1 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. I. Préhistoire du CERN
1 ul Dautry, administrateur général du Commissariat français pour l’énergie atomique, précisa et compléta le projet ; dans sa séan
2 lemande, italienne, danoise, suisse, hollandaise, française et autres ont fait pendant quarante ans. Si maintenant l’éclat de leu
3 ticle de M. Jean Thibaud, directeur de l’Institut français de physique atomique. « Dans le domaine de la physique, écrit-il, des
4 i parfaites conditions que le nouvel observatoire français de Saint-Michel de Provence et muni de télescopes et d’un équipement
5 et aux Écoles de physique de Grande-Bretagne, de France , du Danemark, d’Italie qui disposent chacune de savants de qualité ma
6 es scientifiques. Une résolution présentée par la France et le Danemark a préconisé la réunion d’une conférence de savants pou
7 n de la culture, président de séance3 ; P. Auger ( France ), directeur du Département des sciences exactes et naturelles de l’Un
8 onsiglio Nazionale delle Ricerche ; Raoul Dautry ( France ), administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique ; André
9 Commissariat à l’énergie atomique ; André George ( France ), du Commissariat à l’énergie atomique ; Max von Laue (Allemagne), pr
10 titre d’exemple, et sans engager le gouvernement français , M. Auger précise qu’une dépense annuelle de 2 millions de dollars (s
11 années) aurait probablement paru acceptable à la France , qui avait basé ses premiers calculs sur des estimations plus élevées
12 gne de l’Ouest — Autriche — Belgique — Danemark — France — Grèce — Italie — Luxembourg — Norvège — Pays-Bas — Royaume-Uni — Su
13 La Commission a entendu une jeune mathématicienne française , Mlle Morette, ancienne élève d’Oppenheimer à Princeton, qui est en t
14 mer à Princeton, qui est en train d’organiser, en France , un cours d’été de deux mois où une vingtaine de jeunes physiciens ch
15 t dessinés en rouge, l’un en Suisse et l’autre en France , de part et d’autre de la route Genève-Saint-Genis. C’est le site qui
16 de palabres, et qui a été récemment étendu — côté français — à l’occasion de la construction du « Super-CERN ». Seule, l’exterri
17 occasion du débat du 6 juillet 1954, à la Chambre française , sur la ratification de la convention pour l’établissement du CERN, l
18 l’automne 1946, le porte-parole de la délégation française auprès du Conseil économique et social des Nations unies, Henri Laugi
19 on de Genève, je reçus 3 millions de francs de la France et 50 000 francs belges. C’était assez pour faire fonctionner les gro
20 ment, il y a 25 ans, par un Conseil des ministres français que l’exposé de Robert Schuman avait comme à dessein endormi) ; ni la
21 ns fédérées. Appendice : Un débat à la Chambre française en 19547 Extraits du Journal officiel de la République français
22 Extraits du Journal officiel de la République française , Assemblée nationale, Séance du mardi 6 juillet 1954. Discussion du
23 enté sera bienfaisant pour l’avenir de la science française . » (p. 3227) Au nom du parti communiste, M. Georges Cogniot présente
24 our le CERN serait affecté à un institut purement français . Il s’élève contre le projet du CERN, « institution qui échappe à la
25 é nationale » (p. 3228). Il ajoute : « La science française est exsangue, elle a besoin d’une transfusion, et le Centre européen
26 acher l’absence totale de protection des intérêts français dans la nouvelle entreprise cosmopolite, on nous a dit beaucoup de ch
27 ous a dit et répété qu’il s’agit d’une initiative française … La vérité historique est que l’idée du Centre a été conçue en 1949 p
28 The Last Trump , Doubleday, New York, 1947. En français  : Lettres sur la bombe atomique, Brentano’s, New York, 1946, puis Ga
2 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
29 llions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français , 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore
30 lliers, président du Conseil national du patronat français (CNPF) pour étudier les aspects juridiques, financiers et fiscaux du
31 réalisées en Italie (Terracina et Sardaigne), en France (Aire-sur-l’Adour, Caen, Mane en Haute-Provence, Avignon), en Belgiqu
32 ant les explosions universitaires et autres qu’en France on appelle « les événements de mai 1968 » et qui ailleurs constituent