1 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
1 ns types nationaux. On remarque par exemple qu’en France , l’admiration pour un philosophe s’exprime volontiers dans des termes
2 le de jouer avec le mot de la façon suivante : le Français pèse le pour et le contre ; l’Allemand pèse sur les choses. D’où l’on
3 l’on conclut encore que la pensée figure pour le Français une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand, titanique. On fait alors
4 ascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue française . Ainsi, un Nietzsche, qui le premier substitua délibérément la notion
2 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
5 allemands (tant « Front Noir » que communistes), français et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un délégué fa
3 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
6  Comment ce Proust passa-t-il presque inaperçu en France  ? Il renversait trop de théories à la mode, avec trop de dédain peut-
7 leur origine spirituelle. Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui relie l’hom
8 e. N’est-ce pas d’ailleurs l’éthique que la jeune France se voit à peu près seule à défendre dans l’Europe d’aujourd’hui ? Dic
9 ion la mission permanente, la raison d’être de la France . Peu de jours avant l’accident chirurgical qui devait entraîner sa mo
10 et n’a de nom dans aucune langue ; surtout pas en français . Ce n’est pas notre faute si la France est, en effet, aujourd’hui com
11 t pas en français. Ce n’est pas notre faute si la France est, en effet, aujourd’hui comme hier, la dernière écluse. Ce n’est p
12 devons d’abord, aujourd’hui, nous appuyer sur la France . Il ne s’agit pas de défendre une idée ou une cité. Il ne s’agit pas