1
n, et ce « haut ton de vie » qu’ils trouvaient au
front
. D’une phrase, il justifie son livre : « Ranimons ces horreurs pour l
2
Songe, d’un de ces hommes qui « descendirent » du
front
dans notre paix lassée, ne prend-elle pas une pathétique significatio
3
nnant : celui de la renaissance d’une littérature
nationale
à la fois cause et effet de la libération politique. Cause, puisque p
4
— Au soir, mon père savait tout. Il effleura mon
front
de ses lèvres sans une parole quand je vins lui souhaiter le bonsoir.
5
amme. À Venise, sous le brouillard qui cachait le
front
des palais, une nuit d’hiver, je chantonnais la Barcarolle en descend
6
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coup
7
poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large
front
, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-cor
8
mêler les cheveux, glacer le masque et appuyer au
front
comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enf
9
, au contact duquel certains traits de caractères
nationaux
s’accusent d’une manière imprévue et significative. On regrettera seu
10
ravers duquel nous emmène Kagawa : Il appuya son
front
chaud et malade contre la fenêtre, ferma les yeux et somnola. Le trai
11
du journalisme. On compare ensuite certains types
nationaux
. On remarque par exemple qu’en France, l’admiration pour un philosoph
12
aux commissures, — tristesse et volupté. Mais le
front
d’une plénitude royale s’avance fortement contre la lumière, et les y
13
la lumière, et les yeux, entre cette bouche et ce
front
, disent d’un sobre et méditant regard le mot suprême de la Saison, ce
14
esse. 9. Février 1932. Pour la constitution d’un
front
unique des groupements révolutionnaires allemands (tant « Front Noir
15
es groupements révolutionnaires allemands (tant «
Front
Noir » que communistes), français et belges. Des délégués suisses y a
16
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coup
17
poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large
front
, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-cor
18
mêler les cheveux, glacer le masque et appuyer au
front
comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enf
19
re qui nous accompagnait vira largement, nous fit
front
, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la
20
amme. À Venise, sous le brouillard qui cachait le
front
des palais, une nuit d’hiver, je chantonnais la Barcarolle en descend
21
tué qu’il peut paraître suffisant pour définir un
front
unique, fût-il provisoire. C’est dans cette vue qu’ont été réunies —
22
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œ
23
poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large
front
, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-cor
24
mêler les cheveux, glacer le masque et appuyer au
front
comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enf
25
re qui nous accompagnait vira largement, nous fit
front
, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la
26
phrase en italien, puis une fanfare joua l’hymne
national
. Le speaker répéta en français : convocation des Chambres fédérales p
27
mmandée l’Institut neuchâtelois pour l’Exposition
nationale
de Zurich, et dont Arthur Honegger écrivit la musique au fur et à mes
28
Sur un certain
front
unique (15 février 1933)d e Ce n’est pas, Nizan, une querelle de p
29
s convînmes de votre collaboration. (Le « certain
front
unique » semblait alors vous sourire plus qu’à moi, je l’avoue, et je
30
emont. d. Rougemont Denis de, « Sur un certain
front
unique », Europe, Paris, 15 février 1933, p. 303-304. e. Précédé de
31
elles ont, depuis la guerre, chez nos voisins. Du
Front
noir national-socialiste (Otto Strasser) jusqu’au Neue Volk marxiste
32
ntagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas
front
à front sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Ch
33
me de deux volontés qui ne s’opposent pas front à
front
sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Chez les c
34
de l’Europe. Cela suppose la suppression du cadre
national
, carcan de frontières douanières, et du centre administratif, politiq
35
tement dessiné, mais une rudesse puissante sur le
front
; des mains fines à la poignée ferme. On ne saurait trop insister sur
36
égrée à notre patrimoine moral, culturel, social,
national
et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que chrétien sait que la vie
37
, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de
front
, avec une extrême violence, le christianisme officiel et les évêques
38
’Ordre, le Bien Public, la Richesse, la Puissance
nationale
, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, la Civilisation, — les lieux communs d
39
avec le fait-nation », « se replier sur le cadre
national
», « organiser l’économie sur le terrain national ». Tout cela est tr
40
national », « organiser l’économie sur le terrain
national
». Tout cela est très bien, si l’on a pris la peine d’analyser d’abor
41
ion politique profonde ») on adjoindra un Conseil
national
économique, « composé de représentants des intérêts économiques group
42
ngager. En ce temps de partis, de faisceaux et de
fronts
, opposer des doctrines, ce n’est plus faire de la doctrine, mais bien
43
jection de conscience en un péril pour la défense
nationale
et l’ordre public. Quatrième question. — Les personnalistes se récla
44
ntagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas
front
à front sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Ch
45
me de deux volontés qui ne s’opposent pas front à
front
sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Chez les c
46
ation humaine : le fait fasciste étant avant tout
national
. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme
47
te enfin résume et codifie officiellement l’idéal
national
que la culture et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à inca
48
tion de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs
nationales
. La croix gammée, le faisceau du licteur, remplacent les drapeaux tri
49
en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau
front
, forme l’un de ses points de repère principaux. Il se peut qu’il y tr
50
tué qu’il peut paraître suffisant pour définir un
front
unique, fût-il provisoire. C’est dans cette vue qu’ont été réunies —
51
s manquent d’humour.) Anonymat Ils ont un «
front
commun », mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes
52
umettent de plus en plus la personne à la culture
nationale
, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi l
53
Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le
Front
commun de M. Bergery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’act
54
rouge. — D’autres sont venus, qui ont relevé mon
front
de la poussière. Ils ont mis leur douce main sous mon menton. Ils m’o
55
sé de faire la part, dans ce drame, de ce qui est
national
et de ce qui est plus généralement humain. Destin allemand pourrait a
56
ées par la revendication d’un idéal — communautés
nationales
— sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot nation dans son acce
57
omme des villes se jettera donc dans l’aventure «
nationale
» révolutionnaire, tandis que l’homme enraciné défendra son patriotis
58
lien patriotique sans rien perdre du dynamisme «
national
». Il faudrait un régime qui sauvegarde la tension nécessaire et féco
59
e ; mais il s’agit d’établir à tout prix un cadre
national
centralisé, géométrique, conçu dans l’abstraction et imposé par la vi
60
s déplorables duperies collectives, les guerres «
nationales
», par exemple2. Le fascisme a montré à nu ces prétentions, mais les
61
ngager. En ce temps de partis, de faisceaux et de
fronts
, opposer des doctrines, ce n’est plus faire de la doctrine, mais bien
62
jection de conscience en un péril pour la défense
nationale
et l’ordre public. Quatrième question. — Les personnalistes se récla
63
ntagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas
front
à front sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Ch
64
me de deux volontés qui ne s’opposent pas front à
front
sur le même plan, mais qui se coupent perpendiculairement. Chez les c
65
ation humaine : le fait fasciste étant avant tout
national
. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme
66
te enfin résume et codifie officiellement l’idéal
national
que la culture et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à inca
67
tion de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs
nationales
. 44. Voilà sans doute la raison pour laquelle le fascisme échoue dan
68
en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau
front
, forme l’un de ses points de repère principaux. Il se peut qu’il y tr
69
tué qu’il peut paraître suffisant pour définir un
front
unique, fût-il provisoire. C’est dans cette vue qu’ont été réunies —
70
s manquent d’humour.) Anonymat Ils ont un «
front
commun », mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes
71
umettent de plus en plus la personne à la culture
nationale
, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi l
72
que nous voulons restaurer le sens de la mission
nationale
des Français. C’est en vertu de notre conception de la personne, enfi
73
intelligente : — Continuez donc ! Militez dans le
front
populaire ou le front national ! Faites de la « politique » en dépit
74
nuez donc ! Militez dans le front populaire ou le
front
national ! Faites de la « politique » en dépit de toute dignité humai
75
onc ! Militez dans le front populaire ou le front
national
! Faites de la « politique » en dépit de toute dignité humaine et de
76
université, écoles normales, académies, éducation
nationale
, encyclopédies officielles, instituts de propagande, revues d’un cert
77
e. Sa barbe blanche et ses joues roses, son grand
front
d’humaniste et ses yeux vifs de Méditerranéen lui composent un visage
78
nt ! » À ce coup, je sentis le rouge me monter au
front
, et j’éclatai : « Non ! non ! et non ! ce n’est pas excellent du tout
79
ndre position dans la lutte qui met aux prises un
Front
dit « national » et un Front dit « populaire ». Nous demandons ce que
80
n dans la lutte qui met aux prises un Front dit «
national
» et un Front dit « populaire ». Nous demandons ce que peut bien sign
81
ui met aux prises un Front dit « national » et un
Front
dit « populaire ». Nous demandons ce que peut bien signifier l’opposi
82
libératrice de la France. Nous pouvons nous dire
nationaux
, contre l’idole sanguinaire du nationalisme moderne. Nous pouvons nou
83
e fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
nationaux
» contre les « populaires » ne fait que prolonger dans la rue l’oppos
84
alviniste ? L’exposition Calvin à la Bibliothèque
nationale
, si elle a permis à beaucoup de réviser quelque peu leurs notions sur
85
ujourd’hui l’on se voit sommé de choisir entre un
front
qui se dit « national » et un front qui se dit « populaire ». Faudrai
86
voit sommé de choisir entre un front qui se dit «
national
» et un front qui se dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le
87
isir entre un front qui se dit « national » et un
front
qui se dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le peuple et la
88
uple et la nation — entre les noms — mais entre «
national
» et « populaire », c’est-à-dire entre les adjectifs. Je traduis : l’
89
lérienne, irait-on se battre au nom de la liberté
nationale
ou au nom de la liberté populaire ! Flatus vocis ! Il n’y a qu’une se
90
oque dont vit la droite, quand elle se proclame «
nationale
» tout en restant capitaliste.) Défendre la culture, ce serait d’abor
91
e fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
nationaux
» contre les « populaires » ne fait que prolonger dans la rue l’oppos
92
seuls peuvent briguer l’inspectorat de la Sûreté
nationale
. Il serait faux de dire qu’on paie l’esprit. C’est bien plutôt l’abse
93
rojetée doublera très inutilement la Bibliothèque
nationale
, ou bien, et c’est le plus probable, elle contiendra ce que je dis :
94
de formations extra-parlementaires, Croix-de-Feu,
Front
paysan, Front social, etc., enfin tout le remue-ménage des « regroupe
95
extra-parlementaires, Croix-de-Feu, Front paysan,
Front
social, etc., enfin tout le remue-ménage des « regroupements » de la
96
se conscience de centristes. Notons aussi que les
Fronts
de droite et de gauche ne traduisent plus exactement la vieille oppos
97
nt et aggravent sans cesse l’antagonisme des deux
Fronts
. 3. — Ils ne savent pas où ils vont Le Front national groupe d’
98
sion française, la Bonne Nouvelle des Volontaires
Nationaux
, leur Œuvre enfin, leur Foi, est-ce que cette inflation typographique
99
n suivrait. La plus lourde menace qui pèse sur le
Front
populaire27, c’est l’éventualité de son succès prochain. De Blum qui
100
e la lutte qui les opposera. Mais du choc de deux
fronts
derrière lesquels on n’arrive pas à distinguer de volonté, de passion
101
ature étatiste ; qu’elle se qualifie elle-même de
nationale
ou de prolétarienne, peu importe, le danger est pareil. À moins qu’un
102
nous est familier. Dans certaines déclarations du
Front
paysan, nous distinguons les germes d’une conscience fédéraliste qui
103
mbre de Croix-de-Feu, et dans l’antisoviétisme du
Front
social de Bergery, des tendances qui préparent un grand nombre d’espr
104
sur M. de la Rocque. 28. Par exemple un essai de
front
commun allant des Volontaires nationaux à Doriot, en passant par le f
105
e un essai de front commun allant des Volontaires
nationaux
à Doriot, en passant par le front social de Bergery et les néo-social
106
Volontaires nationaux à Doriot, en passant par le
front
social de Bergery et les néo-socialistes. Ce serait une formule natio
107
ous aussi, nous avons eu, à notre heure, une idée
nationale
de l’héroïsme. Pas seulement sous Napoléon. Justement pas sous Napolé
108
nières années, l’écrivain doit se battre sur deux
fronts
: il doit gagner son pain, et il doit triompher des conformismes et d
109
ateur, mais je suis le porte-parole d’une volonté
nationale
à laquelle j’obéirai toujours aveuglément. (« Je marche comme un somn
110
cer le prestige d’un régime en créant l’unanimité
nationale
sur un acte politique défini et isolé, acte qui d’ailleurs a toutes l
111
c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité
nationale
depuis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la mission a toujour
112
que nous voulons restaurer le sens de la mission
nationale
des Français47. C’est en vertu de notre conception de la personne, en
113
Notons que cette position du problème, ce double
front
contre l’athéisme et contre le dogmatisme, définit d’emblée la situat
114
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
115
munisme, national-socialisme. Mais là où le cadre
national
existait depuis un ou deux siècles, ces religions ne sauraient comble
116
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
117
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
118
la loi de deux ans : « vaine querelle de défense
nationale
» — l’opinion unanime l’accusera de démence, ou au contraire d’intell
119
moyen l’idée de l’Université, de la Bibliothèque
nationale
et des œuvres complètes des classiques. C’est un corpus d’œuvres clas
120
comment les grandes cultures, et les communautés
nationales
fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se défont en mê
121
ction de ce genre en France : et c’est le facteur
national
qui a donné au NSDAP non seulement la moitié de son nom, mais le pouv
122
e fait, que l’on confond sans le moindre scrupule
national
et nationaliste, quand il est question de l’Allemagne. C’est que la n
123
ous cas un homme de droite47. Et s’il s’affirme «
national
» cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation ! » de Valmy…
124
l’hitlérisme : la revendication d’une conscience
nationale
. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux
125
ce nationale. Vers 1933, le défaut de conscience
nationale
se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défaut de liber
126
aient pas même de bottes ! Et c’est la mystique «
nationale
» qui fit la force de l’armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris
127
fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur
national
menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre toute critique « désinté
128
s deux cas à l’édification (Aufbau) socialiste ou
nationale
. Les conditions pratiques de cette édification étant définies de la m
129
e l’Action française, qui voulut jouer la carte «
nationale
» contre l’esprit de la Révolution. Si les Français sont nationaux, c
130
e l’esprit de la Révolution. Si les Français sont
nationaux
, c’est parce qu’ils sont les descendants des jacobins. Et tout le res
131
est nationalisme. C’est le parti radical qui est
national
. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’idée de le dire. 48. La plup
132
ut son avenir : l’exemple du récent changement de
front
opéré par le stalinisme prouve que tout est possible aux dictateurs o
133
qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route
nationale
, où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou trois par tr
134
ement celles qui n’avaient pas encore d’existence
nationale
. Mais cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se s
135
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
136
munisme, national-socialisme. Mais là où le cadre
national
existait depuis un ou deux siècles, ces religions ne sauraient comble
137
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
138
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
139
erranée, assurent l’ordre dans la rue, la défense
nationale
et le sommeil des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le
140
out prix. Vous avez, vous Français une conscience
nationale
unitaire qui nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vo
141
ent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée
nationale
. Au fond le problème n’est pas si différent de celui qui se posait au
142
istes en 1919 : c’est la même lutte sur le double
front
de la « Reaktion » et de l’extrémisme anarchisant. Certes on peut dir
143
la loi de deux ans : « vaine querelle de défense
nationale
» — l’opinion unanime l’accusera de démence, ou au contraire d’intell
144
moyen l’idée de l’université, de la Bibliothèque
nationale
et des œuvres complètes des classiques. C’est un corpus d’œuvres clas
145
comment les grandes cultures, et les communautés
nationales
fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se défont en mê
146
ction de ce genre en France : et c’est le facteur
national
qui a donné au NSDAP non seulement la moitié de son nom, mais le pouv
147
e fait, que l’on confond sans le moindre scrupule
national
et nationaliste, quand il est question de l’Allemagne. C’est que la n
148
ous cas un homme de droite48. Et s’il s’affirme «
national
» cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation ! » de Valmy…
149
l’hitlérisme : la revendication d’une conscience
nationale
. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux A
150
nce nationale. Vers 1933, le défaut de conscience
nationale
se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défaut de liber
151
aient pas même de bottes ! Et c’est la mystique «
nationale
» qui fit la force de l’armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris
152
fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur
national
menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre toute critique « désinté
153
s deux cas à l’édification (Aufbau) socialiste ou
nationale
. Les conditions pratiques de cette édification étant définies de la m
154
e l’Action française, qui voulut jouer la carte «
nationale
» contre l’esprit de la Révolution. Si les Français sont nationaux, c
155
e l’esprit de la Révolution. Si les Français sont
nationaux
, c’est parce qu’ils sont les descendants des jacobins. Et tout le res
156
est nationalisme. C’est le parti radical qui est
national
. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’idée de le dire. 49. La plup
157
ut son avenir : l’exemple du récent changement de
front
opéré par le stalinisme prouve que tout est possible aux dictateurs o
158
qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route
nationale
où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou trois par tro
159
ement celles qui n’avaient pas encore d’existence
nationale
. Mais cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se s
160
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
161
: communisme, national-socialisme. Là où le cadre
national
existait depuis plusieurs siècles, ces religions ne sauraient combler
162
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
163
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
164
erranée, assurent l’ordre dans la rue, la défense
nationale
et le sommeil des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le
165
’instance d’appel est « la cour suprême du synode
national
». (John Viénot, Histoire de la Réforme française, I, p. 271.) 62. C
166
le message aux gentils, ils ont perdu le bénéfice
national
, comme exclusif, de la Révélation. Mais c’est ici que saint Paul indi
167
oits civiques est bien une sorte de « sacerdoce »
national
. On voit ainsi que l’eugénisme n’est pas le seul motif de la législat
168
tout est fait, dans notre Traité, pour heurter de
front
le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de Paul et d
169
tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur
national
» ! — est évidemment symbolique. L’on est censé conclure de ce brilla
170
fice de « l’État ». Ainsi naissent les affaires «
nationales
» (étatiques). Gens d’affaires et financiers poussent les princes à c
171
age de l’économie urbaine multiple à une économie
nationale
, ou mieux étatisée. Cette économie n’est plus la chose des seuls capi
172
des conflits sociaux, et la notion de Bien commun
national
s’est substituée à celle du bien particulier de la corporation, de la
173
ement du voisin la cause même de l’enrichissement
national
. Une fois de plus, la logique capitaliste mène à la guerre. La vente
174
ier sur une exploitation artificielle des marchés
nationaux
. (Ce phénomène n’est pas sans rappeler le repliement des municipalité
175
ue la question puisse être attaquée et résolue de
front
— de tourner la difficulté en remontant à la source, en renouvelant l
176
voir, de « l’homme à poigne » touché par la grâce
nationale
, et qui se charge d’écraser la révolution avec une brutalité qu’aucun
177
la production écrite des hommes qui revenaient du
front
— 20 à 35 ans — connut un véritable boom commercial. « À nous la libe
178
ut est bien fait, dans ce Traité, pour heurter de
front
le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de Paul et d
179
sommes levés pour sortir, le facteur ronflait, le
front
sur un dossier de chaise. Il s’est relevé, s’est frotté les yeux, est
180
du coiffeur fameux, premier gagnant de la Loterie
nationale
, s’inclinant sur la tombe du Soldat inconnu. Juste hommage au collègu
181
e le problème fasciste est un problème avant tout
national
; qu’il s’est posé en Italie dans des termes particuliers à ce pays,
182
r la veine « J’avais pris un billet de la Loterie
nationale
. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas comme Céline
183
gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le
front
antifasciste. Je recopie cette phrase merveilleuse qu’ils ont fait im
184
es contradictoires dont le concours fait l’esprit
national
? C’est qu’on préfère sans doute appeler moyen ce qui est très bas —
185
aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
186
sommes levés pour sortir, le facteur ronflait, le
front
sur un dossier de chaise. Il s’est relevé, s’est frotté les yeux, est
187
a veine. — « J’avais pris un billet de la Loterie
nationale
. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas comme Céline
188
du coiffeur fameux, premier gagnant de la Loterie
nationale
, s’inclinant sur la tombe du Soldat inconnu. Juste hommage au collègu
189
e le problème fasciste est un problème avant tout
national
; qu’il s’est posé en Italie dans des termes particuliers à ce pays,
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gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le
front
antifasciste. Je recopie cette phrase merveilleuse qu’ils ont fait im
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fasciste à Londres, le libéral à Nuremberg, le «
national
» place de la République, le « populaire » au haut des Champs-Élysées
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aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
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aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
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anlés, nos sécurités matérielles, ou sociales, ou
nationales
. Ce que personne n’a jamais eu l’idée de mettre en question parmi nou
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tempestives que nous prodiguons chaque jour aux «
nationaux
» de tel pays ou aux « rouges » du monde entier. D’autant plus que ce
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ntérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni
nationaux
. La même critique peut d’ailleurs s’adresser à notre presse d’extrême
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cismes se donnent pour but d’exalter leur mission
nationale
. Quelles que soient les réserves de fond qu’il y ait à faire, et je l
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ison sur le fait que nous n’avons pas une culture
nationale
unifiée, mais des cultures diversifiées, régionales ou étrangères. Un
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stence vraiment autonome. Le budget de la défense
nationale
dans un pays dont la vraie raison d’être est en fin de compte spiritu
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exclut l’existence d’un type suisse racial, ou «
national
» au sens unitaire. Je ne crois même pas à l’homo alpinus, création p
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passer cette mission créatrice avant l’intérêt «
national
» au sens matérialiste et militaire que prend ce terme dans l’Europe
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oit pas les armements, qui ne soit pas la défense
nationale
mais d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait pas davantage — ni mo
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oit pas la défense nationale mais d’abord l’idéal
national
. Il n’en faudrait pas davantage — ni moins — pour transformer notre a
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ur l’État, c’est de l’énergie perdue pour l’armée
nationale
. Un Nietzsche ou un Dostoïevski seraient de très mauvais SA, de très
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la nation : l’orgueil est glorifié, quand il est
national
, les attitudes provocantes sont de règle, en tant que nation, ou le d
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n fait, quelques voisins. Et dès lors, la passion
nationale
qui a confisqué à son profit, et nationalisé les passions personnelle
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poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large
front
, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-cor
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d, on se serre de plus en plus. Des formations du
front
de travail viennent occuper les couloirs, la pelle sur l’épaule. Les
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te sourdement du parterre. « Les camarades que le
Front
rouge et la Réaction tuèrent — marchent en esprit dans nos rangs. » J
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s tentatives pour instaurer une religion purement
nationale
et civique destinée à remplacer les confessions « vieillies » et « di
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éjà installée chez nous, sous prétexte de défense
nationale
. Or je crois que l’erreur qui aboutit à ce dilemme est la plus grave
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ose unique, irremplaçable : un État qui n’est pas
national
, mais qui est au contraire fédéral. Un État dont les bases historique