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qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement
français
pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
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seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le
Français
malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
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elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le
Français
, cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
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, ne change rien. En d’autres termes, le mensonge
français
n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
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mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de
Français
pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
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olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là,
France
. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
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mythes germains par excellence, — et que c’est un
Français
qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
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», — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot
français
. En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mond
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in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète
français
, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
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endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un
Français
. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe centrale.
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re que de s’abandonner d’une certaine manière. En
France
, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
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lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
Français
aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
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ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue
française
, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
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cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques
français
, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
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poches d’un uniforme au retour de la campagne de
France
.) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
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etour de la campagne de France.) Les mémoires, en
français
, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
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ouffre par le fait des menées impérialistes de la
France
, il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
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esprit « caustique » — il aime à me le répéter en
français
—, et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelq
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ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les
Français
sont terribles avec les filles ? » (je pense : comme elles sont tout
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rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques
français
, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
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nfare joua l’hymne national. Le speaker répéta en
français
: convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef
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us encore le même langage au jour de ce retour en
France
, — dans quelle France, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à
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age au jour de ce retour en France, — dans quelle
France
, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à l’érosion de l’exil, m
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Et c’est bien vrai. Nous étions trop nombreux. En
France
, en Suisse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’il y avait tr
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n’avoir pas souffert comme les autres, comme les
Français
, les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les Allemands aussi, fin
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e étonné. Principauté prussienne et canton suisse
français
; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent ans) dan
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ontagnes au nord et les rives latines au midi, la
France
à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné,
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ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse, en
France
et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrat
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âtelois, un Hollandais, deux Allemands, et quinze
Français
. (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang françai
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ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang
français
.) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Anglaise ; so
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sang français.) Mon arrière-grand-père épouse une
Française
, puis une Anglaise ; son frère, une Française, puis une Allemande. Et
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une Française, puis une Anglaise ; son frère, une
Française
, puis une Allemande. Et des trois autres branches de leur famille, au
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du xviiie siècle, deux sont en train de devenir
françaises
et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle des influence
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nait sans doute d’avoir été jadis, pour la police
française
, un dénommé « Lassagne, Neuchâtelois », vint s’enfermer au lendemain
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onnu, l’accent le plus navrant de tout le domaine
français
, de Québec à Menton, de Bruxelles à Port-Bou. Je ne vais pas m’occupe
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rt-Bou. Je ne vais pas m’occuper de nos fautes de
français
, elles sont moins graves, et je ne crois pas que nous en commettions