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eau. » La situation est-elle plus réjouissante en
France
? Et ne faut-il pas craindre que certaines tentatives de restauration
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culture ? Le mot culture évoque dans l’esprit du
Français
moyen l’idée de l’université, de la Bibliothèque nationale et des œuv
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premier chapitre en a paru dans La Nouvelle Revue
française
de décembre 1931. 7. Il est curieux de noter qu’à la page 36 de son
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ançon de son orgueil rationaliste. Certaine élite
française
enthousiasmée par l’idéal d’exportation de l’URSS est en train de com
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Charles X faire appel à la « juste confiance des
Français
» et à « l’amour qu’ils ont toujours montré pour leur roi »14, la Cha
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resse fameuse « les sentiments et la raison de la
France
». La Révolution est achevée : son principe est passé au rang de lieu
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royale et qualifié comme tel de clericus, « parle
français
» au plus grand clerc du monde, il fonde la nouvelle mesure, il inaug
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es archéologiques. 29. « Supplique du pueuble do
France
au roy contre Boniface. » 30. Dès 1254, on trouve un acte diplomatiq
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n trouve un acte diplomatique important rédigé en
français
: la renonciation de Jean et de Blanche de Bretagne au trône de Navar
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uden ! Nous ferons mieux que l’Amérique ! Achetez
français
! Passez vos vacances à la mer ! C’est avec ça qu’on fait les bons fa
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XILa mesure nationale-socialiste L’élite
française
s’est fait depuis quelques années une géographie de l’esprit dont le
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pe telle que l’URSS se trouverait située entre la
France
et l’Allemagne. En fait, et qu’elle le veuille ou non, l’URSS met psy
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ologiquement un continent de malentendus entre la
France
et ses voisins réels. Il a paru en France nombre d’ouvrages excellent
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ntre la France et ses voisins réels. Il a paru en
France
nombre d’ouvrages excellents sur l’œuvre culturelle des Russes. Beauc
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très paradoxale cette similitude d’ignorance. La
France
, j’allais dire la jeunesse de la France, aurait pourtant tout intérêt
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ance. La France, j’allais dire la jeunesse de la
France
, aurait pourtant tout intérêt à suivre d’aussi près qu’il est possibl
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mblait beaucoup à celle qu’une seconde révolution
française
aurait à surmonter, et cela d’où qu’elle vienne et quoi qu’elle veuil
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rossièrement les conditions qui s’imposeraient en
France
à toute révolution de masses (qu’elle soit fasciste ou bolchéviste)47
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cessairement défaut à toute action de ce genre en
France
: et c’est le facteur national qui a donné au NSDAP non seulement la
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le prestige d’un destin. On ignore à tel point en
France
l’importance capitale de ce fait, que l’on confond sans le moindre sc
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est question de l’Allemagne. C’est que la nation
française
existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement qu’elle tro
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, à côté d’elle, la volonté d’être une nation. Un
Français
qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être « Français d
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ame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être «
Français
d’abord », c’est un monsieur qui exagère, c’est un chauvin, et en tou
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« Vive la Nation ! » de Valmy… C’est pourquoi le
Français
moyen traduit national-socialisme par nationalisme. Il se condamne ai
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itement absurde aux yeux du plus grand nombre des
Français
, n’allons pas la chercher plus loin que dans le triomphe même d’Hitle
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nde. Qu’on ne dise pas que cela est impensable en
France
, sans se rappeler que ce fut un jour mieux que pensable : les soldats
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e nationalisme et de socialisme que la traduction
française
du terme nous invite à imaginer. Il exprime en une seule formule l’as
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é les racines qu’il plonge dans le xviiie siècle
français
, c’est encore un mot allemand qui le résume le plus exactement : Dies
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moins à prolétariat et à territoire surpeuplé (la
France
est plus grande que l’Allemagne, et compte un tiers d’habitants en mo
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ionale » contre l’esprit de la Révolution. Si les
Français
sont nationaux, c’est parce qu’ils sont les descendants des jacobins.
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s des critiques qu’on leur adresse d’ordinaire en
France
, au nom de quelques lieux communs plus vénérables que vivants. L’anar
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d’une certaine facilité sénile, dont la jeunesse
française
n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictatu
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en plus artiste et bien moins « politique » qu’en
France
, l’opposition s’est fait sentir dès le début. La résistance des unive
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les s’en vantent d’ailleurs de moins en moins. En
France
, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, en Scandinavie, il n’est ques
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tations de la scolastique positiviste, surtout en
France
, c’est à cause de la haine secrète qu’ils vouent à toute espèce de po
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mplement actuelle. (La virtuosité des philosophes
français
est la plus remarquable dans cet ordre. Ce sont de véritables Prêtres
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pend aujourd’hui de l’attitude de quelques pays —
France
, Angleterre, Suisse, Belgique, Hollande — qui disposent encore du rec
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liberté. Il serait temps, en particulier, que la
France
renoue sa vraie tradition, qui est une tradition d’initiatives et de
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c’est une tâche révolutionnaire qui s’impose à la
France
actuelle : non pas seulement pour le salut de l’Occident, ou comme di
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personnels ou sociaux. L’élite intellectuelle, en
France
, pressent déjà que son affadissement vient de ce qu’elle a perdu le c
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enser. On serait parfois tenté de souhaiter qu’en
France
l’activité de l’esprit redevienne passible de prison : cela rendrait
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ale actuelle. Pour me borner à ce qui est paru en
français
: Renouvier (Du Personnalisme), Maritain (Du régime temporel et de la
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t été vertement dénoncé par des « intellectuels »
français
. […] Pour qu’une pensée s’engage dans le réel, il ne faut pas ni ne s
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dès qu’une menace se précise contre les libertés
françaises
! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de faire un fascisme.
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stes — et signifie encore pour beaucoup de jeunes
Français
— communiste, communisant ou au moins « très à gauche ». L’engagement