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qu’on en fasse ? — Nous avons tout à apprendre de
Goethe
. Non seulement des révélations du second Faust, mais aussi de ces pag
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moment où je découvrais les Affinités électives.
Goethe
apparaît au seuil de l’ère moderne comme le seul homme qui ait su êtr
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formule à la fois de la mission et des limites de
Goethe
. Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience obstinée ma
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ème du siècle, ou des siècles qui viennent. C’est
Goethe
encore qui l’a vu le premier. Et c’est pourquoi je pense qu’il nous e
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s deux pôles, société et individu, a varié depuis
Goethe
d’une manière appréciable. Les suites et les retentissements d’une va
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u’elle est le vrai ressort de toute l’Histoire. ⁂
Goethe
vivait dans un ordre social dont les signes visibles et tangibles par
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t de supporter la condition sociale, ce sera pour
Goethe
, désormais, de se construire un ordre individuel aussi solide et orga
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trois générations vont se débattre et s’épuiser.
Goethe
sera l’homme en relation avec le monde, la société, et la nature ; ma
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rt acceptable (utilisable, tel qu’il est, pour un
Goethe
tel qu’il se voudrait). Rien n’est plus significatif à cet égard que
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: son contrecoup dans la littérature. L’effort de
Goethe
contre lui-même vise à la création d’un ordre interne, d’une objectiv
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x, ce sont les œuvres. Une œuvre littéraire, pour
Goethe
, joue le rôle d’un objet exemplaire : c’est un modèle de composition
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des moyens de la parfaire en l’enseignant. Ce que
Goethe
doit au monde, c’est de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’u
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nt. Ce que Goethe doit au monde, c’est de devenir
Goethe
. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du monde où i
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estiges, où l’esprit se découvre d’autres tâches.
Goethe
encore doit choisir ses sujets et le cadre de ses pensées dans un cer
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urs d’une compagnie en exercice. 7. Idolâtrie de
Goethe
: ce goût de l’utilité pure, de la « qualité d’être utile » prise en