1
e M. de Montherlant est justement un des premiers
Français
qui ait compris que le but du sport n’est pas la performance, mais le
2
la peinture moderne » (30 octobre 1924)b Lundi
soir
, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des écoles qui représ
3
ili parla des écoles qui représentent la peinture
française
, des débuts du xixe siècle à nos jours. Partis du classicisme de Dav
4
du classicisme de David et d’Ingres, les peintres
français
ont accompli, durant le xixe siècle, une exploration merveilleuse da
5
protestations belliqueuses. Il nous montre « des
Français
qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résigne
6
impression. C’est grand dommage pour les lettres
françaises
qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluar
7
rne » est au moins le cinquième ouvrage publié en
France
sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves
8
nouvelle mise en servitude du peuple rustique de
France
». En effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les pa
9
n effet — le phénomène n’est pas particulier à la
France
— les paysans sont en train de redevenir serfs, serfs des syndicats e
10
le et inépuisable curiosité. Mais, de même que la
France
interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son pr
11
ment un étonnant esprit. Pour présenter au public
français
cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’ab
12
eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée
française
(octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vi
13
eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée
française
», Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, octobre 1925
14
’en écrire l’épopée dans Prikaz, cette traduction
française
de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échapp
15
ue de théologie et de philosophie, inaugura lundi
soir
à l’aula, devant un très nombreux public, la série des conférences qu
16
ttérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux
Français
pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la rais
17
Au creux des couleurs assourdies d’un divan le
soir
, tandis que les fenêtres s’ouvraient vers le ciel de Florence… « Du s
18
mouvante encore après tant d’autres, comme chaque
soir
un nouveau ciel. Il l’a transcrite en brèves notations lyriques suiva
19
la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur
français
, on descendit — ou l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pe
20
ns ces milieux, comme M. Terrisse l’avait fait le
soir
avant pour les milieux d’ouvriers noirs au Cap. Sans toucher à des qu
21
centaine d’étudiants et de professeurs suisses et
français
. Miracle qui nous fit croire un instant à la fameuse devise de la Rév
22
ideau sur une pièce inexistante. Enfin le dernier
soir
, l’on vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérat
23
sistances à mon gré, agir sur les choses… Vers le
soir
, l’ardeur tombe : agir ? dans quel sens ? Provisoirement j’étais sauv
24
premier gage du divin… Reprendre l’offensive — au
soir
, je m’amuserai à mettre des étiquettes sur mes actes… Déjà je sens un
26
vre ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un
soir
de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme chante une plainte ino
27
s pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un
soir
de la Nature… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phras
28
s beau ciel du monde. i. Rougemont Denis de, «
Soir
de Florence », La Semaine littéraire, Genève, 13 novembre 1926, p. 54
29
ir, il ne sait plus de quels souvenirs ; jusqu’au
soir
où la douleur nette d’un amour réveillé l’envahit. Et Closain rencont
30
écembre 1926)aa Un Chinois écrit d’Europe à un
Français
qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du ton des Lettres persanes
31
greur, et critique avec un mépris tranquille ; le
Français
riposte sans conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C
32
ma jeune angoisse… Je t’ai mieux aimée ; d’autres
soirs
, alors qu’une symphonie de joies émanait de toute la vie : chaque cho
33
ce au rêve que ma chambre où m’attendent tous les
soirs
quand je rentre du bureau, les gages insupportablement familiers d’un
34
n hasard qui opère au commandement de la main. Ce
soir
-là, une confiance me possédait, telle que je savais très clairement q
35
yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des
soirs
si doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adi
36
r quelque chose. Je suis plein de rêves, certains
soirs
. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’embrasse et me rega
37
hardi et le plus original de la jeune littérature
française
. Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrents ». Génie
38
al sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de
France
, mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. a
39
ortune. Urbain, fort d’une hérédité judiciaire et
française
, dédaigna des avances que la perte de son sens de l’éternel rendait p
40
age commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en
français
, termine : … Irène. (Grasset, 1924… … y compris la Suède et la Norvèg
41
confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des
soirs
où tout ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsab
42
y a des soirs où tout ça semble idiot. Il y a des
soirs
où une idée de la responsabilité s’empare de nous. Et nous calculons
43
ropos d’une apparition La vieille Monture 6 un
soir
nous apparut, lugubrement fardée, l’haleine mauvaise, édentée et tâch
44
la Faculté des lettres de Grenoble, traita mardi
soir
à la Grande salle des Conférences, devant un très bel auditoire, est
45
ion de l’édit, et 1685, date de la révocation, la
France
passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclam
46
it enregistrés. Après avoir fait un tableau de la
France
de l’édit, victorieuse dans la guerre de Trente Ans, l’orateur expose
47
it Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la
France
se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les conséquenc
48
e 1685 marque une déviation dans l’histoire de la
France
. Déviation telle, en effet, que nous en sentons les conséquences de n
49
eu de chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce
soir
-là, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japona
50
vieux jeu avec leur baguette, pour moi qui chaque
soir
crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma
51
’une conférence sur le Salut de l’humanité.) Ce
soir
en moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter ce manteau de fla
52
etrouver quelques pages écrites il y a un an, tel
soir
de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon toute vraisemblance
53
agon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie
français
. » Alors la voix de Rimbardp à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vi
54
aiment vous ne pouvez vous libérer de cette manie
française
, la politique, et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos enn
55
t blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien
français
» qui s’associe à tant d’objets de votre mépris, en prenant le contre
56
que cette réaction même est ce qu’il y a de plus
français
; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si au
57
ôté jacobin si authentiquement, si déplorablement
français
. Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce produit parisien qui, c
58
chez les riches. Très loin derrière viennent des
France
et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine plus étroit,
59
nt aussi beaux que ceux qu’il peint ou modèle, le
soir
, à la lampe, en compagnie de sa femme (elle peint aussi, d’un œil reg
60
ose, tout de même, de laqué, d’élégant, de « bien
français
» ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentime
61
n heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains
français
un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire
62
, Ferrero, commencent à être prises au sérieux en
France
par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échappé au surr
63
e, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un
soir
qu’elle pleurait, je l’embrassai si fort… En un quart d’heure, je con
64
d’insouciance dans le bonheur de la saison. — Au
soir
, mon père savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres sans une p
65
is nous avions aussi envie de pleurer, à cause du
soir
trop limpide et trop vaste, comme un avenir de bonheur fiévreux — cel
66
as entrer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce
soir
, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres
67
y échapperai pas plus qu’un autre : et qu’un beau
soir
il faille écrire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre
68
t poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie
française
. Narcisse, personnage mythologique. — Là ! [NdE] Le texte publié plac
69
vue de Belles-Lettres — la seule revue de langue
française
où l’on dise la vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons d
70
ème action (l’amour de Catherine pour un aviateur
français
) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’éche
71
mme la mort le restitue au monde vers 5 heures du
soir
, dans la détresse des dernières sirènes. Au monde, c’est-à-dire à une
72
« Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en
France
, en Amérique ; poussée mystique en Russie. a. Rougemont Denis de, «
74
ssants de la Petite-Entente, applaudissait chaque
soir
entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d
75
s balles perdues d’une révolution. Sept heures du
soir
: le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette prome
76
leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du
soir
et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings, dans un décor ban
77
fs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune ce
soir
, il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il prononç
78
e-crème fouettée ». m. Rougemont Denis de, « Un
soir
à Vienne avec Gérard », La Nouvelle Semaine artistique et littéraire,
79
é son premier chapitre, variation sur un mot bien
français
et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goeth
80
ment vers l’action, c’est-à-dire — nous sommes en
France
— vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs
81
, on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune
Français
par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusie
82
du « prince » qui disparaît, néanmoins. Enfin, le
Français
reçoit une lettre trouvée sur le corps de son ami suicidé, pathétique
83
est pourquoi il fait peur à certaines femmes. Un
soir
, après quelques alcools et un échange de pensées au même titre avec u
84
nt des choses qu’on ne comprend pas, la prière du
soir
pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vain
85
ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais
français
— et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
86
diquée pour préparer les élèves à une composition
française
? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
87
s aux idylles démodées… Rentrons dans la ville un
soir
qu’elle s’amuse. Vous avez dîné au paprika chez des gens qui vous ont
88
élancoliques réflexions sur le génie « poétique »
français
… Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes p
89
qui se soit révélé par le truchement de la poésie
française
. — Livre un peu didactique, trop attentif à sa propre démarche, mais
90
. Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien
française
, hélas. ba. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] André Rolland de
91
nt des choses qu’on ne comprend pas, la prière du
soir
pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vain
92
ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais
français
— et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
93
diquée pour préparer les élèves à une composition
française
? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
94
nève. Il a collaboré à diverses revues suisses et
françaises
. Il prépare trois volumes (Essais, Romans, Voyages). »
95
faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la
française
. Mais vous ne tarderez pas à remarquer que tout, ici, est original, i
96
t germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la
France
c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion
97
illage où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce
soir
-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adr
98
J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le
soir
dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nu
99
nade d’une petite ville de l’Allemagne du Sud, un
soir
de mai. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes
100
Au sujet « d’un certain esprit
français
» (1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme
101
’écrient nos auteurs, « qu’on nous montre un seul
Français
qui n’ait pas le cœur sur les lèvres, qui ait quelque chose à dire, o
102
ieux dans le sens de la médiocrité spécifiquement
française
— et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur
103
ns qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue
française
, et qui ont, sur un tas de sujets pas importants, des idées « pertin
104
ujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la
France
ait su rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à cette généra
105
sans l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul
Français
ne saurait accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans t
106
omination et de puissance… On ne se pose plus, en
France
, de questions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou si on
107
pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas cette impudeur
française
de supprimer ce qu’ils ne peuvent résoudre sur-le-champ. Ils mettent
108
cents. Voyez Bertram, Gundolf, Rudolf Kassner… En
France
, hélas ! une logique verbale et le clair génie que l’on sait se charg
109
u’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice
française
, il vous reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schil
110
ter sa chambre, son cigare ou son moi. » 8. « La
France
… n’a pas su faire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens
111
morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le
Français
qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche, demandera pourquoi il
112
de, « [Compte rendu] Au sujet D’un certain esprit
français
», Aujourd’hui, Lausanne, 1 mai 1930, p. 4. r. Recension de l’ouvra
113
dire sur l’admiration dont certains littérateurs
français
témoignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou
114
capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un
soir
chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
115
chaine). Et la générosité des lumières d’avant le
soir
, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
116
ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
soir
étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
117
e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait
français
. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni per
118
celle aussi de la découverte de Hölderlin par la
France
. La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément
119
plus d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi la
France
conçut l’homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui pass
120
oi Hölderlin diffère le plus peut-être des poètes
français
, c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état na
121
oces. Jouve est le plus « germanique » des poètes
français
d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par la voix
122
ront comme une caresse indéfinie de la puissance.
Soir
de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
123
déjà familières, et le passage des trains chaque
soir
nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
124
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque
soir
plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
125
re que de s’abandonner d’une certaine manière. En
France
, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
126
se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le
soir
au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulation
127
lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
Français
aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne o
128
usieurs milliers d’exemplaires, tels que banlieue
française
, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
129
e l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un
soir
, une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, comme
130
chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce
soir
-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
131
jardins publics à l’écart d’un concert du samedi
soir
, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
132
mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le
soir
, tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
133
rge non pas autrement qu’il n’aborderait un génie
français
, et sur un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte
134
eur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un jeune
Français
a décidé d’aller fouiller les temples en ruines de la Voie royale d’A
135
s critiques, artistes ou écrivains, s’est muée le
soir
du premier vernissage en une sympathie sincère et souvent fort admira
136
trait le plus évidemment « protestant » de l’art
français
. Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant
137
est entré dans l’intimité de milliers de lecteurs
français
avec un livre d’un rare prestige, Daphné Adeane. On vient de traduire
138
ong, — il compte plus de 600 pages dans l’édition
française
— d’un rythme plus inégal aussi, il ne lui est pas inférieur par l’in
139
très belle préface qu’il a donnée à la traduction
française
note avec raison que M. Baring se montre « quelque peu inexorable dan
140
erkegaard dans le monde intellectuel et religieux
français
, est un événement qui mérite d’être signalé et qui aura un profond re
141
ans des revues comme Commerce, la Nouvelle Revue
française
, la Revue de Genève . Diverses études lui ont été consacrées, en pa
142
ts du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en
France
tout au moins, — du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tou
143
e œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en
France
, sous les espèces du fragment le moins caractéristique de Kierkegaard
144
ulente. Qu’une telle œuvre commence son action en
France
au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la rencontre
145
Dieu ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue
française
, chez Fourcade et aux Éditions « Je sers ». i. Rougemont Denis de,
146
se borner à confronter les réactions anglaises et
françaises
. La réaction allemande eût apporté un élément important et radicaleme
147
, c’est la pauvreté de la littérature alpestre en
France
. À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a su puiser dans le thème
148
Mlle Engel constate que « les plus grands poètes
français
du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation des montagnes. Il
149
oderne ; mais elle est unique dans la littérature
française
du xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné toute une su
150
ue de palaces ? 22. La Littérature alpestre en
France
et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles. (Librairie Dardel, Ch
151
, en Amérique, en Angleterre, en Allemagne, et en
France
, sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus significatifs
152
failles. Quelques articles parus dans des revues
françaises
ou suisses nous avaient appris à connaître les résultats considérable
153
ressource de se faire instituteur. Il assiste un
soir
, par hasard, à une réunion d’évangélisation dont la description serai
154
moment où il avait décidé de se suicider. Mais un
soir
qu’il prêche au carrefour, la maladie qui depuis longtemps l’enfiévra
155
’est Gide qui, l’un des premiers, l’a prononcé en
France
. Kierkegaard, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de
156
non réfugié, mais d’éducation et de nature toute
française
. M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer très justem
157
ce pays de Saintonge, qui, si la force de l’unité
française
n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une man
158
roi à neuf-mille marins). Loti est un protestant
français
de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pas un Gene
159
ituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La
France
ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’Allemagne, elle s’est depuis
160
non du point de vue littéraire comme on le fit en
France
, mais du point de vue des valeurs vitales (problème que notre xviie
161
iques allemands. Rien de commun avec un Renan, un
France
. a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Rudolf Kassner, Les Élémen
163
ntiques, cas tout à fait rare dans la littérature
française
, et qui comporte en soi quelque chose de déconcertant. Il semble bien
165
mes genoux griffés comme ceux des garçons, et le
soir
quand on me faisait souhaiter dans ma prière « qu’il fasse beau demai
166
usez beaucoup. Vraiment vous devez être jaloux ce
soir
. Quand vous cédez à votre manie de remuer des métaphysiques à propos
167
auteur dans la lignée de ces fameux « moralistes
français
» auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers assez ternes
168
n fait prit corps, irréfutable : dans l’esprit du
Français
moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’i
169
urs flattait un penchant traditionnel de l’esprit
français
). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre l
170
compte de la faiblesse numérique des protestants
français
. Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la grandeur
171
joie surabondante : verrons-nous quelque jour en
France
surgir une poésie chrétienne d’inspiration évangélique ? Souhaitons q
172
aume. 28. Denis Saurat, dans la Nouvelle Revue
française
et Marsyas. 29. Albert Thibaudet, dans Candide. 30. À Mauriac, joig
173
lui grandit. De partout l’orage s’amasse. Vers le
soir
, il éclate tragiquement. Est-ce la fin ? Grande heure de terreur et d
175
ns types nationaux. On remarque par exemple qu’en
France
, l’admiration pour un philosophe s’exprime volontiers dans des termes
176
le de jouer avec le mot de la façon suivante : le
Français
pèse le pour et le contre ; l’Allemand pèse sur les choses. D’où l’on
177
l’on conclut encore que la pensée figure pour le
Français
une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand, titanique. On fait alors
178
ascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue
française
. Ainsi, un Nietzsche, qui le premier substitua délibérément la notion
180
sciences qui serait aussi directeur de la Comédie
française
et ministre de l’Intérieur, et qui, en marge des expériences accumulé
181
7. Numéro d’hommage à Goethe de la Nouvelle Revue
française
(mars 1932). r. Rougemont Denis de, « Goethe, chrétien, païen », Fo
182
ique de l’indignation dont les figures servent en
France
indifféremment à des fins électorales, journalistiques ou philanthrop
183
t de pastiche facile : décrire l’état d’esprit du
Français
moyen qui brandit son parapluie sous le nez de l’agent, invective les
185
uerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en
France
on ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Russes na
186
à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes, en
France
particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel homme d
187
reux, — salutaire. 38. Aux Éditions de la Revue
française
, chez Alexis Rédier, Paris 1932. 39. Chez Rieder, collection « Europ
188
allemands (tant « Front Noir » que communistes),
français
et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un délégué fa
189
concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent, la
France
de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impu
193
s de fumée et qui se cachent dans les journaux du
soir
, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lum
194
qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement
français
pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
195
seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le
Français
malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
196
elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le
Français
, cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
197
, ne change rien. En d’autres termes, le mensonge
français
n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
198
mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de
Français
pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
199
olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là,
France
. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
200
mythes germains par excellence, — et que c’est un
Français
qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
201
», — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot
français
. En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mon
202
jà, nous la portons encore comme le souvenir d’un
soir
d’adolescence sur la prairie où des filles s’éloignent en chantant. V
203
rève nuit d’août et souvenirs de nos enfances. Ce
soir
des Signes où des renards sortirent à la lisière de la forêt, des ren
204
in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète
français
, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
205
endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un
Français
. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe Centrale.
207
ssants de la Petite-Entente, applaudissait chaque
soir
entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d
208
s balles perdues d’une révolution. Sept heures du
soir
: le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette prome
209
ur vie aux « divertissements » entre 10 heures du
soir
et 4 heures du matin, moyennant tant de schilling, dans un décor bana
210
très longtemps, très longtemps… Et pas de Lune ce
soir
, il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il prononç
211
capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un
soir
chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
212
chaine). Et la générosité des lumières d’avant le
soir
, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
213
ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
soir
étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
214
e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait
français
. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni pe
215
ront comme une caresse indéfinie de la puissance.
Soir
de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
216
déjà familières, et le passage des trains chaque
soir
nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
217
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque
soir
plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
218
re que de s’abandonner d’une certaine manière. En
France
, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
219
se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le
soir
au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations
220
lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
Français
aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
221
ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue
française
, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
222
e ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un
soir
, une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentée
223
chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce
soir
-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
224
jardins publics à l’écart d’un concert du samedi
soir
, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
225
mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le
soir
, tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
226
ouffre par le fait des menées impérialistes de la
France
, il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
227
esprit « caustique » — il aime à me le répéter en
français
, —et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelqu
228
veau m’enfonçant au hasard dans la forêt. Vers le
soir
, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux
229
ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les
Français
sont terribles avec les filles ? » (Je pense : comme elles sont tout
230
rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques
français
, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
231
s un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce
soir
. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment un
232
de l’air des collines, il semble que mon sang ce
soir
la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jard
233
Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un
soir
de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et d
234
e aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce
soir
-là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer
235
me —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi
soir
n’est plus cet infini repos dans la puissance et l’être, mais seuleme
236
cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques
français
, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
237
poches d’un uniforme au retour de la campagne de
France
.) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
238
etour de la campagne de France.) Les mémoires, en
français
, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
239
germanique. « L’Allemagne, c’est la Poésie, et la
France
c’est la Chambre des Députés », disait un amoureux de la France. Quan
240
a Chambre des Députés », disait un amoureux de la
France
. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et
241
voici donc en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce
soir
-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adr
242
J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le
soir
dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nu
243
es célèbres galipettes du père de Salavin ou le «
Français
chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître
244
aste fille de Montmartre. C’est une conception de
Français
né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout d
245
e publique et privée, dans l’état où se trouve la
France
en 1932. Est-ce à dire qu’il faille entreprendre une description méth
246
sible de définir une cause commune de la jeunesse
française
, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité
247
emières lignes de force d’une nouvelle révolution
française
. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
249
ns qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en
France
la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays
250
vivante en ce pays ? La violence des communistes
français
reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur
251
ligne des forces révolutionnaires profondes de la
France
. Cette révolte de la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la ré
253
s de fumée et qui se cachent dans les journaux du
soir
, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lum
254
qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement
français
pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
255
seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le
Français
malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
256
elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le
Français
, cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
257
, ne change rien. En d’autres termes, le mensonge
français
n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
258
mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de
Français
pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
259
olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là,
France
. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
260
mythes germains par excellence, — et que c’est un
Français
qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
261
», — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot
français
. En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mond
262
jà, nous la portons encore comme le souvenir d’un
soir
d’adolescence sur la prairie où des filles s’éloignent en chantant. V
263
ve nuit d’août et souvenirs de nos enfances. Ce «
soir
des signes » où des renards sortirent à la lisière de la forêt, des r
264
in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète
français
, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
265
endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un
Français
. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe centrale.
266
capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un
soir
chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
267
chaine). Et la générosité des lumières d’avant le
soir
, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
268
ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
soir
étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
269
ront comme une caresse indéfinie de la puissance.
Soir
de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
270
déjà familières, et le passage des trains chaque
soir
nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
271
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque
soir
plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
272
re que de s’abandonner d’une certaine manière. En
France
, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
273
se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le
soir
au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations
274
lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les
Français
aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
275
ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue
française
, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
276
e ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un
soir
, une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentée
277
chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce
soir
-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
278
jardins publics à l’écart d’un concert du samedi
soir
, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
279
mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le
soir
, tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
280
cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques
français
, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
281
poches d’un uniforme au retour de la campagne de
France
.) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
282
etour de la campagne de France.) Les mémoires, en
français
, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
283
, est revenue avec insistance : il la joue chaque
soir
, plusieurs fois. Je suis allé lui demander ce que c’était. « L’hymne
284
ouffre par le fait des menées impérialistes de la
France
, il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
285
esprit « caustique » — il aime à me le répéter en
français
—, et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelq
286
veau m’enfonçant au hasard dans la forêt. Vers le
soir
, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux
287
ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les
Français
sont terribles avec les filles ? » (je pense : comme elles sont tout
288
rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques
français
, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
289
s un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce
soir
. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment un
290
de l’air des collines, il semble que mon sang ce
soir
la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jard
291
Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un
soir
de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et d
292
la servante au corridor.) 30 juin 1929 Hier
soir
sur la route des collines, pendant une promenade d’après dîner avec m
293
u qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel
soir
d’été, quel sujet d’examen venait de m’être réservé, ou quelles lettr
294
uelles lettres j’allais recevoir le lendemain. Le
soir
montait autour de nous, des fenêtres s’allumaient à nos pieds dans le
295
dans la matinée, une à Neuchâtel à sept heures du
soir
. Celle qui est bordée de noir est d’un ami aîné qui mentionne en pass
296
er dernier17. Lorsque j’ai vu ces enveloppes hier
soir
, un peu après neuf heures, sans rien deviner de leur contenu que je n
297
aussi de leurs familiarités. » J’étais attablé ce
soir
-là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer
298
me —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi
soir
n’est plus cet infini repos dans la puissance et l’être, mais seuleme
299
s’élever rayonnants dans la lueur éternisée d’un
soir
d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une gloire déchirante et dé
300
inatrice et bafouée. Demain, la guerre ! Le
soir
du 28 août 1939, je finissais de dîner dans un hôtel de La Chaux-de-F
301
nfare joua l’hymne national. Le speaker répéta en
français
: convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef
302
chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce
soir
. Les mots vous restent dans la gorge… » Le drame ne put être joué, la
303
n pierraille lépreuse. N’importe quel badaud d’un
soir
de juin pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur
304
us encore le même langage au jour de ce retour en
France
, — dans quelle France, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à
305
age au jour de ce retour en France, — dans quelle
France
, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à l’érosion de l’exil, m
306
Et c’est bien vrai. Nous étions trop nombreux. En
France
, en Suisse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’il y avait tr
307
Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le
soir
. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le deuxième Concerto br
308
Europe. J’en connais par avance la nostalgie. Le
soir
vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argent et d’éclats
309
de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le
soir
, nous volons contre le soleil et le temps coule deux fois plus vite.
310
n’avoir pas souffert comme les autres, comme les
Français
, les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les Allemands aussi, fin
311
e étonné. Principauté prussienne et canton suisse
français
; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent ans) dan
312
ontagnes au nord et les rives latines au midi, la
France
à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné,
313
ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse, en
France
et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrat
314
âtelois, un Hollandais, deux Allemands, et quinze
Français
. (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang françai
315
ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang
français
.) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Anglaise ; so
316
sang français.) Mon arrière-grand-père épouse une
Française
, puis une Anglaise ; son frère, une Française, puis une Allemande. Et
317
une Française, puis une Anglaise ; son frère, une
Française
, puis une Allemande. Et des trois autres branches de leur famille, au
318
du xviiie siècle, deux sont en train de devenir
françaises
et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle des influence