1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 qu’il n’existe, en Europe, que des Français, des Anglais , des Allemands, des Suisses, des Albanais, etc., et que les « Europée
2 nte et future de l’Europe de William Penn, quaker anglais et fondateur d’un grand État américain, en 1692 ; à quoi s’ajouteront
3 ments nationaux ». Il propose aux Français et aux Anglais de fusionner leurs politiques. Et il place le problème sur le plan « 
4 r-dessus les frontières, en France, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Belgique, mais aussi en Allemagne déjà presque hitlérienne et m
5 à l’union tous les peuples du continent (sauf les Anglais ). On lui offrira la présidence. Et c’est ainsi que de la conjonction
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
6 vait contaminés : jeunes intellectuels éduqués en Angleterre , ou peuples de la côte du Malabar, très anciennement christianisés. P
7 etc. Or, les États-nations français, espagnol et anglais , qui insistent tant pour qu’on respecte leur « personnalité » synthét
8 millénaire avant notre ère jusqu’à la domination anglaise , tout ce qui s’écrit en Inde est poésie ou prose sacrée, religieuse,
9 n troisième le tamil, ne peuvent s’entendre qu’en anglais , et Nehru leur parlait en anglais. Les Chinois recourent à l’échange
10 ’entendre qu’en anglais, et Nehru leur parlait en anglais . Les Chinois recourent à l’échange muet d’idéogrammes dessinés sur la
11 rences entre les romantiques allemands, français, anglais , ils se ressemblent davantage entre eux que chacun d’eux aux auteurs
12 ns ses Notes towards the Definition of Culture. L’ anglais , selon lui, est la langue la plus riche pour un poète, parce qu’elle
13 n pour nous que leur existence même. Mais France, Angleterre , Russie… ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
14 ropéens. La Belgique est menacée d’éclatement. La Grande-Bretagne envisage sans fièvre sa mutation en une fédération d’autonomies admin
15 nde du Nord, des îles de la Manche et des régions anglaises , bénéficiant d’institutions communes (comme les cantons suisses), sin
16 ler — sera vite suivi par les rois d’Espagne et d’ Angleterre , puis par les princes de l’Italie, de l’Europe de l’Est et du Nord, q
17 édient désespéré (comme par exemple l’union de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin 1940), autrement dit :
18 res grands États-nations anciens, l’Espagne et la Grande-Bretagne  ; des petits pays du Centre et du Nord, Suisse, Autriche, Scandinavie
19 tant qu’en France, et au surplus liée au sud de l’ Angleterre . Or Lille n’est qu’un exemple entre bien d’autres. La Regio Basiliens
20 , sans déborder, de l’Hexagone français, de l’Île anglaise , de la Botte italienne ou de la Peau de taureau ibérique. 56. Pass
21 centre stato-national, alors, ce que les auteurs anglais nomment si bien la dévolution du pouvoir des capitales aux régions pa
22 ns, ethnies ; elles sont du type France, Espagne, Grande-Bretagne , non du type Bretagne, Catalogne, pays de Galles ; elles sont donc de
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
23 des six pays de la Communauté, avant même que la Grande-Bretagne n’ait sollicité son entrée, que « la conquête de l’Europe sera, n’en
24 ent que la « conquête » du marché européen par la Grande-Bretagne serait un scandale, il faut l’empêcher d’entrer ; et si ce n’est pas
25 rquoi parler de « conquête » dans le seul cas des Anglais , quand on appelle cela « remarquable expansion » s’il s’agit de la Fr
26 hangé, pourquoi les élargir ? Et si les conquêtes anglaises ne sont pas en même temps les nôtres, pourquoi faire un marché commun