1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 et socialistes du Nord, Scandinavie, Hollande et Grande-Bretagne . Parce qu’ils ont su devenir, en toute liberté, les plus sociaux, ils
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
2 veau puissant d’un Allemand, qui la destinait aux Anglais . Est-ce à dire que nous ferons l’Europe contre les Russes ? C’est mal
3 as de redire le mot de Bernard Shaw à propos de l’ Angleterre et de l’Amérique : « Nous sommes séparés par un langage commun. » Et
4 it et écrit, en Europe, que le parti travailliste anglais boycottait le congrès de La Haye. Et certains socialistes continentau
5 hollandais, ce jeune ancien ministre conservateur anglais , les yeux bridés de Coudenhove, le sourire voltairien de Lord Layton,
6 ieto, les boucles blanches de William Rappard, un Anglais plus anglais que nature : Charles Morgan, un archevêque qui représent
7 cles blanches de William Rappard, un Anglais plus anglais que nature : Charles Morgan, un archevêque qui représente le Vatican,
8 ui représente Canterbury, des députés socialistes anglais , un joyeux anarchiste italien, des ministres allemands aux lunettes s
9 les conservateurs. C’était bien mal connaître les Anglais . Derrière les divergences souvent verbales entre unionistes et fédéra
10 nti par la majorité des Insulaires. (Les délégués anglais répétaient à La Haye : Si nous votons ceci ou cela, que nous croyons
11 sion. Pour que l’Europe se fasse, il faut que les Anglais acceptent de penser dans le cadre de l’Europe, et non plus en face d’
12 inentaux, c’est l’Europe qui est en jeu. Pour les Anglais , c’est tout d’abord l’Empire, et l’union de l’Europe pourrait sauver
13 tinentale au lendemain du congrès de La Haye. Aux Anglais de la corriger, si elle les choque. Ah ! Messieurs les Anglais ! J’ad
14 corriger, si elle les choque. Ah ! Messieurs les Anglais  ! J’admire votre génie : vous ne tirez jamais les premiers6. Mais à L