1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
1 Herder à Hegel, en passant par un Kant ou par un Goethe , l’Allemagne a pris la tête d’une révolution intellectuelle et poétiq
2 r l’humanité entière. Il écrit, dans une lettre à Goethe , le 26 janvier 1798 : Entre-temps je me suis passé le temps en lisan
3 nt jamais en une forme humainement belle. À quoi Goethe se borne à répondre : Soyons donc contents de vivre sur cette partie
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
4 uprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe , un Wieland, un Hegel, les plus « européens » du monde germanique, et
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
5 vira de trait d’union entre les deux domaines. Et Goethe les dominera de sa stature, mais non pas de son influence. C’est au m
6 de la pensée européenne, initié par le génie des Goethe et des Herder. Son ouvrage intitulé De l’Allemagne est un acte europé
7 fédéralisme des esprits dans les déclarations de Goethe sur la littérature mondiale. 166. Il aura l’occasion de le faire qu
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
8 est qu’elle est implicite dans tout ce qu’a pensé Goethe , et tellement immanente à sa personne qu’il ne trouve guère l’occasio
9 èvent aussi naturellement de la formule vitale de Goethe que de la formule créatrice de l’Europe. Rien ne serait moins goethée
10 et propagés… Voici d’abord un choix de propos de Goethe où l’on retrouvera les mêmes idées, parfois presque dans les mêmes te
11 en plus dans le sens de l’union : L’Europe — dit Goethe  — était autrefois l’une des plus extraordinaires républiques qui ait
12 st possible et désirable. « Je ne crains pas, dit Goethe , que l’Allemagne ne devienne pas une ; nos bonnes routes et nos chemi
13 régné toutes les parties de l’empire. »178 Mais Goethe craint qu’une centralisation politique trop poussée nuise à cette uni
14 r cette terre.179 L’Amérique, aux yeux du vieux Goethe , devient le symbole du monde technique, libre de toutes contraintes t
15 hances du Présent ! » 182. Cité par E. Ludwig : Goethe , histoire d’un homme, III, 362. 183. Wilhelm Meisters Wanderjahre,
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
16 ier, comme trop « catholicisant » selon l’avis de Goethe . L’écrit ne parut qu’en 1826, longtemps après la mort prématurée de s
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
17  : « harmonie et non point unisson » comme disait Goethe  : Herder considérait l’humanité entière comme une grande harpe dans
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
18 ns vu plus haut Turgot, Gibbon et Condorcet, puis Goethe , puis Schlegel et Hegel saluer l’Amérique comme le puissant refuge de
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
19 atriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon, Goethe , Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’en veuill
20 triotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon, Goethe , Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à côté de
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
21 occidentale au xxe siècle. Ses deux maîtres sont Goethe et Nietzsche. Au premier, il emprunte (abusivement peut-être) une thé
22 tardif alliage, fut ce citoyen des villes libres, Goethe . Précisément parce qu’il est si réceptif au monde, il est Allemand en
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
23 peut dire que la tradition s’est poursuivie avec Goethe , Taine, Renan, Liszt, Nietzsche, Romain Rolland, André Gide. Ai-je be
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
24 us qu’une affaire d’érudits, celui de l’époque de Goethe était trop lié à l’esthétique. C’était d’un nouvel humanisme que l’on
25 emand sans la théologie chrétienne, ou encore que Goethe sans Raban Maur, Kant sans Thomas d’Aquin, Hegel sans Eusèbe de César
26 donc une période de vingt-six siècles (d’Homère à Goethe )… Elle constitue une « unité intelligible », qui s’évanouit dès qu’on
27 ipide dans l’Iphigénie de Racine et dans celle de Goethe . Ou, de nos jours, les Mille et Une Nuits et Calderon dans Hofmannsth