1 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
1 n, dans quelques mois les Russes l’auront, et les Français , ou les Danois peut-être. Et je ne connais pas un seul physicien qui
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
2 entencieux, qui rappellerait l’état de la société française à la veille de la Révolution. Tout le monde voit les abus, le danger
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
3 ffets moins directs, mais pourtant notables : les Français eussent mieux mangé, en 1944 et 1945, si les cargos alliés n’avaient
4 e Persans pour se demander : Comment peut-on être Français  ?) Je parlais d’une conscience planétaire. C’est sa nécessité qu’il f
5 s pour la première fois senti, sous le drapé d’un français riche et pur, battre le pouls mesuré de l’Asie, le cœur violent des A
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
6 in ou par choix. Croyez-vous sérieusement que les Français cesseront de parler français, de créer leur culture, et d’habiter pai
7 sérieusement que les Français cesseront de parler français , de créer leur culture, et d’habiter paisiblement leur terre, si la F
8 ture, et d’habiter paisiblement leur terre, si la France renonce un beau jour, en même temps que toutes les autres nations, à
9 es ? Et ne pensez-vous pas que si le gouvernement français n’a plus rien d’autre à faire qu’administrer le pays, il sera un meil
10 rmées purement décoratives ? Vous me direz que la France , par exemple, est entrée dans la voie de l’étatisme parce qu’elle veu
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
11 Or savez-vous ce que dit le texte grec, là où le français traduit « en un instant » ? Il dit en atomo, — dans un atome ! Et le