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cialistes l’accablent des plus aigres ironies, en
France
surtout. Sismondi faisait remonter aux Arabes le mysticisme du sentim
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sie Mineure et les Balkans jusqu’à l’Italie et la
France
, apportant sa doctrine ésotérique de la Sophia-Maria et de l’amour po
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posée à l’Église de Rome63, envahit rapidement la
France
, de Reims au Nord et des confins de l’Italie jusqu’à l’Espagne, pour
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toute nouvelle de poésie naît dans le midi de la
France
, patrie cathare : elle célèbre la Dame des pensées, l’idée platonicie
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ol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine la lira en
français
, dans une nouvelle traduction du persan faite sur une ancienne versio
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cutables de manichéisme. Selon l’école néocathare
française
, les hérétiques du xiie siècle auraient connu une version non amendé
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siècle. Gottfried était un clerc, qui lisait le
français
(il cite souvent des vers de Thomas dans son texte), et qui se passio
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tes « historiques ». On condamna ses doctrines en
France
dès le xie siècle, à Orléans, dans le Poitou, le Périgord et l’Aquit
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! 90. Le Tristan et Iseut de Thomas, traduction
française
par J. Herbomez et R. Beaurieux, 1935. 91. Il faudrait lire à ce suj
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sait que saint François d’Assise avait appris le
français
dans sa jeunesse et qu’il faisait ses délices de nos romans de cheval
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dans la campagne, chantant à pleine voix des vers
français
… Le parfait dénuement avait fait de son corps l’humble serviteur de s
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vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans
français
, François fit de la Pauvreté sa « Dame », et s’honora d’être son « ch
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Otto sur le sacré a paru jusqu’ici en traduction
française
. 102. « Minne einiget nicht. Sie einiget wohl an einem Werke, nicht
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Nuit par le Jour dans sa Philosophie. (Cf. trad.
française
par H. Corbin dans Hermès, I, 1938.)
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es. Rousseau fit boire du lait à toute la cour de
France
, et René désola plusieurs générations. C’est que pour admirer la natu
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transmettra aux parties basses de la littérature
française
: gauloiserie, gaillardise, rationalisme, polémique, misogynie curieu
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cathares138 et par ailleurs ne font qu’adapter du
français
les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le Roman de Tristan dans
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s, dont les Amadis portugais puis espagnols, puis
français
, nous offrent le meilleur exemple au xve et au xvie siècle. Par un
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histoire du mythe dans le Roman, au xviie siècle
français
, peut se réduire, hélas, en une formule : la mystique se dégrade en p
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romans féeriques. Et la psychologie des écrivains
français
n’a pas cessé de se complaire dans l’élégance allégorique : voir Gira
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ré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle
français
souffre ou bénéficie, comme on voudra, d’une première éclipse du myth
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ronie métaphysique, qui fait défaut au romantisme
français
. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’
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t exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en
France
n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuelle. Il y ga
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use inconséquence… Ce qui appauvrit le romantique
français
, c’est qu’il demeure un sceptique éloquent, c’est qu’il redoute la na
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divinisante. Rares sont toutefois les romantiques
français
qui atteignirent cette connaissance audacieuse, desséchée, exacte, et
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et scientifique d’une sorte de folie très rare en
France
… » Stendhal baptise cette folie : l’amour-passion. ⁂ Tout le monde co
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uin, La Porte étroite, Un Amour de Swann : étapes
françaises
de la dissociation psychologique, de la dégradation de « l’obstacle »
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rage intitulé : Remarques sur les premiers poètes
français
et les troubadours, et de trois volumes (anonymes) de mémoires sur Pé
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férés » et qu’« elle boit volontiers du vin ». Le
Français
hausse les épaules devant de tels enfantillages. 160. On lit dans le
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acte. 165. Gwyon (d’où guyon : guide, en vieux
français
) c’est le Führer qui détient les secrets d’initiation à la voie divin
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1415, Henri V d’Angleterre va à la rencontre des
Français
avant la bataille d’Azincourt. Par erreur, le soir, il dépasse le vil
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alité morale, à l’inverse de ce qui se passait en
France
et dans les Allemagnes. Si par ailleurs, la guerre était devenue dipl
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rès pacifique176 qu’allaient se jeter les troupes
françaises
de Charles VIII. Le tonnerre de leurs trente-six canons de bronze pro
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Arioste contre les armes à feu. Au surplus, « les
Français
avaient une artillerie plus légère, et dont les pièces qu’ils appelai
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e plus infernale qu’humaine était aussi utile aux
Français
dans les combats que dans les sièges… ». Autre sujet d’effroi pour l’
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de gloire ni par aucun motif extérieur », l’armée
française
se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient
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n début ! Burckhardt affirme que les dévastations
françaises
furent peu de chose en comparaison de celles commises un peu plus tar
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rs à celui qui a le dernier écu. On entretient en
France
une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour ving
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un génie de duplicité tout inattendu du caractère
français
. Que de grands diplomates, que de grands politiques sans nom, plus ha
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onquérir et garantir l’indépendance des peuples :
Français
de 1792-1793, Espagnols de 1804-1814, Russes de 1812, Allemands de 18
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licitations de l’homme. J’écrivais en 1938 : « Le
Français
s’étonne des succès d’Hitler auprès de la masse germanique, mais il n
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et du suivant sont des citations de la traduction
française
. (Paris, 1932.) 172. Je serais assez tenté de voir dans la fonction
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urieux ouvrage d’André Monglond, Le Préromantisme
français
. 183. Je parle de cette chose abstraite et frappante, irréelle mais
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st écrite dans un dialecte intermédiaire entre le
français
et le provençal. À tous égards, elle marque la transition de l’épopée
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ous égards, elle marque la transition de l’épopée
française
au « roman » proprement dit. L’épisode d’amour nous intéresse d’autan
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urait été latinisé en fercia, puis altéré par les
Français
en fierce, d’où selon certains : Vierge. En Russie au contraire, le m
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ois avait été le disciple enthousiaste des poètes
français
(d’où son nom même). Il partageait l’engouement des Italiens pour les
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es. (L’expression « avoir un béguin » signifie en
français
moderne « être coiffé de quelqu’un », être amoureux.) Les béguines, c
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ers (milieu du xiiie siècle) ont été traduits en
français
, annotés et remarquablement introduits par le Frère J.-B. P…, en 1954
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emier vers semble traduit d’un poème provençal ou
français
… À la lisière des Flandres se trouvaient alors en effet des centres i
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un jeune lieutenant-colonel qui vient d’écrire la
France
et son armée, livre très urgent, semble-t-il211. Soulagé, je me mets
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ud, bien avant d’être « mises en annexe » par les
Français
, il y a sans doute, dès l’origine de la cortezia du Midi et des légen
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octrine, car cette distinction choque « un esprit
français
habitué à rechercher dans les ouvrages qu’il étudie la cohérence inti
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-ce au nom de cette « cohérence », ou de l’esprit
français
, ou du dogme, que l’intrépide chanoine n’hésite pas à écrire : « Il n
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t des troubadours et ce n’est pas la joie au sens
français
du mot. Je crains que le contraste absolu que l’on peut établir ici e
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Ventadour, elle donnera au monde anglo-normand et
français
, puis champenois, son fils Richard Cœur de Lion, bon troubadour, ses
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rince le plus puissant sur les terres qu’on nomme
France
aujourd’hui. Tous ses oncles sont ducs ou rois, ses cousines et ses t
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me (1145) cette hérésie qui est descendue du Nord
français
(Arras, Reims, Orléans), par le Poitou, vers le comté de Toulouse, le