1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 é de l’incinération (« Champs d’urnes »). Puis la Grèce et l’Italie des Étrusques, quelques siècles plus tard, envoient vers
2 ale, à l’exclusion toutefois de l’Italie et de la Grèce , où ils n’ont fait que de rapides incursions (à Rome et à Delphes). L
3 ntre l’Europe et l’Asie, l’une représentée par la Grèce indomptable, l’autre par la Perse docile : Songe de la reine, mère
4 ême sang, elles habitaient deux patries, l’une la Grèce , dont le sort l’avait lotie, l’autre la terre barbare. Il me semblait
5 de toute une civilisation intermédiaire entre la Grèce et l’Asie. État puissant par son organisation, ses lois, ses arts, se
6 ocié à celui de Zeus dans le monde égéen, dans la Grèce continentale. Et voici le moment où le génie grec s’en empare pour le
7 de notre ère, cette tradition indépendante de la Grèce  : nous l’appellerons le Mythe de Japhet. Selon saint Jérôme (346-420)
8 s empires ; et que Javan son petit-fils peupla la Grèce en passant en Italie : que c’est de là que les Grecs s’appelèrent Ion
9 tribuait à Cadmus l’introduction de l’alphabet en Grèce , et plaçait la venue de Cadmus au début du xve siècle ». Or les trou
10 son non moins traditionnelle fait de l’Europe une Grèce agrandie30 : On a souvent dit que l’Europe était à l’égard de la ter
11 ue l’Europe était à l’égard de la terre ce que la Grèce fut jadis à l’égard de l’Europe. La Grèce a le sol médiocrement ferti
12 que la Grèce fut jadis à l’égard de l’Europe. La Grèce a le sol médiocrement fertile, la surface variée et coupée, des limit
13 s connues. Mais ce parallèle entre l’Europe et la Grèce doit être étendu à des rapports plus nobles que ceux de la nature cor
14 e de Thrace qui porta en effet ce nom, ou avec la Grèce , comme c’est le cas d’Eschyle ? Mais on s’expliquerait mal qu’ils aie
15 mal qu’ils aient éprouvé le besoin de désigner la Grèce par un terme plus général, s’ils n’entendaient vraiment parler que d’
16 siècles plus tard, il apparaît clairement que la Grèce n’est qu’une « petite partie » de l’Europe. Cicéron (Pro Flacco, XXVI
17 l’Europe. Cicéron (Pro Flacco, XXVII), dit de la Grèce  : Parvum quendam locum Europætenet. Saint Augustin, dans La Cité d
18 t Occident mystiques par les métaphysiciens de la Grèce présocratique, puis de la Perse avicenienne, et enfin par tous les au
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
19 spagne prennent les armes l’un contre l’autre… La Grèce laboure pour soi, moissonne pour soi, moud son grain pour soi, se rep
20 tin), le pape lui promet l’admiration de toute la Grèce , de toute l’Italie, de toute l’Europe. Quant à la croisade que Pie II
21 sur tes ennemis pour que, ayant enfin recouvré la Grèce , nous puissions chanter tes louanges par toute l’Europe. Relevons la
22 . Relevons la triade significative des termes de Grèce , d’Italie et de chrétienté pour désigner « toute l’Europe » : premièr
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
23 stinguaient dans l’art de la guerre. En effet, en Grèce , sans compter le royaume de Macédoine, il y avait de nombreuses répub
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
24 précieuse en Suède, affable en Pologne, molle en Grèce et sombre en Moscovie.115 Montesquieu (vers 1730) : L’Allemagne e
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
25 l’Europe. B. — Ah ! exceptez-en, je vous prie, la Grèce , qui obéit au Grand Turc, et la malheureuse partie de l’Italie qui ob
26 Gaules leurs cités et les derniers soupirs de la Grèce devinrent encore illustres dans la ligne achéenne. Mais nulles de ces
27 ons une prosopopée typique du siècle : … Superbe Grèce  ! où sont ces villes sans nombre que ta splendeur avait rendues si br
28 acre la barbarie. L’Égypte, l’Asie, l’Afrique, la Grèce , tout a disparu devant ses progrès. On les cherche dans elles-mêmes,
29 Par elle seule enfin, ce génie qui distinguait la Grèce et Rome d’avec les barbares vit encore aujourd’hui dans l’Europe ; et
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
30 ire. Les nations guerrières de l’antiquité, de la Grèce , de la Macédoine et de Rome, élevaient une race de soldats, exerçaien
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
31 deux courants : l’un, venu d’Orient, passe par la Grèce et l’Italie et s’infléchit légèrement dans le sud de l’Europe, invent
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
32 Congrès américain, ou celle des amphictions de la Grèce  ; et quelle perspective alors de force, de grandeur, de jouissances,
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
33 Frieden, ein Ideal : Ainsi que Sparte un jour en Grèce , ô France, toi aussi tu vas te dresser pour libérer l’Europe de ses d
34 sion à la domination du monde ait passé d’Asie en Grèce pour se transmettre ensuite aux Romains, l’état de l’Europe était à p
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
35 s, Rome et Paris sont pléiades. Lois immenses. La Grèce s’est transfigurée, et est devenue le monde chrétien ; la France se t
36 ma patrie, et, de même qu’Athènes est devenue la Grèce , de même que Rome est devenue la chrétienté, toi, France, deviens le
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
37 a figure de l’Européen : Ce que nous devons à la Grèce est peut-être ce qui nous a distingués le plus profondément du reste
38 qu’il y eut en Chine, aux Indes, et aussi dans la Grèce antique ; la science grecque est seulement une introduction et un moy
39 omme l’Iliade en est la première ; l’esprit de la Grèce s’y laisse voir non seulement en ce qu’il y est ordonné de rechercher
40 a découverte des lettres grecques, le génie de la Grèce n’a pas ressuscité au cours de vingt siècles. Il en apparaît quelque
41 ond : c’est l’esprit de la Philosophie, née de la Grèce  : « La forme spirituelle de l’Europe », qu’est-ce à dire ? C’est l’i
42 : la conscience tragique, telle qu’elle exista en Grèce , connaît la signification de l’échec même et le désir de l’échec auth
43 hilosophie, l’art, la science, la technique de la Grèce se prolonger en substance dans l’époque hellénistique. Les lignes dir
44 défense et de contre-attaque de l’Asie contre la Grèce . En prolongeant les lignes et les problèmes de la culture européenne
45 hristianisme et des anciennes civilisations de la Grèce , de Rome et d’Israël, dont deux millénaires de chrétienté nous ont to
46 uisons en commun, les littératures de Rome, de la Grèce et d’Israël. Ce que j’ai dit de la poésie me paraît aussi vrai des au