1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 arles-Quint, chez un Philippe II d’Espagne, et en France dans le parti des Guise, dans la Ligue. Plus tard, c’est ce même espr
2 une foi, une loi, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la F
3 ous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la France « mise au pas » par l’homme qui dit : « l’État, c’est moi » ; la Fran
4 par l’homme qui dit : « l’État, c’est moi » ; la France synchronisée, centralisée, déjà presque totalitaire, et vidée de ses
5 c’est-à-dire fédéraliste. Les synodes réformés de France , vers la fin du xvie siècle, préconisèrent à plusieurs reprises des
6 cratiques seulement, la Suisse, la Finlande et la France  ; et enfin trois semi-dictatures : Pologne, Hongrie et Portugal. (On
7 vinistes, même laïcisés, comme c’est le cas de la France sous la Troisième République8. Cela ne signifie pas, bien entendu, qu
8 dgenossen », ou Confédérés suisses. Les huguenots français voulaient la liberté religieuse d’abord, mais ils voulaient aussi, co
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
9 mouvement des groupes personnalistes, répandus en France et en Suisse, et vingt autres mouvements analogues, tous animés de ce
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
10 sse chez nos voisins non plus au nom de la droite française ou de la gauche allemande émigrée, mais au nom du principe fédéral qu
11 esse suisse partisane, à la manière des partisans français ou allemands, n’est plus qu’une presse d’intérêt local. Là encore, no
12 xemple on se met chez nous à l’école de la droite française et de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unit
13 ait notre valeur propre dans la culture de langue française  ; et d’autre part, en nous refusant aux contacts et aux échanges, nou
14 ontraint à formuler sa différence spécifique ? En France même, quoi de plus français — jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grima
15 férence spécifique ? En France même, quoi de plus français — jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la grimace — qu’un Barrès, constamme
16 une autre « école suisse » qui domine les lettres françaises  ; après Rousseau : Constant et Staël, et toute la petite cour de Copp
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
17 es. Il se peut que l’union déjà réalisée entre la France et l’Angleterre soit le germe d’une fédération. Il est certain que ce
18 itutions. À cet égard, le mouvement personnaliste français (surtout le groupe de l’Ordre nouveau) me paraît avoir indiqué la seu
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
19 plus ou moins contaminé par les mœurs politiques françaises . L’idée même de parti, d’ailleurs, est antisuisse, dans ce sens qu’el
20 cas, notre politique reposerait sur une faute de français , j’en suis fâché. Ce n’est pas éternelle qu’il convient de dire, mais