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0 janvier : M. Schumann a proposé un marché à la
Grande-Bretagne
, en qui il trouvera certainement preneur : soutien à la candidature b
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éralisme, ce qu’il a traduit en ces termes : « La
Grande-Bretagne
et la France sont toutes deux également convaincues que leur premier
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a passion, de la romance, pour reprendre le terme
anglais
et de la revendication des femmes pour l’égalité avec les hommes, alo
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s, réalisées dans les pays du Marché commun et en
Angleterre
, ont montré que le 65 % des gens est pour une fédération européenne.
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on bretonne devrait déborder sur les Cornouailles
anglaises
et sur les villes de Nantes et Rennes. Il faut beaucoup de souplesse.
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r. Les États-nations actuels, qui ont nom France,
Angleterre
, Italie, etc. sont-ils appelés à disparaître ? Je pense que peu à peu
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éveloppement de la culture, surtout en France, en
Angleterre
, en Espagne, moins en Allemagne. Mythes germaniques Votre analys
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iècle aux jeunes Français, Allemands, Italiens ou
Anglais
, — contre toute évidence historique — que la France, l’Allemagne, l’I
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ique — que la France, l’Allemagne, l’Italie ou la
Grande-Bretagne
sont immortelles, ce qui suggère qu’elles auraient existé de toute ét
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ont même pas un siècle d’âge. Seules la France, l’
Angleterre
et l’Espagne comptent, comme État, cinq ou six siècles. Encore peut-o
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rope et parlant entre eux la même langue : nation
anglaise
, nation flamande, nation italienne, c’était un peu comme nos pavillon
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ossais comme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou
anglais
comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien
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Pandit Nehru ne pouvait se faire comprendre qu’en
anglais
de l’immense majorité de ses concitoyens quand il les appelait précis
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il les appelait précisément à se libérer du joug
anglais
. Alors que les Chinois de langues différentes ne peuvent communiquer
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gnée de ce résumé, également traduit en allemand,
anglais
, italien et néerlandais : « À l’union fédérale des Européens, l’État-
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ment sa vertu, comme l’a fait voir T. S. Eliot. L’
anglais
, dit-il, « offre le plus de richesses à qui veut écrire de la poésie
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la variété des sources européennes qui ont fait l’
anglais
: la base germanique, les apports scandinave puis franco-normand, une
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nnus en France ou en Allemagne ou en Italie ou en
Angleterre
. Étant là, réfugiés, ils se trouvaient mis en relation les uns avec l
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ins du Centre européen de la culture. Une édition
anglaise
paraît depuis 1971. Des éditions allemande néerlandaise, italienne, s
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e nos nations : seules la France, l’Espagne et la
Grande-Bretagne
peuvent se targuer de quelques siècles d’existence stato-nationale. L
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ont même pas un siècle d’âge. Seules la France, l’
Angleterre
et l’Espagne comptent, comme État, deux à cinq siècles au plus, selon
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rope et parlant entre eux la même langue : nation
anglaise
, nation flamande, nation catalane, nation castillane, c’était un peu
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ossais comme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou
anglais
comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien
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Bourgogne, et de là d’un côté vers l’Espagne et l’
Angleterre
, de l’autre vers les Allemagnes. Or ces voies, notons-le, traversent
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st trop grande, et il n’en va pas autrement de la
Grande-Bretagne
, de l’Espagne, de la République fédérale et de l’Italie. Devant l’imp
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Länder, l’Italie en régions à parlements élus, la
Grande-Bretagne
procède à une « dévolution » des pouvoirs de la capitale aux conseils
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es textes des trouvères français, anglo-normands,
anglais
, allemands, danois et même norvégiens, et les ont recréés dans des st