’un de ses collaborateurs nous donne
4 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
7 otestant. — Et Balzac ? dites-vous, car vous êtes Français . Eh bien, Balzac n’est pas tout le roman. Il n’est même pas tout le r
8 as tout le roman. Il n’est même pas tout le roman français . Balzac, c’est le roman social. Balzac — et Stendhal, bien sûr — ce s
9 Allemands, les Scandinaves, et le roman d’analyse français , de Rousseau jusqu’à Gide, en passant par Constant. Quand on parle du
10 dernier argument. Prenez une liste des romanciers français contemporains. Vous y trouverez un bon quart de protestants, c’est-à-
11 iez, puisqu’il n’y a qu’un million de réformés en France . Imaginez la proportion si l’édit de Nantes n’avait pas été révoqué !
5 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
12 Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)h Certes, la grandeur d’une Église et sa force n
13 uler devant sa monumentale Histoire de la Réforme française . Plus encore que le premier tome de cet ouvrage (des origines à l’édi
14 voit incité à imaginer ce qu’il fut advenu de la France si l’édit avait été observé, s’il n’avait pas été révoqué, si Sully a
15 rotestants ne fut pas l’œuvre du parti catholique français , mais bien des conseillers étrangers des rois et du haut clergé. Il s
16 sein » qu’avait conçu Béthune pouvait faire de la France la première organisatrice d’une Europe fédéralisée. Mais le virus qu’
17 cini ou un Ubaldini (nonce papal) introduisent en France au début du xviie siècle, c’est le virus de l’étatisme totalitaire,
18 de l’étatisme totalitaire, c’est l’idée fort peu française de l’unité à tout prix et dans tous les ordres, au mépris de toutes l
19 ces prétentions toutes nouvelles, les réformés de France ne cessèrent, dès le début, de dresser une protestation dont les term
20 n’est pas peu dire. 10. Histoire de la Réforme française , tome II : De l’édit de Nantes à sa révocation, Librairie Fischbacher
21 . h. « Une histoire de la Réforme protestante en France [recension de l’Histoire de la Réforme française de Camille Jullian] 
22 en France [recension de l’Histoire de la Réforme française de Camille Jullian] », t. II, Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 63
6 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
23 plus que Jean Wahl pour faire connaître à l’élite française la pensée de Søren Kierkegaard : c’est un titre qui compte, et dont l
7 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
24 Ensuite, n’oublions pas que la plupart des écrits français de Calvin — c’est le cas de ces Trois traités — furent traduits par l
8 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
25 M. Chuzeville nous révèle sont inconnus du public français , Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands poètes
26 ême livre a également paru dans la Nouvelle Revue française d’octobre 1935.
9 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
27 out le siècle dernier avec ceux du protestantisme français . Maurras, lorsqu’il voulut s’en prendre aux réformés, ne trouva rien
10 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
28 rasme (19 juin 1937)n Que sait-on de Luther en France  ? Qu’il rompu l’unité de l’Église. Mais dans quelles circonstances ?
29 t été écrites, on n’en a pas traduit une seule en France  ! Quelques pages choisies, en appendice à une brève biographie ; une
30 e Martin Luther, traduit pour la première fois en français par Denis de Rougemont.
11 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
31 Denis de Rougemont connaît mieux que beaucoup de Français notre province : il a séjourné de longs mois en Vendée et dans le Mid
32 s de partisans. Venue de Macédoine, elle gagna la France par le Piémont. Les cathares rejettent le dogme de l’incarnation, se
12 1963, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Mais qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)
33 de Rougemont est un écrivain suisse d’expression française … Je déteste cette formule ! Elle me fait penser à une sorte d’animal,
34 irait, quand il ouvre la bouche, de s’exprimer en français plutôt qu’en miaulant ou en barrissant. Je suis un écrivain français,
35 en miaulant ou en barrissant. Je suis un écrivain français , un point c’est tout. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages
36 t du diable et se liera avec plusieurs écrivains français . On décida que je serais moins gênant en Amérique qu’en Europe. À New
37 Europe. À New York, je rédigeais les émissions en français de « La Voix de l’Amérique ». J’avais plusieurs équipes de speakers,
13 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
38 ification pour nous que leur existence même. Mais France , Angleterre, Russie, ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi
14 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
39 ne petite principauté placée entre les influences françaises et allemandes, ce qui est très suisse, par définition. 17 ans, c’est
40 rit d’un essai d’une grande actualité intitulé La France et son armée, et dont l’auteur est un jeune lieutenant-colonel qui s’
15 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
41 nations n’ont même pas cent ans d’âge. Seules la France , l’Angleterre et l’Espagne comptent plusieurs siècles. Même si l’on p
42 rs siècles. Même si l’on peut admettre qu’un État français existe réellement depuis Philippe le Bel, il est absolument certain q
43 lson — pas un seul des grands professeurs n’était français  : ils étaient napolitain comme Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventur
44 ent à l’aire de diffusion d’une langue. Prenez la France  : on parle huit langues à l’intérieur de ses frontières actuelles ; b
45 n, catalan et italien au sud, et naturellement le français , imposé comme seule langue officielle dès 1539 par l’édit de Villers-
46 e dès 1539 par l’édit de Villers-Cotterêts. Si la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le Val d’Aost
47 dominantes de l’italien à la fin du Moyen Âge, du français au xviiie siècle, de l’allemand des philosophes et des savants au xi
48 fier qu’on y parle italien des deux côtés au sud, français des deux côtés à la hauteur des vallées vaudoises et du Val d’Aoste,
49 icatrices. Elles sont encore, disait un historien français , le résultat des « viols répétés de la géographie par l’histoire », c
50 e Humboldt, au moment même où Napoléon fait de la France un désert culturel en mobilisant à Paris tous les esprits distingués