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elques milliers d’arrivés. Déjà certaine jeunesse
française
cesse de confondre réalisme et combine ; cesse de croire par exemple
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nnées dans les jeunes groupes révolutionnaires de
France
et de Belgique, dans la revue Esprit , et dans les cercles de L’Ord
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cience, alors que les lois rationnelles de l’État
français
transforment aussitôt cette objection de conscience en un péril pour
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comme le disaient récemment certains socialistes
français
, « pour n’être pas pris de vitesse par les fascistes ». Aussi bien a-
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-là serait tout bonnement le vieil individualisme
français
, dont les marxistes seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe si
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: Capitalisme et Réforme. 21. La publication en
France
des écrits de Marx Sur la dialectique hégélienne ne date en effet que
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d’humanisme, on se borne trop souvent encore, en
France
, à désigner la culture gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu,
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efoucauld et de l’école des moralistes sceptiques
français
. Toutes les hypocrisies que ces moralistes ont décelées dans nos beau
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e Une question mal posée Si le fascisme en
France
n’existait pas, l’antifascisme l’aurait inventé. L’antifascisme est e
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me comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en
France
. Nous nous élevons contre une méthode de gouverner imaginairement tra
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it ni ne prétend savoir ce que serait un fascisme
français
, mais nous ne dénonçons qu’avec plus d’éloquence ce que nous baptison
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triomphe de l’antifascisme s’appelle le fascisme
français
. Cette hypothèse n’est pas gratuite. Elle s’appuie sur deux constatat
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ie sur deux constatations : 1° L’antifascisme, en
France
, ignore la véritable nature de son adversaire. 2° Les politiciens ant
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sions les plus propres à la naissance du fascisme
français
. Où faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace
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ndications En décembre 1932, la Nouvelle Revue
française
publiait un ensemble de témoignages rédigés par de jeunes écrivains m
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sible de définir une cause commune de la jeunesse
française
, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité
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emières lignes de force d’une nouvelle révolution
française
. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
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ns qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en
France
la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays
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vivante en ce pays ? La violence des communistes
français
reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur
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ligne des forces révolutionnaires profondes de la
France
. Cette révolte de la personne, c’est la révolte de 89, dans ce qu’ell
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vent (surtout les intellectuels de gauche) que le
Français
est « passionnément attaché à l’égalité ». C’est inexact, parce qu’il
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act, parce qu’il n’y a aucune espèce d’égalité en
France
, — en France moins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le Fran
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’il n’y a aucune espèce d’égalité en France, — en
France
moins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le Français est pass
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ins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le
Français
est passionnément attaché à la revendication de l’égalité, et d’autan
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plus tyranniquement hiérarchisées et honorées. Le
Français
est l’être le plus « social » du monde. On l’admet volontiers, mais i
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usqu’à un certain point. Tout cela est éminemment
français
. L’Allemand par exemple enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a
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enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout
Français
pour les allusions, les tournures de langage convenues, les « façons
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mettent ou qui remettent chacun à son rang. Et le
Français
veut bien se vanter d’une telle finesse. Jusqu’au moment toutefois où
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son idéal, car rien n’est plus contradictoire. Le
Français
moyen, né social, et décidé à le rester, a besoin d’affirmer hautemen
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s voyez grandir dans les nouvelles générations de
France
et d’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel Ordre européen ? A
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3.Groupements personnalistes Le drame de la
France
politique, c’est la carence du socialisme véritable. L’esprit parleme
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rlementaire a détourné la tradition du socialisme
français
de ses buts proprement sociaux. Il a fait de la « gauche » un parti n
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848. Mais le monde a changé depuis. Le socialisme
français
porte deux tares qui l’empêcheront toujours d’agir et de créer : la m
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ystique parlementaire et le marxisme — l’une trop
française
, au mauvais sens du terme, l’autre trop étrangère au génie du pays. C
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r le monde moderne et la situation concrète de la
France
en termes révolutionnaires et politiquement créateurs. Devant cette i
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mportation récente. Il ne faut pas oublier que la
France
est le pays qui a vu le plus grand nombre de révolutions depuis cent-
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t qu’elle apparaisse aux yeux du monde entier, la
France
possède une tradition révolutionnaire unique en Europe, tradition qui
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nt pas à tuer le proudhonien qui se cache en tout
Français
sain, c’est sur cet élément que l’on peut fonder raisonnablement l’es
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qui sera le prophète d’une révolution réellement
française
et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au nom des droits de la pe
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ste, seule vivante encore que peu visible dans la
France
d’aujourd’hui, que se placent les « groupes personnalistes ». Anticap
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e préjugé le plus nocif de la mentalité politique
française
. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la critique des mé
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gé, si profondément enraciné dans le sentiment du
Français
moyen, si stérile, si stérilisant, si peu réaliste, si vainement irri
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dications que publiait en 1932, la Nouvelle Revue
française
, manifesta pour la première fois l’existence de cette « troisième for
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riale et étatiste, dont l’équipement actuel de la
France
doit permettre l’économie. Le travail critique de L’Ordre nouveau ,
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ienne. Plusieurs des mots d’ordre que la jeunesse
française
fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’adresse de
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ine) ; l’idée de la « mission personnaliste de la
France
», qu’à notre suite, beaucoup opposent à la mystique des masses russe