1
cialistes l’accablent des plus aigres ironies, en
France
surtout. Sismondi faisait remonter aux Arabes le mysticisme du sentim
3
sait que saint François d’Assise avait appris le
français
dans sa jeunesse et qu’il faisait ses délices de nos romans de cheval
4
dans la campagne, chantant à pleine voix des vers
français
… Le parfait dénuement avait fait de son corps l’humble serviteur de s
5
vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans
français
, François fit de la Pauvreté sa « Dame », et s’honora d’être son « ch
6
Otto sur le Sacré a paru jusqu’ici en traduction
française
. 94. « Minne einiget nicht. Si einigt Wol an einem werke, niht an ei
8
es. Rousseau fit boire du lait à toute la cour de
France
, et René désola plusieurs générations. C’est que pour admirer la natu
9
transmettra aux parties basses de la littérature
française
: gauloiserie, gaillardise, rationalisme polémique, misogynie curieus
10
cathares131 et par ailleurs ne font qu’adapter du
français
les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le roman de Tristan dans
11
, dont les Amadis portugais (puis espagnols, puis
français
) nous offrent le meilleur exemple au xve et au xvie siècles. Par un
12
histoire du mythe dans le Roman, au xviie siècle
français
, peut se réduire, hélas, en une formule : la mystique se dégrade en p
13
romans féeriques. Et la psychologie des écrivains
français
n’a pas cessé de se complaire dans l’élégance allégorique : voir Gira
14
ré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle
français
souffre ou bénéficie, comme on voudra, d’une première éclipse du myth
15
ronie métaphysique, qui fait défaut au romantisme
français
. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’
16
t exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en
France
n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuelle. Il y ga
17
use inconséquence… Ce qui appauvrit le romantique
français
, c’est qu’il demeure un sceptique éloquent, c’est qu’il redoute la na
18
divinisante. Rares sont toutefois les romantiques
français
qui atteignirent cette connaissance audacieuse, desséchée, exacte, et
19
et scientifique d’une sorte de folie très rare en
France
… » Stendhal baptise cette folie : l’amour-passion. ⁂ Tout le monde co
20
uin, La Porte étroite, Un amour de Swann : étapes
françaises
de la dissociation psychologique, de la dégradation de « l’obstacle »
21
rage intitulé : Remarques sur les premiers poètes
français
et les troubadours, et de trois volumes (anonymes) de mémoires sur Pé
22
férés » et qu’« elle boit volontiers du vin ». Le
Français
hausse les épaules devant de tels enfantillages. 153. On lit dans le
23
voiles… 159. Gwyon (d’où guyon : guide, en vieux
français
) c’est le Führer qui détient les secrets d’initiation à la voix divin
24
1415, Henri V d’Angleterre va à la rencontre des
Français
avant la bataille d’Azincourt. Par erreur, le soir, il dépasse le vil
25
alité morale, à l’inverse de ce qui se passait en
France
et dans les Allemagnes. Si par ailleurs, la guerre était devenue dipl
26
rès pacifique172 qu’allaient se jeter les troupes
françaises
de Charles VIII. Le tonnerre de leurs trente-six canons de bronze pro
27
es armes à feu. Au surplus, dit Guichardin, « les
Français
avaient une artillerie plus légère, et dont les pièces qu’ils appelai
28
e plus infernale qu’humaine était aussi utile aux
Français
dans les combats que dans les sièges… » Autre sujet d’effroi pour l’I
29
de gloire ni par aucun motif extérieur », l’armée
française
se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient
30
n début ! Burckhardt affirme que les dévastations
françaises
furent peu de chose en comparaison de celles commises un peu plus tar
31
rs à celui qui a le dernier écu. On entretient en
France
une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour ving
32
un génie de duplicité tout inattendu du caractère
français
. Que de grands diplomates, que de grands politiques sans nom, plus ha
33
onquérir et garantir l’indépendance des peuples :
Français
de 1792-93, Espagnols de 1804-1814, Russes de 1812, Allemands de 1813
34
ce pays, réagit aux sollicitations de l’homme. Le
Français
s’étonne des succès d’Hitler auprès de la masse germanique, mais il n
35
et du suivant sont des citations de la traduction
française
. (Paris 1932.) 167. Qu’on se reporte à notre analyse du mythe de Tri
36
urieux ouvrage d’André Monglond, Le Préromantisme
français
. 179. Je parle de cette chose abstraite et frappante, irréelle mais
37
lomon, pour ne citer que des ouvrages traduits en
français
). On va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le désespoir, contr
38
st écrite dans un dialecte intermédiaire entre le
français
et le provençal. À tous égards, elle marque la transition de l’épopée
39
ous égards, elle marque la transition de l’épopée
française
au « roman » proprement dit. L’épisode d’amour nous intéresse d’autan
40
ois avait été le disciple enthousiaste des poètes
français
(d’où son nom même). Il partageait l’engouement des Italiens du Nord