1 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
1 elques milliers d’arrivés. Déjà certaine jeunesse française cesse de confondre réalisme et combine ; cesse de croire par exemple
2 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
2 nnées dans les jeunes groupes révolutionnaires de France et de Belgique, dans la revue Esprit , et dans les cercles de L’Ord
3 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
3 cience, alors que les lois rationnelles de l’État français transforment aussitôt cette objection de conscience en un péril pour
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
4 comme le disaient récemment certains socialistes français , « pour n’être pas pris de vitesse par les fascistes ». Aussi bien a-
5 -là serait tout bonnement le vieil individualisme français , dont les marxistes seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe si
6  : Capitalisme et Réforme. 21. La publication en France des écrits de Marx Sur la dialectique hégélienne ne date en effet que
5 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
7 d’humanisme, on se borne trop souvent encore, en France , à désigner la culture gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu,
6 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
8 efoucauld et de l’école des moralistes sceptiques français . Toutes les hypocrisies que ces moralistes ont décelées dans nos beau
7 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
9 e Une question mal posée Si le fascisme en France n’existait pas, l’antifascisme l’aurait inventé. L’antifascisme est e
10 me comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France . Nous nous élevons contre une méthode de gouverner imaginairement tra
11 it ni ne prétend savoir ce que serait un fascisme français , mais nous ne dénonçons qu’avec plus d’éloquence ce que nous baptison
12 triomphe de l’antifascisme s’appelle le fascisme français . Cette hypothèse n’est pas gratuite. Elle s’appuie sur deux constatat
13 ie sur deux constatations : 1° L’antifascisme, en France , ignore la véritable nature de son adversaire. 2° Les politiciens ant
14 sions les plus propres à la naissance du fascisme français . Où faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace
8 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
15 ndications En décembre 1932, la Nouvelle Revue française publiait un ensemble de témoignages rédigés par de jeunes écrivains m
16 sible de définir une cause commune de la jeunesse française , une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité
17 emières lignes de force d’une nouvelle révolution française . Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
18 ns qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays 
19 vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur
20 ligne des forces révolutionnaires profondes de la France . Cette révolte de la personne, c’est la révolte de 89, dans ce qu’ell
9 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
21 vent (surtout les intellectuels de gauche) que le Français est « passionnément attaché à l’égalité ». C’est inexact, parce qu’il
22 act, parce qu’il n’y a aucune espèce d’égalité en France , — en France moins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le Fran
23 ’il n’y a aucune espèce d’égalité en France, — en France moins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le Français est pass
24 ins que partout ailleurs. Il faudrait dire que le Français est passionnément attaché à la revendication de l’égalité, et d’autan
25 plus tyranniquement hiérarchisées et honorées. Le Français est l’être le plus « social » du monde. On l’admet volontiers, mais i
26 usqu’à un certain point. Tout cela est éminemment français . L’Allemand par exemple enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a
27 enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Français pour les allusions, les tournures de langage convenues, les « façons 
28 mettent ou qui remettent chacun à son rang. Et le Français veut bien se vanter d’une telle finesse. Jusqu’au moment toutefois où
29 son idéal, car rien n’est plus contradictoire. Le Français moyen, né social, et décidé à le rester, a besoin d’affirmer hautemen
30 s voyez grandir dans les nouvelles générations de France et d’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel Ordre européen ? A
10 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
31 3.Groupements personnalistes Le drame de la France politique, c’est la carence du socialisme véritable. L’esprit parleme
32 rlementaire a détourné la tradition du socialisme français de ses buts proprement sociaux. Il a fait de la « gauche » un parti n
33 848. Mais le monde a changé depuis. Le socialisme français porte deux tares qui l’empêcheront toujours d’agir et de créer : la m
34 ystique parlementaire et le marxisme — l’une trop française , au mauvais sens du terme, l’autre trop étrangère au génie du pays. C
35 r le monde moderne et la situation concrète de la France en termes révolutionnaires et politiquement créateurs. Devant cette i
36 mportation récente. Il ne faut pas oublier que la France est le pays qui a vu le plus grand nombre de révolutions depuis cent-
37 t qu’elle apparaisse aux yeux du monde entier, la France possède une tradition révolutionnaire unique en Europe, tradition qui
38 nt pas à tuer le proudhonien qui se cache en tout Français sain, c’est sur cet élément que l’on peut fonder raisonnablement l’es
39 qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au nom des droits de la pe
40 ste, seule vivante encore que peu visible dans la France d’aujourd’hui, que se placent les « groupes personnalistes ». Anticap
41 e préjugé le plus nocif de la mentalité politique française . C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la critique des mé
42 gé, si profondément enraciné dans le sentiment du Français moyen, si stérile, si stérilisant, si peu réaliste, si vainement irri
43 dications que publiait en 1932, la Nouvelle Revue française , manifesta pour la première fois l’existence de cette « troisième for
44 riale et étatiste, dont l’équipement actuel de la France doit permettre l’économie. Le travail critique de L’Ordre nouveau ,
45 ienne. Plusieurs des mots d’ordre que la jeunesse française fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’adresse de
46 ine) ; l’idée de la « mission personnaliste de la France  », qu’à notre suite, beaucoup opposent à la mystique des masses russe