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Herder à Hegel, en passant par un Kant ou par un
Goethe
, l’Allemagne a pris la tête d’une révolution intellectuelle et poétiq
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r l’humanité entière. Il écrit, dans une lettre à
Goethe
, le 26 janvier 1798 : Entre-temps je me suis passé le temps en lisan
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nt jamais en une forme humainement belle. À quoi
Goethe
se borne à répondre : Soyons donc contents de vivre sur cette partie
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uprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un
Goethe
, un Wieland, un Hegel, les plus « européens » du monde germanique, et
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vira de trait d’union entre les deux domaines. Et
Goethe
les dominera de sa stature, mais non pas de son influence. C’est au m
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de la pensée européenne, initié par le génie des
Goethe
et des Herder. Son ouvrage intitulé De l’Allemagne est un acte europé
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fédéralisme des esprits dans les déclarations de
Goethe
sur la littérature mondiale. 166. Il aura l’occasion de le faire qu
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est qu’elle est implicite dans tout ce qu’a pensé
Goethe
, et tellement immanente à sa personne qu’il ne trouve guère l’occasio
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èvent aussi naturellement de la formule vitale de
Goethe
que de la formule créatrice de l’Europe. Rien ne serait moins goethée
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et propagés… Voici d’abord un choix de propos de
Goethe
où l’on retrouvera les mêmes idées, parfois presque dans les mêmes te
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en plus dans le sens de l’union : L’Europe — dit
Goethe
— était autrefois l’une des plus extraordinaires républiques qui ait
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st possible et désirable. « Je ne crains pas, dit
Goethe
, que l’Allemagne ne devienne pas une ; nos bonnes routes et nos chemi
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régné toutes les parties de l’empire. »178 Mais
Goethe
craint qu’une centralisation politique trop poussée nuise à cette uni
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r cette terre.179 L’Amérique, aux yeux du vieux
Goethe
, devient le symbole du monde technique, libre de toutes contraintes t
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hances du Présent ! » 182. Cité par E. Ludwig :
Goethe
, histoire d’un homme, III, 362. 183. Wilhelm Meisters Wanderjahre,
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ier, comme trop « catholicisant » selon l’avis de
Goethe
. L’écrit ne parut qu’en 1826, longtemps après la mort prématurée de s
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: « harmonie et non point unisson » comme disait
Goethe
: Herder considérait l’humanité entière comme une grande harpe dans
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ns vu plus haut Turgot, Gibbon et Condorcet, puis
Goethe
, puis Schlegel et Hegel saluer l’Amérique comme le puissant refuge de
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atriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon,
Goethe
, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’en veuill
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triotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon,
Goethe
, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à côté de
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occidentale au xxe siècle. Ses deux maîtres sont
Goethe
et Nietzsche. Au premier, il emprunte (abusivement peut-être) une thé
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tardif alliage, fut ce citoyen des villes libres,
Goethe
. Précisément parce qu’il est si réceptif au monde, il est Allemand en
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peut dire que la tradition s’est poursuivie avec
Goethe
, Taine, Renan, Liszt, Nietzsche, Romain Rolland, André Gide. Ai-je be
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us qu’une affaire d’érudits, celui de l’époque de
Goethe
était trop lié à l’esthétique. C’était d’un nouvel humanisme que l’on
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emand sans la théologie chrétienne, ou encore que
Goethe
sans Raban Maur, Kant sans Thomas d’Aquin, Hegel sans Eusèbe de César
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donc une période de vingt-six siècles (d’Homère à
Goethe
)… Elle constitue une « unité intelligible », qui s’évanouit dès qu’on
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ipide dans l’Iphigénie de Racine et dans celle de
Goethe
. Ou, de nos jours, les Mille et Une Nuits et Calderon dans Hofmannsth