1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e M. de Montherlant est justement un des premiers Français qui ait compris que le but du sport n’est pas la performance, mais le
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
2 la peinture moderne » (30 octobre 1924)b Lundi soir , dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des écoles qui représ
3 ili parla des écoles qui représentent la peinture française , des débuts du xixe siècle à nos jours. Partis du classicisme de Dav
4 du classicisme de David et d’Ingres, les peintres français ont accompli, durant le xixe siècle, une exploration merveilleuse da
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
5 protestations belliqueuses. Il nous montre « des Français qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résigne
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
6 impression. C’est grand dommage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluar
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 rne » est au moins le cinquième ouvrage publié en France sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
8 nouvelle mise en servitude du peuple rustique de France  ». En effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les pa
9 n effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les paysans sont en train de redevenir serfs, serfs des syndicats e
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
10 le et inépuisable curiosité. Mais, de même que la France interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son pr
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
11 ment un étonnant esprit. Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’ab
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
12 eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vi
13 eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française  », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, octobre 1925
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
14 ’en écrire l’épopée dans Prikaz, cette traduction française de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échapp
11 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
15 ue de théologie et de philosophie, inaugura lundi soir à l’aula, devant un très nombreux public, la série des conférences qu
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
16 ttérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la rais
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
17 Au creux des couleurs assourdies d’un divan le soir , tandis que les fenêtres s’ouvraient vers le ciel de Florence… « Du s
18 mouvante encore après tant d’autres, comme chaque soir un nouveau ciel. Il l’a transcrite en brèves notations lyriques suiva
14 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
19 la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français , on descendit — ou l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pe
20 ns ces milieux, comme M. Terrisse l’avait fait le soir avant pour les milieux d’ouvriers noirs au Cap. Sans toucher à des qu
21 centaine d’étudiants et de professeurs suisses et français . Miracle qui nous fit croire un instant à la fameuse devise de la Rév
15 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
22 ideau sur une pièce inexistante. Enfin le dernier soir , l’on vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérat
16 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
23 sistances à mon gré, agir sur les choses… Vers le soir , l’ardeur tombe : agir ? dans quel sens ? Provisoirement j’étais sauv
24 premier gage du divin… Reprendre l’offensive — au soir , je m’amuserai à mettre des étiquettes sur mes actes… Déjà je sens un
17 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
25 Soir de Florence (13 novembre 1926)i Des cris mouraient vers les berges
26 vre ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme chante une plainte ino
27 s pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phras
28 s beau ciel du monde. i. Rougemont Denis de, «  Soir de Florence », La Semaine littéraire, Genève, 13 novembre 1926, p. 54
18 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
29 ir, il ne sait plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un amour réveillé l’envahit. Et Closain rencont
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
30 écembre 1926)aa Un Chinois écrit d’Europe à un Français qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du ton des Lettres persanes
31 greur, et critique avec un mépris tranquille ; le Français riposte sans conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C
20 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
32 ma jeune angoisse… Je t’ai mieux aimée ; d’autres soirs , alors qu’une symphonie de joies émanait de toute la vie : chaque cho
21 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
33 ce au rêve que ma chambre où m’attendent tous les soirs quand je rentre du bureau, les gages insupportablement familiers d’un
34 n hasard qui opère au commandement de la main. Ce soir -là, une confiance me possédait, telle que je savais très clairement q
35 yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adi
36 r quelque chose. Je suis plein de rêves, certains soirs . Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’embrasse et me rega
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
37 hardi et le plus original de la jeune littérature française . Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrents ». Génie
38 al sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France , mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. a
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
39 ortune. Urbain, fort d’une hérédité judiciaire et française , dédaigna des avances que la perte de son sens de l’éternel rendait p
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
40 age commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français , termine : … Irène. (Grasset, 1924… … y compris la Suède et la Norvèg
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
41 confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où tout ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsab
42 y a des soirs où tout ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsabilité s’empare de nous. Et nous calculons
43 ropos d’une apparition La vieille Monture 6 un soir nous apparut, lugubrement fardée, l’haleine mauvaise, édentée et tâch
26 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
44 la Faculté des lettres de Grenoble, traita mardi soir à la Grande salle des Conférences, devant un très bel auditoire, est
45 ion de l’édit, et 1685, date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclam
46 it enregistrés. Après avoir fait un tableau de la France de l’édit, victorieuse dans la guerre de Trente Ans, l’orateur expose
47 it Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les conséquenc
48 e 1685 marque une déviation dans l’histoire de la France . Déviation telle, en effet, que nous en sentons les conséquences de n
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
49 eu de chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce soir -là, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japona
50 vieux jeu avec leur baguette, pour moi qui chaque soir crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
51 ’une conférence sur le Salut de l’humanité.)   Ce soir en moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter ce manteau de fla
52 etrouver quelques pages écrites il y a un an, tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon toute vraisemblance
53 agon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie français . » Alors la voix de Rimbardp à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vi
54 aiment vous ne pouvez vous libérer de cette manie française , la politique, et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos enn
55 t blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien français  » qui s’associe à tant d’objets de votre mépris, en prenant le contre
56 que cette réaction même est ce qu’il y a de plus français  ; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si au
57 ôté jacobin si authentiquement, si déplorablement français . Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce produit parisien qui, c
58 chez les riches. Très loin derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine plus étroit,
29 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
59 nt aussi beaux que ceux qu’il peint ou modèle, le soir , à la lampe, en compagnie de sa femme (elle peint aussi, d’un œil reg
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
60 ose, tout de même, de laqué, d’élégant, de « bien français  » ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentime
31 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
61 n heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire
62 , Ferrero, commencent à être prises au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échappé au surr
32 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
63 e, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai si fort… En un quart d’heure, je con
64 d’insouciance dans le bonheur de la saison. — Au soir , mon père savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres sans une p
65 is nous avions aussi envie de pleurer, à cause du soir trop limpide et trop vaste, comme un avenir de bonheur fiévreux — cel
33 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
66 as entrer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soir , tout cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres
34 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
67 y échapperai pas plus qu’un autre : et qu’un beau soir il faille écrire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre
68 t poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie française . Narcisse, personnage mythologique. — Là ! [NdE] Le texte publié plac
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
69 vue de Belles-Lettres — la seule revue de langue française où l’on dise la vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons d
36 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
70 ème action (l’amour de Catherine pour un aviateur français ) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’éche
37 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
71 mme la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir , dans la détresse des dernières sirènes. Au monde, c’est-à-dire à une
72 « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en France , en Amérique ; poussée mystique en Russie. a. Rougemont Denis de, «
38 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
73 Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)m À Pierre Jeanneret et à son
74 ssants de la Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d
75 s balles perdues d’une révolution. Sept heures du soir  : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette prome
76 leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings, dans un décor ban
77 fs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune ce soir , il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il prononç
78 e-crème fouettée ». m. Rougemont Denis de, « Un soir à Vienne avec Gérard », La Nouvelle Semaine artistique et littéraire,
39 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
79 é son premier chapitre, variation sur un mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goeth
40 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
80 ment vers l’action, c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs
41 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
81 , on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune Français par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusie
82 du « prince » qui disparaît, néanmoins. Enfin, le Français reçoit une lettre trouvée sur le corps de son ami suicidé, pathétique
42 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
83 est pourquoi il fait peur à certaines femmes. Un soir , après quelques alcools et un échange de pensées au même titre avec u
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
84 nt des choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vain
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
85 ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais français — et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
86 diquée pour préparer les élèves à une composition française  ? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
46 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
87 s aux idylles démodées… Rentrons dans la ville un soir qu’elle s’amuse. Vous avez dîné au paprika chez des gens qui vous ont
47 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
88 élancoliques réflexions sur le génie « poétique » français … Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes p
89 qui se soit révélé par le truchement de la poésie française . — Livre un peu didactique, trop attentif à sa propre démarche, mais
90 . Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien française , hélas. ba. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] André Rolland de
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
91 nt des choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vain
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
92 ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais français — et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
93 diquée pour préparer les élèves à une composition française  ? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
51 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
94 nève. Il a collaboré à diverses revues suisses et françaises . Il prépare trois volumes (Essais, Romans, Voyages). »
52 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
95 faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la française . Mais vous ne tarderez pas à remarquer que tout, ici, est original, i
53 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
96 t germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion
97 illage où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir -là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adr
98 J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nu
99 nade d’une petite ville de l’Allemagne du Sud, un soir de mai. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes
54 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
100 Au sujet « d’un certain esprit français  » (1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme
101 ’écrient nos auteurs, « qu’on nous montre un seul Français qui n’ait pas le cœur sur les lèvres, qui ait quelque chose à dire, o
102 ieux dans le sens de la médiocrité spécifiquement française — et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur
103 ns qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue française , et qui ont, sur un tas de sujets pas importants, des idées « pertin
104 ujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France ait su rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à cette généra
105 sans l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne saurait accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans t
106 omination et de puissance… On ne se pose plus, en France , de questions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou si on
107 pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas cette impudeur française de supprimer ce qu’ils ne peuvent résoudre sur-le-champ. Ils mettent
108 cents. Voyez Bertram, Gundolf, Rudolf Kassner… En France , hélas ! une logique verbale et le clair génie que l’on sait se charg
109 u’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice française , il vous reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schil
110 ter sa chambre, son cigare ou son moi. » 8. « La France … n’a pas su faire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens
111 morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche, demandera pourquoi il
112 de, « [Compte rendu] Au sujet D’un certain esprit français  », Aujourd’hui, Lausanne, 1 mai 1930, p. 4. r. Recension de l’ouvra
55 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
113 dire sur l’admiration dont certains littérateurs français témoignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou
56 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
114 capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
115 chaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir , — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
116 ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
117 e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français . J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni per
57 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
118 celle aussi de la découverte de Hölderlin par la France . La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément
119 plus d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi la France conçut l’homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui pass
120 oi Hölderlin diffère le plus peut-être des poètes français , c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état na
121 oces. Jouve est le plus « germanique » des poètes français d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par la voix
58 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
122 ront comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
123 déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
124 chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
125 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
126 se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulation
127 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne o
128 usieurs milliers d’exemplaires, tels que banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
129 e l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un soir , une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, comme
130 chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir -là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
131 jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir , petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
132 mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir , tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
133 rge non pas autrement qu’il n’aborderait un génie français , et sur un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte
60 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
134 eur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en ruines de la Voie royale d’A
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
135 s critiques, artistes ou écrivains, s’est muée le soir du premier vernissage en une sympathie sincère et souvent fort admira
136 trait le plus évidemment « protestant » de l’art français .   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
137 est entré dans l’intimité de milliers de lecteurs français avec un livre d’un rare prestige, Daphné Adeane. On vient de traduire
138 ong, — il compte plus de 600 pages dans l’édition française — d’un rythme plus inégal aussi, il ne lui est pas inférieur par l’in
139 très belle préface qu’il a donnée à la traduction française note avec raison que M. Baring se montre « quelque peu inexorable dan
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
140 erkegaard dans le monde intellectuel et religieux français , est un événement qui mérite d’être signalé et qui aura un profond re
141 ans des revues comme Commerce, la Nouvelle Revue française , la Revue de Genève . Diverses études lui ont été consacrées, en pa
142 ts du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au moins, — du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tou
143 e œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en France , sous les espèces du fragment le moins caractéristique de Kierkegaard
144 ulente. Qu’une telle œuvre commence son action en France au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la rencontre
145 Dieu ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et aux Éditions « Je sers ». i. Rougemont Denis de,
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
146 se borner à confronter les réactions anglaises et françaises . La réaction allemande eût apporté un élément important et radicaleme
147 , c’est la pauvreté de la littérature alpestre en France . À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a su puiser dans le thème
148 Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation des montagnes. Il
149 oderne ; mais elle est unique dans la littérature française du xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné toute une su
150 ue de palaces ? 22. La Littérature alpestre en France et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles. (Librairie Dardel, Ch
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
151 , en Amérique, en Angleterre, en Allemagne, et en France , sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus significatifs
152 failles. Quelques articles parus dans des revues françaises ou suisses nous avaient appris à connaître les résultats considérable
153 ressource de se faire instituteur. Il assiste un soir , par hasard, à une réunion d’évangélisation dont la description serai
154 moment où il avait décidé de se suicider. Mais un soir qu’il prêche au carrefour, la maladie qui depuis longtemps l’enfiévra
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
155 ’est Gide qui, l’un des premiers, l’a prononcé en France . Kierkegaard, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
156 non réfugié, mais d’éducation et de nature toute française . M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer très justem
157 ce pays de Saintonge, qui, si la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une man
158 roi à neuf-mille marins). Loti est un protestant français de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pas un Gene
68 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
159 ituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’Allemagne, elle s’est depuis
160 non du point de vue littéraire comme on le fit en France , mais du point de vue des valeurs vitales (problème que notre xviie
161 iques allemands. Rien de commun avec un Renan, un France . a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Rudolf Kassner, Les Élémen
162 ents de la grandeur humaine  », La Nouvelle Revue française , Paris, octobre 1931, p. 640‑643.
69 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
163 ntiques, cas tout à fait rare dans la littérature française , et qui comporte en soi quelque chose de déconcertant. Il semble bien
164 e rendu] Jean Cassou, Sarah  », La Nouvelle Revue française , Paris, novembre 1931, p. 804-805.
70 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
165 mes genoux griffés comme ceux des garçons, et le soir quand on me faisait souhaiter dans ma prière « qu’il fasse beau demai
166 usez beaucoup. Vraiment vous devez être jaloux ce soir . Quand vous cédez à votre manie de remuer des métaphysiques à propos
71 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
167 auteur dans la lignée de ces fameux « moralistes français  » auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers assez ternes
168 n fait prit corps, irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’i
169 urs flattait un penchant traditionnel de l’esprit français ). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre l
170 compte de la faiblesse numérique des protestants français . Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la grandeur
171 joie surabondante : verrons-nous quelque jour en France surgir une poésie chrétienne d’inspiration évangélique ? Souhaitons q
172 aume. 28. Denis Saurat, dans la Nouvelle Revue française et Marsyas. 29. Albert Thibaudet, dans Candide. 30. À Mauriac, joig
72 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
173 lui grandit. De partout l’orage s’amasse. Vers le soir , il éclate tragiquement. Est-ce la fin ? Grande heure de terreur et d
174 amuz, Les Signes parmi nous  », La Nouvelle Revue française , Paris, janvier 1932, p. 144-149.
73 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
175 ns types nationaux. On remarque par exemple qu’en France , l’admiration pour un philosophe s’exprime volontiers dans des termes
176 le de jouer avec le mot de la façon suivante : le Français pèse le pour et le contre ; l’Allemand pèse sur les choses. D’où l’on
177 l’on conclut encore que la pensée figure pour le Français une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand, titanique. On fait alors
178 ascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue française . Ainsi, un Nietzsche, qui le premier substitua délibérément la notion
74 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
179 s de, « Le silence de Goethe », La Nouvelle Revue française , Paris, mars 1932, p. 480-494.
75 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
180 sciences qui serait aussi directeur de la Comédie française et ministre de l’Intérieur, et qui, en marge des expériences accumulé
181 7. Numéro d’hommage à Goethe de la Nouvelle Revue française (mars 1932). r. Rougemont Denis de, « Goethe, chrétien, païen », Fo
76 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
182 ique de l’indignation dont les figures servent en France indifféremment à des fins électorales, journalistiques ou philanthrop
183 t de pastiche facile : décrire l’état d’esprit du Français moyen qui brandit son parapluie sous le nez de l’agent, invective les
184 hamel, Querelles de famille  », La Nouvelle Revue française , Paris, mai 1932, p. 913-915.
77 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
185 uerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Russes na
78 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
186 à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes, en France particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel homme d
187 reux, — salutaire. 38. Aux Éditions de la Revue française , chez Alexis Rédier, Paris 1932. 39. Chez Rieder, collection « Europ
79 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
188 allemands (tant « Front Noir » que communistes), français et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un délégué fa
80 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
189 concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent, la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impu
81 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
190 ng, Ce chien, ton serviteur  », La Nouvelle Revue française , Paris, juillet 1932, p. 149.
82 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
191 deau, Éloge de l’imprudence  », La Nouvelle Revue française , Paris, septembre 1932, p. 442-444.
83 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
192 endu] Klaus Mann, Alexandre  », La Nouvelle Revue française , Paris, septembre 1932, p. 477.
84 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
193 s de fumée et qui se cachent dans les journaux du soir , soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lum
194 qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
195 seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
196 elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le Français , cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
197 , ne change rien. En d’autres termes, le mensonge français n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
198 mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
199 olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France . Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
200 mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
201 », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot français . En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mon
202 jà, nous la portons encore comme le souvenir d’un soir d’adolescence sur la prairie où des filles s’éloignent en chantant. V
203 rève nuit d’août et souvenirs de nos enfances. Ce soir des Signes où des renards sortirent à la lisière de la forêt, des ren
204 in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français , non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
205 endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français . 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe Centrale.
85 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
206 Un soir à Vienne avec Gérard À Pierre Jeanneret et à son étoile nervalienn
207 ssants de la Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d
208 s balles perdues d’une révolution. Sept heures du soir  : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette prome
209 ur vie aux « divertissements » entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schilling, dans un décor bana
210 très longtemps, très longtemps… Et pas de Lune ce soir , il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il prononç
86 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
211 capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
212 chaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir , — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
213 ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
214 e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français . J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni pe
215 ront comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
216 déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
217 chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
218 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
219 se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations
220 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
221 ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
222 e ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un soir , une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentée
223 chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir -là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
224 jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir , petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
225 mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir , tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
87 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
226 ouffre par le fait des menées impérialistes de la France , il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
227 esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français , —et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelqu
228 veau m’enfonçant au hasard dans la forêt. Vers le soir , j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux
229 ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terribles avec les filles ? » (Je pense : comme elles sont tout
230 rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques français , livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
231 s un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir . Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment un
232 de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jard
233 Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et d
234 e aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir -là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer
235 me —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dans la puissance et l’être, mais seuleme
88 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
236 cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français , et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
237 poches d’un uniforme au retour de la campagne de France .) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
238 etour de la campagne de France.) Les mémoires, en français , d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
89 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
239 germanique. « L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés », disait un amoureux de la France. Quan
240 a Chambre des Députés », disait un amoureux de la France . Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et
241 voici donc en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce soir -là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adr
242 J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nu
90 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
243 es célèbres galipettes du père de Salavin ou le «  Français chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître
244 aste fille de Montmartre. C’est une conception de Français né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout d
91 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
245 e publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire qu’il faille entreprendre une description méth
92 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
246 sible de définir une cause commune de la jeunesse française , une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité
247 emières lignes de force d’une nouvelle révolution française . Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
248 , « Cahier de revendications », La Nouvelle Revue française , Paris, décembre 1932, p. 801.
93 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
249 ns qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays 
250 vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur
251 ligne des forces révolutionnaires profondes de la France . Cette révolte de la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la ré
252 is de, « À prendre ou à tuer », La Nouvelle Revue française , Paris, décembre 1932, p. 838-845.
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
253 s de fumée et qui se cachent dans les journaux du soir , soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lum
254 qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
255 seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
256 elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le Français , cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
257 , ne change rien. En d’autres termes, le mensonge français n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
258 mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
259 olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France . Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
260 mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
261 », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot français . En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mond
262 jà, nous la portons encore comme le souvenir d’un soir d’adolescence sur la prairie où des filles s’éloignent en chantant. V
263 ve nuit d’août et souvenirs de nos enfances. Ce «  soir des signes » où des renards sortirent à la lisière de la forêt, des r
264 in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français , non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
265 endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français . 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe centrale.
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
266 capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
267 chaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir , — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
268 ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
269 ront comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
270 déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
271 chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
272 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
273 se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations
274 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
275 ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
276 e ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un soir , une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentée
277 chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir -là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
278 jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir , petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
279 mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir , tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
280 cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français , et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
281 poches d’un uniforme au retour de la campagne de France .) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
282 etour de la campagne de France.) Les mémoires, en français , d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
283 , est revenue avec insistance : il la joue chaque soir , plusieurs fois. Je suis allé lui demander ce que c’était. « L’hymne
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
284 ouffre par le fait des menées impérialistes de la France , il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
285 esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français  —, et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelq
286 veau m’enfonçant au hasard dans la forêt. Vers le soir , j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux
287 ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terribles avec les filles ? » (je pense : comme elles sont tout
288 rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques français , livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
289 s un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir . Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment un
290 de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jard
291 Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et d
292 la servante au corridor.) 30 juin 1929 Hier soir sur la route des collines, pendant une promenade d’après dîner avec m
293 u qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel sujet d’examen venait de m’être réservé, ou quelles lettr
294 uelles lettres j’allais recevoir le lendemain. Le soir montait autour de nous, des fenêtres s’allumaient à nos pieds dans le
295 dans la matinée, une à Neuchâtel à sept heures du soir . Celle qui est bordée de noir est d’un ami aîné qui mentionne en pass
296 er dernier17. Lorsque j’ai vu ces enveloppes hier soir , un peu après neuf heures, sans rien deviner de leur contenu que je n
297 aussi de leurs familiarités. » J’étais attablé ce soir -là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer
298 me —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dans la puissance et l’être, mais seuleme
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
299 s’élever rayonnants dans la lueur éternisée d’un soir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une gloire déchirante et dé
300 inatrice et bafouée. Demain, la guerre ! Le soir du 28 août 1939, je finissais de dîner dans un hôtel de La Chaux-de-F
301 nfare joua l’hymne national. Le speaker répéta en français  : convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef
302 chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce soir . Les mots vous restent dans la gorge… » Le drame ne put être joué, la
303 n pierraille lépreuse. N’importe quel badaud d’un soir de juin pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur
304 us encore le même langage au jour de ce retour en France , — dans quelle France, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à
305 age au jour de ce retour en France, — dans quelle France , et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à l’érosion de l’exil, m
306 Et c’est bien vrai. Nous étions trop nombreux. En France , en Suisse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’il y avait tr
307 Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir . Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le deuxième Concerto br
308 Europe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argent et d’éclats
309 de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le soir , nous volons contre le soleil et le temps coule deux fois plus vite.
310 n’avoir pas souffert comme les autres, comme les Français , les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les Allemands aussi, fin
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
311 e étonné. Principauté prussienne et canton suisse français  ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent ans) dan
312 ontagnes au nord et les rives latines au midi, la France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné,
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
313 ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse, en France et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrat
314 âtelois, un Hollandais, deux Allemands, et quinze Français . (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang françai
315 ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang français .) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Anglaise ; so
316 sang français.) Mon arrière-grand-père épouse une Française , puis une Anglaise ; son frère, une Française, puis une Allemande. Et
317 une Française, puis une Anglaise ; son frère, une Française , puis une Allemande. Et des trois autres branches de leur famille, au
318 du xviiie siècle, deux sont en train de devenir françaises et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle des influence