1
ppelait Léonard Euler, et il vivait à Bâle, entre
France
et Allemagne, dans une atmosphère très savante mais pénétrée de spiri
2
e-six ans, domina la conscience prolétarienne (de
France
et d’Italie surtout) et l’inconscient de millions de bourgeois. Fin d
3
Nous avons créé des secrétariats en Allemagne, en
France
, en Italie, en Grande-Bretagne, dans les deux Amériques, aux Indes et
4
ztèques, pendant la Renaissance, au xviie siècle
français
, on a vu la peinture, la poésie, la musique et la danse prospérer sou
5
llions d’Européens, mais seulement 42 millions de
Français
, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sent
6
unité nationale ». Rien d’étonnant si beaucoup de
Français
croyaient naguère encore que le fédéralisme était une méthode pour af
7
human, ancien ministre des Affaires étrangères de
France
; le professeur Arnold Toynbee, directeur des études au « Royal Insti
8
M. Hommel (Belgique), Ross (Danemark), de Carmoy (
France
), Friedländer (République fédérale d’Allemagne), Cotsaridas (Grèce),
9
nos neutralistes et leurs alliés nationalistes en
France
, qui dénoncent à grands cris la disproportion de forces entre quarant
10
ortion de forces entre quarante-trois-millions de
Français
et quarante-huit-millions d’Allemands seraient rassurés à l’idée d’un
11
se trouvait être le plus vulnérable : c’était la
France
, dont le sang coulait en Indochine, et qui allait décider du sort de
12
ratifiant ou non la CED. Il fallait donc fixer la
France
d’abord, puis ses alliés sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrêm
13
au soir même de la chute de Diên Biên Phu : « La
France
vient de perdre en Indochine ses dernières divisions actives. Elle ne
14
ir de slogan à la campagne neutraliste. Un revers
français
en Asie deviendra le nouveau prétexte à la démission de l’Europe. Le
15
hinoise. Mais assurer la paix définitive entre la
France
et l’Allemagne par le moyen de leur fédération, ce serait agir en « b
16
e ne pourra s’unir en temps utile si le parlement
français
repousse la CED, et avec elle ses suites et ses implications, la Comm
17
le droit de parler au nom d’une seule ? C’est aux
Français
, d’abord, qu’on voudrait s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’
18
non seulement le sentiment ombrageux de certains
Français
mais aussi toute la politique de la majorité en Italie, tous les effo
19
Premier Allemand qui joue sur une entente avec la
France
, un écrivain français a dit ceci : « L’Allemagne qu’il incarne ne nou
20
joue sur une entente avec la France, un écrivain
français
a dit ceci : « L’Allemagne qu’il incarne ne nous apparaît pas moins r
21
territoire, au surplus gouvernée par un ami de la
France
, n’est « pas moins redoutable » que l’Allemagne arrogante, surarmée e
22
u’à prévenir ou contenir le danger communiste. En
France
, on est plus nuancé. Car il est évident pour tout cartésien progressi
23
menacé par l’égalité proposée des armements de la
France
et de l’Allemagne. Encore une fois, seule la Peur, affectée du signe
24
Allemands. Un Anglais prouve le premier point, un
Français
le second. La collaboration européenne n’est pas un vain mot. Elle jo
25
enant des États-Unis […] la majorité de l’opinion
française
[…] a préféré aux facilités de la capitulation son raisonnement et so
26
t « pour l’histoire ? » Ce n’est qu’Esprit, revue
française
, autrefois « internationale ». Esprit ayant écarté le danger de la CE
27
la tête. « Tout ce qu’avaient raconté à l’opinion
française
les gens du MRP et de la droite était donc faux : leur menace d’un re
28
! », clamé sur tout le front des troupes, que les
Français
durent la victoire. Remarquons que ce cri, à ce moment-là, ne signifi
29
cri, à ce moment-là, ne signifie point : Vive la
France
! — pas davantage que « les Soviets partout ! » ne signifiera sous Lé
30
me résultante fatale l’impérialisme : et voici la
France
napoléonienne. L’idéologie de la nation est par essence conquérante :
31
idéal primitif de la nation, confisqué par l’État
français
, a conduit à des guerres d’agression. Celles-ci ont fait surgir d’aut
32
rne « le plus haut concept de l’Esprit ». Pour la
France
, ce seront les « immortels principes ». Pour la Prusse, l’idée de l’É
33
’éternité, au mépris de toute vraisemblance. La «
France
éternelle », « l’Allemagne immortelle » sont des expressions courante
34
t. 16. Bulletin de la Société d’horticulture de
France
, janvier 1955. q. « Le Château aventureux : Passion, Révolution, Nat
35
as d’ailleurs que des douzaines d’inventeurs — en
France
surtout — avaient construit des autos bien avant Ford. Son invention,
36
antireligieuses ou a-religieuses. Le surréalisme
français
fut le signal d’une première révolte contre la conception « rationali
37
stoire, pour les rendre acceptables aux mandarins
français
? Idée chrétienne, diront mes réalistes avec mépris. Mais idée russe
38
anachronique pour l’Occident ? Pourtant, le PC de
France
se disait stalinien, et Sartre l’approuvait en général (« Ses positio
39
e, ont été justes »). Il approuvait donc, pour la
France
, et sous le même nom de stalinisme, autre chose que ce qu’il dit que
40
es classes ont été abolies en URSS. Lorsque le PC
français
réclame imprudemment « une analyse marxiste approfondie » de ces fait
41
51. François Fejtö, article cité. 52. Lettres
françaises
, 13 octobre 1949. 53. L’Humanité, 19 septembre 1949. 54. « Les enn
42
les mœurs.) L’idée du canal sera reprise par les
Français
: projets de Girardin en 1685, de Savary en 1696, de Volney en 1789,
43
aparte. Les saint-simoniens, premiers socialistes
français
, envoient des volontaires pour travailler au canal. « Suez est le cen
44
des sources d’énergie nouvelles. Si le Parlement
français
le comprenait enfin, il voterait l’Euratom sans un jour de délai.
45
uche ou de droite ? Dominée par l’Allemagne ou la
France
? Le Vatican ou le Musée de l’Homme ? B. Je voudrais d’abord qu’elle
46
vous les Anglais en sabotant Strasbourg, vous les
Français
en tuant la CED. Vous l’appelez quand elle peut vous servir, et la me
47
n plan de marché commun, Guy Mollet au pouvoir en
France
, Jean Monnet et son Euratom ralliant enfin l’opposition allemande, et
48
ue vivent comme esclaves dans les pays arabes. La
France
et l’Angleterre ont proposé un contrôle des bateaux qui emmènent ces
49
s, et un pasteur-député ont parlé de l’affaire en
France
. Il est vrai qu’Émile Roche les a suivis dans Le Monde , mais cela n
50
té nationale est un principe progressiste ; et la
France
a tort, quoi qu’elle fasse. Voilà bien des raisons. La première suffi
51
agisme ne fera pas perdre une voix à son parti en
France
. En effet, l’URSS « représente historiquement » la volonté d’émancip
52
re ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès du PC
français
. Cela prouve qu’il n’est pas africain, et qu’il n’habite pas en Égypt
53
de Genève, sur un sol longtemps disputé entre la
France
et les Confédérés, finalement demeuré français. « L’un des plus beaux
54
e la France et les Confédérés, finalement demeuré
français
. « L’un des plus beaux aspects de l’Europe », écrit Voltaire, qui y a
55
rvée à la Suisse. Et voici qu’on en parle même en
France
. Que se passe-t-il donc ? Dans la confusion générale, qui est celle o
56
sant des voisins immédiats comme les Suisses sont
français
, allemands ou italiens par leur langue, leur culture et leurs affinit
57
en 1914, par exemple, les Romands tenant pour la
France
, les Alémaniques pour l’Allemagne ; mais non pas en 1939 : tous d’acc
58
des autres. Faire de la Grande-Bretagne et de la
France
isolées des pions sur l’échiquier américain, livrer les pays de l’Est
59
t !) voilà le plan du héros de la nouvelle gauche
française
et de l’arrière-garde antieuropéenne. Qui défendra l’Europe, réduite
60
Imagine-t-on les USA venant « mettre au pas » une
France
, une Italie passant au communisme ? Le jeu n’est pas égal et les dés
61
avoue responsable. On m’accuse dans Aspects de la
France
de parler indifféremment du nationalisme et de son idéologie : « Il d
62
le marché un Suisse : le prestige militaire de la
France
ne l’éblouit pas. » De son côté, Aspects de la France croit savoir qu
63
ce ne l’éblouit pas. » De son côté, Aspects de la
France
croit savoir que je suis Suisse, trouve que j’ai bien de la chance, m
64
s que cela m’ôte le droit de « faire la leçon aux
Français
». Au second, je rappelle que l’ouvrage qu’il attaque, d’ailleurs écr
65
ontiers : « le Suisse Voltaire ». De la part d’un
Français
, c’était un manifeste. Signer : le Suisse Rougemont ne serait qu’un p
66
s dans tous les pays où il détient le pouvoir. En
France
, il n’est encore que le parti privilégié, le seul auquel on laisse le
67
dédain ou de ressentiment, des plus fréquentes en
France
dans la presse et les revues. L’homme de la rue ne l’emploie jamais,
68
t déterminée par des entités collectives comme la
France
, les Américains, les trusts, les communistes, la gauche, le patronat,
69
dans les données de leur dessein personnel. Deux
Français
parleront aujourd’hui ; des Espagnols et des Italiens, des Allemands
70
u’on lit sur tous les murs de ce pays — « Algérie
française
» ou « Paix en Algérie », c’est autant dire la Lune pour tous et pour
71
ires. Rien ne serait plus injuste que de dire aux
Français
qu’ils ont mis beaucoup de temps à comprendre la gravité de la situat
72
ve. Il déblaye un terrain d’entente pour tous les
Français
de bonne foi. Réfutant à la fois, et sans le chercher du tout, les po
73
ouvrage met tout au point — au point tragique. La
France
, dit-on, est un procès perpétuel intenté par tous à chacun et par cha
74
ndiale. Voici le deuxième acte annoncé : c’est la
France
comme un tout qui va voir son procès intenté par les Nations unies. B
75
’accord sur un seul point : la condamnation de la
France
. Il est temps que les Français se regroupent, face à la convergence d
76
a condamnation de la France. Il est temps que les
Français
se regroupent, face à la convergence de ces attaques, et qu’ils cesse
77
attaques, et qu’ils cessent de fournir contre la
France
des arguments qu’Américains et Russes vont emprunter aux polémiques f
78
méricains et Russes vont emprunter aux polémiques
françaises
, mais qui ne touchent pas le vrai problème. Ni les colonialistes atta
79
dépasse leurs catégories. Il dépasse également la
France
. Ce n’est point parce que la France aurait été plus « colonialiste »
80
également la France. Ce n’est point parce que la
France
aurait été plus « colonialiste » que d’autres que le drame algérien s
81
modifier les données de ce drame. Ce n’est pas la
France
comme entité nationale et politique qui peut être ici mise en cause,
82
algérienne, par une décision qui condamnerait la
France
injustement et vainement. Mais il s’agit de reconnaître que l’affaire
83
Et tout peut être compromis. Il se trouve que la
France
, une fois de plus dans l’histoire, est aux prises avec un problème in
84
Et les autres pays de l’Europe verront-ils que la
France
n’est ici que leur avant-garde exposée ? L’échéance de septembre sera
85
e septembre sera celle de l’Europe, au-delà de la
France
déchirée. Et de l’Occident peut-être, au-delà de l’Europe. 65. L’A
86
septembre 1957)ah Un Américain. — Pourquoi la
France
est-elle tellement cynique ? Je viens de passer quelques mois à Paris
87
de, qu’on ne peut plus changer. Je suis ami de la
France
. Je me sens déprimé. R. — Vous ne l’avez pas volé, et cela vous appre
88
cultures, le commerce. Sachez que la politique en
France
est conçue comme une crise permanente entretenue par ses spécialistes
89
j’ai vu les pièces « noires » desquelles l’élite
française
fait ses délices. À les en croire, tout se décompose : la société, le
90
us lisiez. Je ne vois rien là de particulier à la
France
, ni même à Paris. Vos romanciers américains ne disent pas mieux, ni l
91
en parallèle son cynisme et celui de la politique
française
. Mais les deux choses sont sans rapports entre elles et sans rapports
92
ts non plus avec ce qui est actif dans la réalité
française
. Prenez le théâtre « expérimental », comme vous dites. L’avant-garde
93
utes les bourses. Nous la tenons pour typiquement
française
en Amérique… R. — J’en déduis que votre pays se franciserait plus fac
94
votre pays se franciserait plus facilement que la
France
ne s’américanise. Vous nous donnez des recettes de bonheur digéré qui
95
vous ravit. Mais ce n’est pas cela qui compte en
France
. A. Oui, je sais, c’est toujours autre chose, et chacun pense ainsi d
96
ous me disiez que « mon » avant-garde n’est guère
française
, mais les pièces d’Anouilh et d’Aymé, qui ne sont pas d’avant-garde e
97
ont Sartre essaya de faire un saint, n’est-ce pas
français
, n’est-ce pas cynique, et n’est-ce pas déprimant, pour les amis de la
98
e, et n’est-ce pas déprimant, pour les amis de la
France
? R. — Je vous les laisse, mais je vous conseille de laisser cela qui
99
ectures pour étrangers inquiets de la santé de la
France
». A. — Un nouveau livre ? R. — Non, c’est une petite liste qui compt
100
ien, et ce sont eux qui représentent le mieux une
France
de volonté, de rigueur, d’allure vive, d’esprit aventureux et de vues
101
J’ai choisi quelques noms qui vous décrivent une
France
tout dans la critique morale et l’invention lyrique, la chronique inc
102
assez fière aussi de l’homme de notre temps. Une
France
intellectuelle partout présente et vive au plus brûlant du débat de l
103
créateurs. R. — Toute l’histoire littéraire de la
France
, des Serments de Strasbourg aux Fleurs de Tarbes, réfute cet abus de
104
ais le pouvoir de renouvellement de ces écrivains
français
qui vaut que l’on s’étonne. Voyez Paulhan, rien n’est plus jeune que
105
st lutter contre l’entropie : rôle européen de la
France
, rôle mondial de l’Europe et rôle cosmique de l’homme. A. — Faut-il j
106
? R. — Non, mais changez un peu vos mesures de la
France
. 67. Saint-John Perse. ah. « Sur un certain cynisme (Le point de v
107
ien d’exprimer. Théâtral et crispé, un communiste
français
annonce que le Marché commun vient d’avoir pour premier effet la déva
108
commun, sans parler de l’énergie atomique, si les
Français
et les Allemands décidaient de se battre demain, ils ne pourraient pl
109
sans trop voir ce qui est engagé. — Oui, mais la
France
a rejeté la CED, et depuis lors les résistances sont alertées. Commen
110
homme de la rue et le dernier speaker de la Radio
française
avant la grève qui a doublé, cette fois-ci, la trêve des confiseurs :
111
hurchill s’était borné à conseiller l’union de la
France
et de l’Allemagne, l’Angleterre n’étant pas nommée ni impliquée. Sens
112
tc. Or cette photo avait paru depuis longtemps en
France
, dans une revue spécialisée. Il est exclu d’accélérer des particules
113
(pourtant bourgeois, capitaliste et nationaliste
français
), l’URSS fait prime, elle fait peur, elle fait vendre. Montrer que l’
114
peur, elle fait vendre. Montrer que l’Europe — la
France
au premier rang — a fait deux fois mieux que la Russie, ce serait ras
115
n’a aucune répercussion sur le déficit du budget
français
». Voilà cinq chiffres différents — à tout le moins cités différemmen
116
d’aujourd’hui : les scandales qui déchirent notre
France
et que nous sommes là pour dénoncer. On peut aussi considérer que la
117
part sont Anglais, il faudrait voir pourquoi. Les
Français
inaugurent un genre nouveau avec Cyrano de Bergerac. Un genre plus po
118
centre universel. Ainsi Paris, centre de tout, en
France
: la mode en vit, mais les provinces en meurent70. Nous ne mangerons
119
foyers multiples triomphe partout ailleurs qu’en
France
. On prend alors l’analogie américaine : Washington n’est en somme qu’
120
didat : le pays de Gex, où est Ferney. Morceau de
France
détaché vers la Suisse au‑delà de la barrière du Jura, le pays de Gex
121
st pas enchanteur. 70. Voir Paris et le désert
français
, livre fameux de Jean-François Gravier. an. « Sur un centre qui doit
122
égime fédéraliste (I) (août 1958)ao Le drame
français
Le mot-clé du débat qui s’instaure sur la nouvelle Constitution es
123
des hommes de notre temps, et particulièrement en
France
: fédéralisme. Quatre problèmes urgents devraient trouver dans la nou
124
terne : c’est celui de la fonction que l’ensemble
français
doit se mettre en mesure d’exercer dans une union européenne. Si diff
125
orziennes et de réflexes jacobins. Voilà le drame
français
. Et si l’on peut deviner que le chef du gouvernement n’est pas sans e
126
. Quelque chose qui montre assez bien pourquoi le
Français
cultivé se méfie du fédéralisme. Voici comment Littré présente ce mot
127
de rompre l’unité nationale et de transformer la
France
en une fédération de petits États. » Aux yeux du Français cultivé et
128
en une fédération de petits États. » Aux yeux du
Français
cultivé et qui tient à savoir ce que parler veut dire, le fédéralisme
129
spect de leurs différences, donc l’adhésion de la
France
à une formule fédéraliste d’union continentale. Ici, la contradiction
130
vouloir à la fois l’intégration de l’Algérie à la
France
et l’intégration de la France à l’Europe. Car cela supposerait qu’on
131
n de l’Algérie à la France et l’intégration de la
France
à l’Europe. Car cela supposerait qu’on est tantôt nationaliste, tantô
132
e. C’est en partant de l’État des jacobins que la
France
numérote ses républiques, et le « réflexe républicain » qu’on invoque
133
demment des partis d’opinion ou d’idéologie, à la
française
, non des partis anglais ou américains, dont l’origine, les buts et la
134
y a quatre ou cinq ans, j’interrogeais un député
français
dans les couloirs de l’assemblée, pendant que celle-ci tentait de réd
135
a politique que l’on se fait trop généralement en
France
. Et en effet : le grand moment de la vie politique française sous la
136
Et en effet : le grand moment de la vie politique
française
sous la Troisième et sous la Quatrième, c’était le moment de chute du
137
itial et fondateur de la première des Républiques
françaises
: la mise à mort du roi, ce symbole du Pouvoir. Acte sacrificiel et b
138
ontre la seconde, quand il s’agit du régime de la
France
, mais renversent leur position quand il s’agit de l’avenir européen.
139
fédéralisme est désormais posée devant le peuple
français
: que l’on soit pour ou contre importe beaucoup moins que le seul fai
140
Sur le vocabulaire politique des
Français
(novembre 1958)aq Quand les « masses » ne sont plus la masse. — L
141
l’appel au grand nombre. Mais aujourd’hui, quatre
Français
sur cinq ayant affirmé leur volonté de passer de la Quatrième à la Ci
142
chtchev peut déclarer sans rire que le référendum
français
n’est pas plus populaire qu’il est démocratique. On parle de plébisci
143
le plébiscite est généralement considéré par les
Français
comme antidémocratique. On appelle démocratie formelle (ou réactionna
144
ase suivante : « Il y a cent-cinquante ans que la
France
est adulte, qu’a-t-elle besoin d’un père ? » on se demande sérieuseme
145
dire. Croit-il, comme celui qu’il attaque, à une
France
idéale, personnifiée, différente des Français réels ? C’est peu proba
146
à une France idéale, personnifiée, différente des
Français
réels ? C’est peu probable. Croit-il que le corps électoral français
147
est peu probable. Croit-il que le corps électoral
français
a fait preuve d’une égale maturité depuis 150 ans, la sagesse des pèr
148
On peut l’imaginer, mais non pas le vérifier. La
France
réelle, depuis 150 ans : celle de Napoléon en 1808, de la Restauratio
149
aiment les chiens et les surhommes. » Si donc les
Français
veulent un roi, c’est qu’ils cèdent au mirage du « Grand Un », à l’at
150
t encore. Problème particulier d’une monarchie
française
. — Personne ne peut douter que la Ve République soit une forme de mon
151
ces fureurs œdipiennes que réveille au cœur d’un
Français
le moindre rappel apparent de tant de Pères distants, orgueilleux et
152
de Gaulle n’est-il pas celui d’instaurer dans une
France
anticléricale et catholique un type de monarchie qui, jusqu’ici, n’a
153
demain ? aq. « Sur le vocabulaire politique des
Français
(Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 93, novembre 1958,
154
omas Mann, en passant par le romantisme allemand,
français
et anglais, on sait assez la fortune littéraire de cette forme d’amou
155
si que Valéry définissait le génie. La traduction
française
, par Philippe Jaccottet (4 volumes, Éditions du Seuil), s’intitule :
156
lheureuse ? Erreur sur l’Allemagne, erreur sur la
France
, erreur sur leurs relations actuelles, erreur sur la jeunesse de l’un
157
d et sur le pacifisme actuel de certains colonels
français
, erreur sur l’Europe et sa situation dans le monde présent, erreur su
158
J’ai dû expliquer l’autre jour encore à une jeune
Française
de vingt ans (fiancée d’un officier retour d’Algérie, où il avait aus
159
aline — celui que vous remerciez d’avoir sauvé la
France
et réconforté le peuple allemand en le coupant en deux tronçons. J’e
160
959, quel bonheur de pouvoir vous rappeler que la
France
et l’Allemagne ayant mis en commun non seulement leur charbon et leur
161
lle avait pour premier objectif d’empêcher que la
France
et l’Allemagne reposent leur « problème éternel » dans les termes où
162
une ampleur telle qu’aucun de nos pays, fût-il la
France
plus l’Algérie plus un bon tiers de l’Afrique, ne saurait plus rêver
163
aint-John Perse, Keyserling, C. J. Burckhardt. La
France
l’ignore encore, malgré trois traductions78 qui suffiraient à résumer
164
l’œuvre Ces premiers textes de Kassner, lus en
français
dans une précieuse et simple traduction79, lorsque j’essaie de me rem
165
dans le premier article, je crois bien, publié en
France
sur Kassner80 — « l’acuité lente de la réflexion, l’alliage précieux
166
non du point de vue littéraire comme on le fit en
France
, mais du point de vue des valeurs vitales (problème que notre xviie
167
ue in the cheek — quelle serait donc l’expression
française
? — amusé de retrouver en moi cette persistance du premier choc reçu
168
t cette œuvre difficile et mal connue (surtout en
France
) par l’un de ses aspects les plus particuliers, j’entends par sa rela
169
vert le zen qu’à partir de 1954 ! 90. Traduction
française
par Geneviève Bianquis dans Évocations et paraboles, Plon, Paris, 195
170
ragédie (1869-1872), p. 137, 207, 208, traduction
française
Mercure de France. 116. L’Origine de la tragédie, p. 190-191. 117.
171
année en Allemagne hitlérienne (comme lecteur de
français
) j’avais coutume de dire à ceux qui me questionnaient sur les motifs
172
dans son nationalisme altier. Son Iseut, c’est la
France
— il est bien près de le dire en plus d’une page de ses Mémoires, et
173
seulement aux premières phrases où il compare la
France
à la « princesse des contes… vouée à une destinée éminente et excepti
174
es susciter s’ils semblent faire défaut. Entre la
France
et lui, quand il était le plus fort — Tristan plus fort que le roi Ma
175
ujours qui sont ceux que l’on lit dans les revues
françaises
, qui, très généralement, donnent les noms d’auteurs, et c’est tout. (
176
t été enregistrées. Tous les Anglais ont honni la
France
parce qu’elle leur refusait quelque chose dont la majorité d’entre eu
177
pe des patries »134, pas plus que d’une « Algérie
française
». Et c’est lui qui invoque maintenant le traité de Rome, qu’il se bo
178
upranationale ou n’est rien. Le veto brutal de la
France
implique au contraire une relance de la construction politique, ou n’
179
de dire qu’il a bien disposé les esprits, hors de
France
, à se faire complices de ses desseins cachés. En vérité, c’est aux mo
180
arle ainsi, fait partie de l’Europe autant que la
France
, la Pologne, l’Espagne, ou la Suisse. Mais nous sommes tous aux prise
181
et égard. b) L’Europe unifiée à l’image de l’État
français
, c’est-à-dire culturellement uniformisée et administrativement centra
182
e de l’Europe des nations unitaires sur le modèle
français
, promises aux guerres nationalistes et coloniales, seule la Suisse ré
183
ionner d’une manière autonome, et l’on propose en
France
le chiffre de six millions : il coïncide, par hasard, et pour l’insta
184
brusquerie, d’accents qui ont fait rire toute la
France
(mais par Grock et Michel Simon), et souvent, chez un homme du peuple
185
ement aimé. L’Europe centrale, les États-Unis, la
France
surtout. J’ai dit un jour de la France : c’est le pays du monde dont
186
s-Unis, la France surtout. J’ai dit un jour de la
France
: c’est le pays du monde dont je préfère me plaindre. La Suisse est l
187
sa rencontre. Je n’ai pas connu d’autre écrivain
français
qui ait eu, de loin, pareil sentiment de la nature. Pourtant, on l’im
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xtes par jour : « La voix de l’Amérique parle aux
Français
», et j’avais deux équipes d’« announcers » qui les lisaient en alter
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r arbitre. Rendez-vous fut fixé dans un petit bar
français
pour le dîner du lendemain. J’y vais à l’heure, Marcel est déjà là, p
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et publiées en 1946 dans des journaux américains,
français
, hollandais, norvégiens, italiens, argentins. be. « Marcel Duchamp m
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x USA, et je m’installais près de Genève, mais en
France
, à Ferney-Voltaire, quand je reçus la visite d’Alexandre Marc : il m’
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ux jours plus tard, le soir, c’est un journaliste
français
qui se présente, Raymond Silva, secrétaire général de l’UEF, et il vi
193
», non seulement pour l’équilibre des productions
française
et allemande (charbonnières et métallurgiques), mais pour la producti
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25) des représentants des groupes fédéralistes de
France
, d’Italie, de Belgique, de Hollande, de Danemark et de Grande-Bretagn
195
e retrouvaient à Montreux, Italiens et Allemands,
Français
, Bénéluxiens. Enfin, derrière la pensée de la plupart des résistants,
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veillants témoins d’un mariage de raison entre la
France
et l’Allemagne. Churchill avait fondé tôt après l’United Europe Movem
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l’United Europe Movement de Churchill, du Conseil
français
pour l’Europe unie (Dautry, Reynaud, Ramadier et André Siegfried), et
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igé et obtenu que son comité anglais et le comité
français
aient chacun une voix, tout comme la Ligue économique et l’UEF, cette
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face à quelques anciens ministres britanniques et
français
très inégalement assurés de leur droit de parler au nom de l’avenir…
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des trois chefs de gouvernement démo-chrétiens de
France
, d’Allemagne et d’Italie, la naissance d’une Haute Autorité du charbo
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’ensemble des mesures visant à relever l’économie
française
. 154. On ignore trop souvent ce fait, décisif à mes yeux, que les dé
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za, ministre des Affaires étrangères, prononça en
français
le discours inaugural, dans l’ancienne salle des Faisceaux, devant un
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s de Paris et de Madrid, forçant les uns à parler
français
, les autres à parler espagnol. On parle provençal sur les deux rives
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es du Rhône, allemand sur les deux rives du Rhin,
français
sur les deux versants du Jura et italien (ou allemand de nouveau) sur