1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 nique et le Suisse romand, entre ce dernier et le Français . Personne n’a mieux montré pourquoi la politique se confond, chez ce
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
2 e semblait voir Rome, Carthage, l’Allemagne et la France , représentées par leurs quatre plus hautes figures, contempler la Sui
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
3 inte ? Ou bien vers l’ouest, au loin, en terre de France  ? Quelques siècles plus tard, un poète français fait dire à son héro
4 de France ? Quelques siècles plus tard, un poète français fait dire à son héros quittant l’Europe et qui s’en remémore les sais
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « La Suisse est née de la révolte de pâtres libertaires contre le despote autrichien »
5 hefs des vallées alpestres, que Bonaparte ne sera Français aux yeux des Corses. Il n’y a pas, en cette fin du xiiie siècle, de
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Le pacte de 1291 a fondé la Suisse »
6 fédérale. Il est aussitôt traduit en allemand, en français , en hollandais, et connaît vingt-neuf rééditions jusqu’au milieu du x
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
7 leurs triomphes répétés sur la Bourgogne, dont la France et l’Autriche n’avaient pu venir à bout, puis sur l’empereur lui-même
8 onales des Alpes. En 1513, ils remportent sur les Français soutenus par les lansquenets allemands l’éclatante victoire de Novare
9 l donne l’ordre d’avancer contre l’artillerie des Français , cependant que mugit lugubrement le cor d’Uri. La retraite lente et s
10 aite du sang. Les troupes suisses au « service de France  » n’étaient nullement des corps de mercenaires. La Diète avait signé
11 Les premiers souverains alliés furent les rois de France . Le régiment Pfyffer, recruté à Lucerne, sauva Charles IX et sa cour
12 dre. Et c’est pourtant à ce glorieux « service de France  » que remonte le dicton : « Point d’argent, point de Suisses. » Il ap
13 jà Biaise de Montluc. Et comme un prince royal de France disait un jour au général des Suisses : « Avec l’or que nous vous avo
14 : « Avec le sang que nos hommes ont versé pour la France , on pourrait remplir un canal allant de Bâle à Paris. » Mais on trouv
15 Neuchâtelois combattent à Rossbach aux côtés des Français contre leur prince Frédéric II. En 1704, sur la place de Zoug, on voi
16 , on voit le général de Zurlauben enrôler pour la France en même temps que le général de Reding proclame les offres du duc de
17 . En 1815, les régiments suisses au service de la France reçoivent l’ordre de rentrer au pays. Et il est vrai que, dès 1816, l
18  : ainsi de l’armée Bourbaki en 1871, du IVe C.A. français et d’une division polonaise en 1940, et de plusieurs milliers de comb
19 ssion d’Espagne, il y avait vingt mille hommes en France seulement, treize mille en Hollande, quatre-mille en Savoie, trois-mi
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
20  non sans provoquer des révoltes —, mais il était Français , chef d’Église en Europe, et Genève en ce temps n’était pas encore su
21 t été conférés par des princes étrangers, surtout français , allemands et autrichiens. Mais, contrairement à la croyance devenue
22 t, plusieurs familles de la noblesse italienne ou française devenues protestantes et chassées de leurs pays. Enfin, dans le pays
23 ce rare d’influences italiennes, autrichiennes et françaises , dans un petit pays d’une grande violence de mœurs. Et l’admirable es
24 urs locaux, comtes du Saint-Empire et généraux en France , en Espagne, en Sardaigne ; à Schwyz, où toutes les grandes maisons à
25 mme au temps de la résistance contre l’occupation française  ; en Appenzell enfin, où les cinq grandes maisons bourgeoises des Zel
26 européens aux prises hors de nos frontières, — le français , l’autrichien, le savoyard, l’espagnol ou le prussien, selon les allé
27 Fröhlich, commandant des Suisses au service de la France , n’était pas noble, et il répondit que non. Interrogé ensuite si le c
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
28 ues, n’hésitaient pas à se lier à la Savoie, à la France ou à l’Espagne. Les succès alternés des deux partis, jamais définitif
29 iète. La chute de l’ancienne Suisse, l’occupation française , puis la libération du territoire par les armées de l’Autriche amenèr
30 œur l’acte de neutralité, qui arrangeait mieux la France .) Il faut reconnaître aussi que les guerres nationales inaugurées par
31 était passé où les cantons pouvaient opposer à la France , à la Bourgogne ou à l’empereur Maximilien des troupes égales en nomb
9 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
32 soumis et pillés, deux d’entre eux annexés par la France , et tous unifiés par la force. La volonté de rester soi-même, qui éta
33 publique helvétique, « une et indivisible », à la française . Faut-il attribuer ce désastre aux régimes patriciens qui régnaient d
34 fit sa perte. En fait, c’est le choc de l’attaque française , venant de l’extérieur, accident de l’Histoire bien plus qu’aboutisse
35 ici pour nous demander si, avant le coup de force français créant la République indivisible, il existait vraiment une Suisse, un
36 pas moins une idée exaltante. Rousseau fuyant la France absolutiste court vers « la Suisse » pour y trouver refuge : En entr
37 Suisse Voltaire », bien que ses terres soient en France . Idée plus que réalité instituée, la Suisse d’alors est assez compara
38 hez ses voisins. (Ses successeurs à la tête de la France , au xxe siècle, imposeront dans le même dessein une formule fédérale
39 bles de s’entendre pour pratiquer à l’égard de la France une politique douanière commune, se faisaient la guerre économique le
40 genevois, avant de devenir ambassadeur et pair de France , et de mourir assassiné, chef du gouvernement pontifical de Pie IX, e
10 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
41 rise à l’extérieur, et notamment chez nos voisins français , épris de logique et centralisateurs. Un Français cultivé et qui se d
42 français, épris de logique et centralisateurs. Un Français cultivé et qui se demande quel est le « vrai » sens du mot fédéralism
43 de rompre l’unité nationale et de transformer la France en une fédération de petits États. « Aux jacobins, on agita gravement
44 ers, Histoire de la révolution, chap. I. Pour un Français , la cause est entendue : fédéraliste égale sauvage, ou traître. Pour
45 s le nom de Kanton. C’est à partir de la conquête française créant une République indivisible qu’elles se virent toutes réduites
46 mesures proposées et non pas, comme on ferait en France , sur les incidences partisanes. Je suis frappé aussi de la facilité d
47 de l’Europe, à Strasbourg, je rencontre un député français (plusieurs fois ministre depuis) et qui est membre du comité chargé d
48 t pas du tout l’équivalent de la Chambre Haute en France et en Italie, ni de la Chambre des Lords. Il ne ressemble qu’au Sénat
49 ibunal fédéral n’ont pas, comme le Conseil d’État français ou la Cour suprême des États-Unis, le droit d’examiner la conformité
50 ns de trois jours. En 1948, le critique militaire français C. Rougeron écrivait : Le colonel de Montmollin, chef de l’état-majo
51 t proprement national, comparable à celui que les Français , les Suédois, les Espagnols ou les Irlandais éprouvent à l’endroit de
52 communale et la Reconstruction de l’Europe, trad. française , 1946. 59. Fritz Fleiner, Beamtenstaat und Volkstaat, 1916. 60. Pop
53 « De la centralisation en Suisse », dans la Revue française de Science politique, vol. I, 1951. 63. Carl Doka, Schweizer Rundsch
11 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
54 enrayer cette immigration délirante. (Imaginez la France accueillant la même proportion de main-d’œuvre étrangère : 1/7 de la
55 d’élégance, le Suisse tient beaucoup plus que le Français ou l’Italien au confort matériel, aux objets et aux appareils. Il res
12 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
56 ultats : rythme de construction plus rapide qu’en France , et point de péages : les frais de construction et d’entretien seront
57 u prix de l’essence (d’ailleurs moins chère qu’en France ou en Italie). L’industrie atomique en revanche, est en retard dans c
13 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
58 dont ils jouissent à peu près seuls au monde, les Français , tandis que les déserts, les volcans, les avalanches, les raz de maré
59 tête des gens heureux », comme l’écrit un journal français . Alors que 48 % seulement des Français se disent contents de leur niv
60 un journal français. Alors que 48 % seulement des Français se disent contents de leur niveau de vie, tandis que 38 % s’en plaign
61 n, distraction ». C’est « Culture et loisirs » en France , la nuance est significative. Quant au goût de la simplicité, affiché
62 les « attitudes culturelles » de l’Autrichien, du Français ou de l’Anglais, et ce sont de tels hommes qui donnent à un pays son
63 des prétentions politiques émises d’abord par la France et l’Allemagne sur la foi de leurs penseurs romantiques. L’idée qu’il
64 t Josquin des Prés. Elle rayonne en Bourgogne, en France , et de l’Espagne à la Bohême, et redescend vers l’Italie qu’elle enri
65 les Suisses romands se rattachent à la « culture française  », on ne pense qu’à la langue française. Or celle-ci n’est nullement
66 « culture française », on ne pense qu’à la langue française . Or celle-ci n’est nullement une propriété de la nation française act
67 lle-ci n’est nullement une propriété de la nation française actuelle, à l’ensemble de laquelle elle fut imposée par un décret de
68 ançois Ier, daté de 1539. On parle encore dans la France d’aujourd’hui sept ou huit langues différentes : l’allemand, le flama
69 ire de l’arabe hier encore. En revanche, on parle français dans des provinces de quatre autres nations. De même, l’allemand ne s
70 s, par exemple, se différencient de leurs voisins français — ou en tout cas du stéréotype de la culture française — bien que par
71 çais — ou en tout cas du stéréotype de la culture française  — bien que parlant (à peu près) la même langue, je trouve ceci : 1° L
72 ouvoir central, comme ce fut le cas des provinces françaises , sous plusieurs régimes ; 3° Nous sommes de vieilles républiques fond
73 e, qui sont mondiales ; par sa langue, au domaine français  ; par sa culture enfin, aux sources variées de l’Europe antique, médi
74 commune, germaniques et anglo-saxonnes autant que françaises et latines. Et si l’on cite C. F. Ramuz contre ma thèse, faut-il rapp
75 pinisme, développe des banques, prête Necker à la France et prépare l’idéologie qu’adoptera la Révolution, dans sa première ph
76 une peinture suisse. Quel est le plus grand poète français  ? « Hugo, hélas ! », répondait André Gide. Le plus grand peintre suis
77 ne le diraient plus aujourd’hui. Et les critiques français l’ont ignoré longtemps : je ne sais s’ils répareront jamais cette inj
78 plus entendre parler d’eux. Il s’est fait citoyen français . Ses rares interviews le révèlent très amer : personne n’a voulu le c
79 isciples, dans le monde entier. Il a construit en France la plus belle église du siècle, Ronchamp ; en Inde une capitale, Chan
80 délimitée par les écoles italiennes et flamandes, françaises et austro-allemandes, qui ont fait presque toute la grande musique du
81 yzerdütsch, si drôles chez un homme de fin parler français , cette connaissance intime des mœurs, des réflexes, de la Stimmung du
82 tu n’auras que deux mois de service militaire, en France deux ans. » Après quoi toute sa vie se passe à Paris. Mais ce ne fut
83 écrivains font partie du domaine allemand, ou du français , ou de l’italien, voilà qui me paraît réjouissant, et qui compense le
84 phénomène bizarre comme l’eût été dans le domaine français une école suisse centrée sur Genève ou Lausanne, dont le Coppet de Mm
85 une langue convenue, la langue de la littérature française , qui se distingue depuis des siècles de celle de l’usage quotidien ;
86 ein de rythmes expressifs, il parle plutôt mal un français très courant. Il n’y a pas lieu de déplorer ses helvétismes ou celtis
87 étesté la qualification d’écrivain « d’expression française  » accolée aux auteurs nés en Suisse romande. On dirait qu’il s’agit d
88 langue suisse, mais choisiraient de s’exprimer en français quand ils écrivent un texte à publier. Personne en revanche n’aurait
89 der qu’un bon enseignement de la rhétorique, à la française , délie les langues et les esprits, loin de se mettre à l’école de Par
90 t l’école d’Avignon de peintres italiens, l’opéra français de Lully, et ainsi de suite à l’infini. À Genève, Stravinsky n’eût ri
91 romands, jusqu’à Ramuz, se distinguent des romans français , anglais ou russes des mêmes époques par la gravité du propos, le déd
92 s temps », écrivait-il à son excellent traducteur français Charles Baudouin. Et de même, au critique hongrois Albert Gyergyai qu
93 roublantes. Ces deux poètes ont fait la guerre en France — tradition du service étranger. Cendrars y perdit son bras droit. Ap
94 qui, par la « trouée de Coppet », révéleront à la France les génies de Weimar et les grands philosophes de la Souabe. Vers le
95 tels Gonzague de Reynold ou Albert Béguin que la France devra de connaître, traduits non seulement dans sa langue mais dans u
96 et les Français de Béat de Muralt 107 jusqu’à La France à l’heure de son clocher d’Herbert Lüthy, en passant par De l’Allemag
97 ris. À 34 ans, il refuse une chaire au Collège de France , préférant rester Suisse, et rentre à Genève où il enseigne, jusqu’à
98 ark 1,43 8. États-Unis 0,41 3. Autriche 1,19 9. France 0,40 4. Pays-Bas 1,15 … … 5. Suède 1,13 … … 6. Allemagne 0,71 R
99 ses. Celles de Genève, Lausanne et Neuchâtel sont françaises et marquées par l’esprit protestant ; celle de Fribourg, catholique e
100 e allemande, mais on y donne de nombreux cours en français et en italien. (Lucerne annonce son intention de créer une huitième u
101 oints de comparaison l’éducation américaine et la française , il apparaît que la Suisse, ici comme ailleurs, suit la voie médiane.
102 ans les programmes suisses que ce n’est le cas en France , mais les sports y sont moins envahissants qu’en Amérique120. En géné
103 pas du « gavage intellectuel » dont se plaint le français . Moins libre et turbulent que le premier, moins brillant et délié d’e
104 alliances étrangères avec Rome, l’empereur, ou la France , pour assurer les droits de leur minorité. C’est Zwingli qui a donné
105 ion des treize cantons. Et l’œuvre du réformateur français , qu’elle adopte, va rayonner dans toute l’Europe, et plus tard en Amé
106 e l’observateur de ce pays. Quand un homme d’État français dit d’une œuvre, d’un produit, d’une doctrine : « Voilà qui est bien
107 un produit, d’une doctrine : « Voilà qui est bien français  ! » on entend : Voilà qui est excellent, typique du premier pays du m
108 mesquine d’envisager les choses. L’intellectuel français approuve en principe tout ce qui est français, sauf le régime au pouv
109 uel français approuve en principe tout ce qui est français , sauf le régime au pouvoir (quel qu’il soit). L’intellectuel suisse,
110 ient le reproche qu’ils devinaient chez le voisin français par des outrances verbales contre l’Allemand, ou vice versa. C’est al
111 en temps de guerre un enfant allemand, un enfant français , et de devenir ainsi, par-dessus le marché, un bienfaiteur de l’human
112 je trouve 30 Neuchâtelois et 34 Européens surtout Français , mais pas un seul Suisse d’un autre canton. 85. George Mikes, Switze
113 ais pas en Suisse. 93. Ouvrage refusé partout en France , publié en allemand en 1899, et dont la première édition française n’
114 en allemand en 1899, et dont la première édition française n’a paru qu’en 1963. 94. L’afflux de la main-d’œuvre transalpine exp
115 ode : l’allemand gagne 1,7 %, l’italien 2 % et le français perd 1,7 %. 95. Étienne Le Gal (Écrivez ? n’écrivez pas ? Paris, 192
116 par l’auteur comme décisif pour tout ce qui parle français . 96. L’école n’est pas seule responsable, bien sûr, mais c’est elle
117 Monseigneur romain que les farouches républicains français par une reine d’Angleterre en visite à Paris. 128. Je lis dans une é
14 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
118 et égard. b) L’Europe unifiée à l’image de l’État français , c’est-à-dire culturellement uniformisée et administrativement centra
119 e de l’Europe des nations unitaires sur le modèle français , promises aux guerres nationalistes et coloniales, seule la Suisse ré
120 ionner d’une manière autonome, et l’on propose en France le chiffre de six millions : il coïncide, par hasard, et pour l’insta
121 brusquerie, d’accents qui ont fait rire toute la France (mais par Grock et Michel Simon), et souvent, chez un homme du peuple
122 ement aimé. L’Europe centrale, les États-Unis, la France surtout. J’ai dit un jour de la France : C’est le pays du monde dont
123 s-Unis, la France surtout. J’ai dit un jour de la France  : C’est le pays du monde dont je préfère me plaindre. La Suisse est l
15 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
124 l’occasion d’une journée d’émissions de la radio française sur la Suisse romande, une journaliste s’avisa de « présenter » le su
125 à la demande d’un éditeur de Paris pour un public français qui connaît peu la Suisse, et dans ce peu, presque tout est cliché. J
126 les. Ce qui me ramenait à la Suisse, telle que la France seule me l’avait fait comprendre par la vertu didactique du contraste
127 ie toute logique, et surtout de l’expliquer à des Français non seulement cartésiens mais jacobins dans l’âme, que je me vis cont
128 s ici et là selon les vœux de mon premier éditeur français . Pour le reste, on se reportera aux ouvrages autorisés2. Quant à mon
129 aleur achevée ou sa vertu très haute. 2. Voir en français La Suisse romande au cap du xxe siècle, par Alfred Berchtold ; en it
130 Westwind, n’a malheureusement pas d’équivalent en français sur les auteurs alémaniques.