1 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
1 nt dépouillés et des essais à coup de griffes sur Gide et Balthazar Gracian. La jeune femme qu’il aime et qu’il entreprend d
2 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
2 André Gide , Retour de l’URSS (décembre 1936)w Quel que soit le domaine qu’il
3 merveilleuse précision de son vocabulaire sauvera Gide du journalisme. Car ce n’est pas l’actualité toute passagère de son o
4 essage unique et par là même généralement humain. Gide retrouve la manière classique d’humaniser l’anecdote, l’aperçu. C’est
5 tion et une astuce inexprimables…63 » Mais voici Gide de son côté, observant les acheteurs et l’étalage du bazar de Moscou 
6 ndise. » (Il est plaisant de rapprocher Goethe et Gide  ; mais comparez aussi, Venise et Moscou — 1786 et 1936 —, et ces deux
7 storique.) ⁂ Pour qui lirait, sans bien connaître Gide , l’avant-propos de son petit livre et cette espèce de happy end que f
8 xte en deux petites phrases : l’une prononcée par Gide au début de son voyage, l’autre écrite au retour en France. Point de
9 en URSS, d’une mentalité petite-bourgeoise. Mais Gide  : « Je crains que ne se reforme bientôt une nouvelle sorte de bourgeo
10 ilà assez, la cause est jugée, dira-t-on. Voire ! Gide reproche à la fameuse autocritique soviétique de ne consister « qu’à
11 erait à pousser plus loin ! » Je demande alors si Gide pratique cette espèce-là d’autocritique, — ou s’il entend pousser plu
12 critique, — ou s’il entend pousser plus loin ? Si Gide reste marxiste en devenant antistalinien, il se met dans une situatio
13 site ou bien l’échec de ses prévisions pratiques. Gide le sent-il ? « D’autres plus compétents que moi diront si ce changeme
14 . Les staliniens auront beau jeu : ils traiteront Gide de bourgeois libéral, de monsieur susceptible et réactionnaire. Si l’
15 par l’intervention de Staline-Métaneire. Pourquoi Gide continue-t-il à croire qu’en d’autres circonstances, l’expérience mar
16 l’Homme nouveau — appelle la bête, le dictateur. Gide voudrait ne pas croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux dieux.
17 faut dire aussi la joie que nous éprouvons à voir Gide , en dépit de tout, et avec tant de courage malgré tant de prudences,
18 auteur que nous l’appliquerons : c’est lui, c’est Gide « qui n’a pas fini de nous instruire et de nous étonner ». 63. Jour
19  ! — et si les nazis savaient cela ! 65. Certes, Gide ne se prive pas d’admirer bien des choses en URSS (les « parcs d’enfa
20 51, démocratisation du luxe, p. 60, etc.). w. «  André Gide , Retour de l’URSS, Gallimard », Esprit, Paris, n° 51, décembre 1936,
3 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
21 plus de mal au parti stalinien que les livres de Gide et de Céline.   P.-S. — On a corrigé par un erratum manuscrit la faut
22 st pacifiste). Mais on a laissé figurer le nom de Gide parmi « les plus grands écrivains de ce temps » embrigadés par les vr
4 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
23 s Sorel ? Et même de celle de Nietzsche, sans qui Gide et tant d’autres nous demeurent inexplicables ? Ceci dit, l’on pourr