1
ris que le but du sport n’est pas la performance,
mais
le style et la méthode, c’est-à-dire la formation du caractère, en dé
2
-à-dire la formation du caractère, en définitive.
Mais
on peut oublier la partie doctrinaire de cette œuvre, elle ne lui est
3
eté presque brutale parfois, un style de sportif,
mais
qu’on sent humaniste et poète, un style à la fois bref et chaud, imag
4
n et l’autre. Ainsi mon art, entre terre et ciel.
Mais
sa foulée, bondissante et posée, est pleine du désir de l’air. Danse-
5
e-t-il sur une musique que je n’entends pas ? » —
Mais
plus que le corps en mouvement, c’est la domination de la raison sur
6
uite des jeunes gens : celle-ci empêche les abus,
mais
celles-là forment l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre pe
7
a, de la morale sportive ou de la morale jésuite.
Mais
enfin, voici un homme, et non plus seulement un homme de lettres. Un
8
ingt-cinq ans, à peu près à leur point de départ.
Mais
leurs recherches n’ont pas été vaines. Ils en reviennent chargés de c
9
Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort.
Mais
alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émouvante sorte, les soldats d
10
iétude, un amer « à quoi bon » percèrent soudain…
Mais
Montherlant se redresse vite, frappe du pied et repart. Vers quels bu
11
seule attitude littéraire aujourd’hui concevable.
Mais
par quelles tricheries plus ou moins conscientes M. Breton peut-il pr
12
stification est dans la logique de ses principes,
mais
je lui conteste le droit de faire suivre son manifeste de proses — Po
13
: la plupart des surréalistes n’ont rien à dire,
mais
savent admirablement parler. Ils érigent donc en doctrine leur impuis
14
ne protestation contre nos poncifs intellectuels.
Mais
elle risque bien de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis F
15
ontenté de narrer les faits de la vie de Vincent,
mais
d’une telle manière que des conclusions critiques s’en dégagent avec
16
remiers dessins sont de gauches copies de Millet.
Mais
son manque de talent ne le rebute pas. Une divine violence le travail
17
». Une telle platitude est presque indispensable,
mais
il s’en permet d’autres qui le sont moins. On n’écrit pas un roman en
18
ans y laisser des maladresses et des négligences.
Mais
on ne demande pas non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien
19
rfs des syndicats et des capitalistes des villes.
Mais
dans une de ces provinces du Midi où le souvenir des luttes religieus
20
succès grandit rapidement, le gouvernement cède.
Mais
la même inertie du peuple qui donnait tant de mal lorsqu’il fallait l
21
as que le roman soit mal construit, au contraire.
Mais
le tissu des faits se relâche parfois, et les arêtes de la constructi
22
odique, son universelle et inépuisable curiosité.
Mais
, de même que la France interrogeant l’Europe du xviiie prenait surto
23
n ne se pose pas, puisque nous sommes chrétiens. (
Mais
le christianisme, religion missionnaire, ne peut nous donner qu’une s
24
l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres.
Mais
nous aurons entrevu peut-être pour la première fois le rôle de l’Euro
25
etit livre ? C’est avant tout une démonstration ;
mais
, puissante de sûreté et d’évidence, elle a cette beauté froide et mas
26
les illustrent. Les personnages discutent certes,
mais
leurs actions sont les meilleurs arguments. Et peu à peu surgissent d
27
ns leur pure volonté d’être ou de ne pas être… ».
Mais
les héros de Pirandello, s’ils veulent être, subissent, une fois qu’i
28
de ces trois tragédies, d’une classique sobriété
mais
d’une brutalité et d’une ironie romantiques, laisse la même impressio
29
même impression de grandeur désolée qu’un Greco.
Mais
il n’y a pas les couleurs, ni l’amère volupté des formes. Une sensati
30
t pour lui ajuster sa terminologie particulière ?
Mais
par ailleurs Vinet déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme
31
ien n’est plus protestant qu’une telle attitude ?
Mais
ces réserves sont de peu d’importance si l’on songe au service que M.
32
ique moderne du romantisme, Vinet l’avait trouvé.
Mais
sa position purement chrétienne — un mysticisme de cadre solidement m
33
oésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur,
mais
qui se penche sans vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps
34
aits et ses commentaires parfois un peu copieux ;
mais
elle a la vertu de rendre contagieuse la curiosité de l’auteur à l’en
35
ue violant sa patrie. Une effroyable acceptation,
mais
elle peut se muer instantanément en révolte. Aucun cadre logique ne d
36
pas même des forces endormies dans l’âme russe :
mais
des possibilités, à chaque instant, d’explosion. Le géant russe est u
37
sait le reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas.
Mais
ses personnages le suggèrent de toute la force du trouble qu’ils crée
38
que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve.
Mais
très vite on étend l’appellation de saint à ceux qui par leur élévati
39
Honorons les saints pour l’exemple de leur vie :
mais
Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, en son c
40
loin dans ses concessions à de telles critiques.
Mais
c’est pour affirmer avec d’autant plus de force que « en situant tout
41
nts, il existe des saints dans le protestantisme.
Mais
il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu. La sainteté parfaite ne comme
42
ister de saint véritable. Il n’y a pas de saints,
mais
il faut être parfait. Tel est l’enseignement de Jésus, telle est la p
43
ore entre un ressaisissement profond et la ruine.
Mais
certes, il est temps qu’une lueur de conscience inquiète quelques che
44
industriels. Il y a encore les hommes politiques,
mais
on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orche
45
res, sont parmi les plus conscients de ce temps ;
mais
si l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui
46
it du siècle, hors un certain « confusionnisme ».
Mais
sous les épaves de tous les vieux bateaux, il y a une seule mer. Nos
47
r l’égoïsme est vertu cardinale pour le créateur.
Mais
quel est ce besoin si général de s’incarner, dans le héros de son rom
48
al », le romantisme — et c’est plus que probable.
Mais
il en tirait une raison nouvelle de le condamner, et nous ne pouvons
49
res cela fait à Dieu », disait Drieu la Rochelle.
Mais
il faudra bien se remettre à manger, tout de même nous avons un corps
50
beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde,
mais
on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à
51
de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu.
Mais
, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par la viol
52
ourriture. Drieu la Rochelle tente la même fuite.
Mais
trop lucide, hésite, trébuche, oscille entre la violence et le désesp
53
ques pamphlets par quoi il se raccroche au monde.
Mais
il a touché certains bas-fonds de l’âme où s’éveille un désenchanteme
54
nés. Encore un qui s’est complu dans son dégoût ;
mais
jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue e
55
dernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu,
mais
il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis médio
56
ont amenés aux positions qu’on vient d’esquisser.
Mais
on trouve tout dans les livres des jeunes, dites-vous, le pire et le
57
t en eux est non seulement légitime à leurs yeux,
mais
« tabou » ; et c’est vertu que de favoriser son expansion. — Mais je
58
et c’est vertu que de favoriser son expansion. —
Mais
je trouve en moi ordre et désordre, raison et folie, etc. Si je les c
59
ité, de toute forme. Attitude parfaitement folle,
mais
c’est justement de quoi se glorifient ses tenants, ils y voient la su
60
s on nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous,
mais
pouvions-nous faire abstraction du plan intellectuel sur lequel tout
61
is douloureuse ses propres actes dont il s’étonne
mais
qu’il se garde de juger5. Il y a véritablement une littérature de l’a
62
it, qui restera caractéristique de notre époque.
Mais
Gide est responsable d’une autre méthode de culture de soi, « d’inten
63
de me sentir plus fort encore et de la vaincre. —
Mais
la joie d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pa
64
que les excès qui méritent notre enthousiasme ».
Mais
« cette fureur qui le soulevait contre lui-même, qui lui faisait mépr
65
ude par ailleurs si proche de certain mysticisme.
Mais
pousser une vertu particulière jusqu’à ses dernières conséquences sup
66
ensons plus par ensembles7 : symptôme de fatigue.
Mais
tout cela : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensée
67
re avec elle et dériver vers un Orient d’oubli — (
mais
avant de s’y perdre, quelles révolutions, quelles anarchies, quels Ni
68
ourment dont sortira peut-être une foi nouvelle ;
mais
qu’ils sachent, quand viendra le moment, détourner les yeux de leur r
69
met tout d’abord en présence, non de nous-mêmes,
mais
de Dieu. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent
70
ger des poètes qu’ils écrivent des odes civiques.
Mais
que nos moralistes — presque tous les jeunes écrivains — se souvienne
71
s haletantes ou à une relation cinématographique.
Mais
tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre e
72
freudiens, ou d’analyses de démences mystiques ;
mais
tout cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant
73
nt lieu au printemps, et non plus à Sainte-Croix,
mais
à Aubonne. Un plein succès a répondu à cette innovation. Le sujet de
74
rire est moins fatigant. « Le paon dédaigne encor
mais
ne fait plus sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charman
75
sion ni fatigue le développement un peu théorique
mais
intelligent d’un problème que l’on pressent trop complètement résolu
76
trop complètement résolu dès les premières pages,
mais
qu’il faut louer Mme Rivier d’avoir posé courageusement. Dirai-je que
77
vouloir illustrer de pédants exercices poétiques.
Mais
quelle intelligence, et dont l’audace est de se vouloir plus juste qu
78
es, il bannit le charme et toute grâce vaporeuse.
Mais
ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfum, ne se faneront pas.
79
la détresse morale de la génération surréaliste.
Mais
tandis que la plupart en sont encore à des symboles équivoques et, qu
80
ce miracle tout ce qu’il y a de plus protestant —
mais
oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse se produire ailleur
81
ande. C’est l’esprit de liberté, tout simplement.
Mais
précisons : c’est bien plus que la liberté de défendre sa petite héré
82
lâché » pas mal de préjugés en matières sociales.
Mais
ce qui est peut-être plus important, on eut l’impression, durant les
83
’empreinte imprévisible des choses. Amour de soi…
Mais
moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame de toute vie.
84
ommence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ?
Mais
je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape d
85
J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic.
Mais
encore, tant d’autres forces et tant d’autres faiblesses, tant d’autr
86
eul liait les personnages auxquels je me prêtais.
Mais
en même temps que je le découvrais, dans tout mon être une force aveu
87
la mort. L’important, c’est de ne pas se défaire.
Mais
rien n’était résolu. Me voici devant quelques problèmes dont je sais
88
il est absolument vain de prétendre les résoudre,
mais
que je dois feindre d’avoir résolus : c’est ce qui s’appelle vivre. P
89
’arrête parfois, heureux : « J’ai donc la foi ? »
Mais
c’est encore une question… Je crois qu’il ne faut pas attendre immobi
90
ui se sent misérable. Je ne recevrai pas une foi,
mais
peut-être arriverai-je à la vouloir, et c’est le tout. S’il est une r
91
ons suivant les directions de moindre résistance.
Mais
je ne m’emprisonnerai pas dans ces limites. Ma liberté est de les por
92
’employer à sa sauvegarde ou à sa transformation.
Mais
il y faut une doctrine, me dit-on. L’avouerai-je, quand je médite sur
93
e sur fond de néant, je le comprends par éclairs,
mais
une secrète espérance m’emporte de nouveau, premier gage du divin… Re
94
lèvres, et s’affirmer à mesure que je le décris.
Mais
comme un écho profond, une attirance aussi d’anciennes folies… Combat
95
ut pas encore comprendre — tout est si fragile —,
mais
je sais quelle légèreté puissante, quelle confiance vont guider ce co
96
vous belle, mon amie, — et vous, ma vie ? Certes,
mais
je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort
97
dans leur signification historique ou technique,
mais
tâcherait d’épouser le dynamisme spirituel qu’elle révèle, puis de le
98
ent » sans issue sinon vers le passé catholique ;
mais
tenant compte de leur effort, il puise dans l’échec même de leurs ana
99
qu’aucune autre me paraît liée à cette confusion.
Mais
s’il est bien établi que les lois de la vie sont essentiellement diff
100
à savoir se concevoir et s’essayer. » Fort bien,
mais
l’œuvre n’est-elle pas une façon particulière de s’essayer ? Je ne pu
101
u obscure, une richesse d’idées neuves et fortes,
mais
péniblement comprimées. Ce défaut de forme est peut-être inhérent, da
102
ation de thèmes qui faisait la richesse du Songe,
mais
d’une ligne plus ferme, d’une unité plus pure aussi. Le sujet était p
103
ts auxquels Montherlant n’a pas toujours échappé,
mais
qu’il domine dans l’ensemble et entraîne dans l’allure puissante à la
104
lant. Cette fois-ci, on le traite de naturaliste.
Mais
comment montrer des taureaux sans que cela sente un peu l’étable ? L’
105
ime, et les victorieux sont d’immenses amants »6.
Mais
envers les taureaux cet amour tourne en adoration ou en une véritable
106
e obsédé par une idée de violence tonique certes,
mais
décidément un peu pauvre pour fonder une religion. Mais ce n’est peut
107
écidément un peu pauvre pour fonder une religion.
Mais
ce n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant,
108
e pas. Il en parle, il le chante avec pathétique.
Mais
c’est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On co
109
ipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissant ».
Mais
cette personnalité dont il manifeste avec une magnifique insolence le
110
auquel nous ont habitués les voyageurs en Orient,
mais
une suite de coups d’œil aigus sur l’âme orientale de l’islam, que no
111
ntale de lui-même, comme c’est si souvent le cas,
mais
bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : les meilleurs document
112
rties du volume, d’une importance moins actuelle,
mais
d’une qualité d’art peut-être supérieure. Les méditations sur les rui
113
bon sens qui est le plus éloigné du sens commun —
mais
qui reste trop méfiant de tout romantisme pour édifier aucun système.
114
quitte le ton mesuré qu’il s’impose d’ordinaire.
Mais
j’avoue que m’a parfois un peu gêné cette présence de la mort qu’il f
115
façon de se placer en face des choses, tout près,
mais
sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnali
116
usieurs de ses morceaux attestent la délicatesse,
mais
parce qu’il sait y trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1.
117
rait sans doute être né sous le signe du Taureau.
Mais
il sera pardonné à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants pour
118
oir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! »
Mais
ce jeune homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du désir certain
119
ne maison blanche est arrêtée tout près de l’eau.
Mais
ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui nous
120
, les roues peintes du char, l’Italie des poètes…
Mais
ce pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de souvenir
121
ves une langueur dont on ne voudrait plus guérir…
Mais
nous voyons la ville debout dans ses lumières. Architectures ! langag
122
? Ç’aurait été si délicieusement invraisemblable…
Mais
ce cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne sait plus de quels souve
123
ne trouve l’expression ironique qui lui convient,
mais
ici mêlée à une émotion plus grave, qui transparaît parfois et nous f
124
ndues ». Nous cherchons à conquérir non le monde,
mais
son ordre. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profit de c
125
utes nos catégories artificielles et nécessaires.
Mais
le monde échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel av
126
a comparaison de l’idéal asiatique avec le nôtre.
Mais
je crois que toute intelligence européenne libre peut souscrire aux c
127
e nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacrifice,
mais
pleins de dégoût devant la volonté d’action qui tord aujourd’hui notr
128
culier qu’implique la publication de notre revue.
Mais
nous savons, tout comme M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. E
129
ogramme. Sans doute, les différences s’accusent :
mais
n’est-ce pas la meilleure raison pour nos aînés de chercher plus pati
130
Pas question de les saluer ni d’emboîter le pas,
mais
seulement de retenir sa place au spectacle qu’ils offrent et de les c
131
ce qu’on a coutume d’appeler notre « désordre ».
Mais
on est toujours le fils de quelqu’un… Et, peut-être, la considération
132
erbe de fleurs disparates, aux tiges divergentes,
mais
qu’un ruban rouge et vert lie par la grâce d’une volonté sans doute d
133
e les faits justifient : sincérité = spontanéité.
Mais
la morale est ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est
134
r parce qu’il ne sait pas tout sur le personnage.
Mais
quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le geste le plus incongru
135
t un moyen de connaissance plus intégrale de soi.
Mais
pour être moins pittoresque et plus « entachée d’utilitarisme », la d
136
une connaissance plus intense et plus émouvante ;
mais
la morale, plutôt que de nous constater, doit nous construire — selon
137
bien je me mettrai à l’analyser plus longuement.
Mais
alors je le fausse, puisque je le prive de la puissance de se délivre
138
me renseigne assez exactement, non sur mon passé,
mais
sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteind
139
en moi. En réalité, je n’assiste pas à moi-même,
mais
à la destruction de moi-même. Par les fissures, un instant, j’ai pu s
140
un instant, j’ai pu soupçonner des profondeurs ;
mais
déjà c’est le chaos. Mon corps et moi, le livre si poignant de René
141
us crée, elle ne nous crée pas n’importe comment,
mais
selon certaines lois où se retrouve notre individualité. Elle nous cr
142
enrichissement, d’une consolidation de l’individu
mais
avant tout un moyen de se connaître. Cependant, n’est-ce pas lui-même
143
chesses et ne serve parfois de contrôle efficace.
Mais
les bénéfices sont maigres en regard des dangers que la sincérité du
144
Peut-être juste assez pour qu’ils vous aident3 —
mais
jamais au point d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pou
145
cachent pour un moment. « L’art est un mensonge,
mais
un bon artiste n’est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’
146
cère, c’est avoir toutes les pensées » (Rivière).
Mais
on ne peut se maintenir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux
147
nir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux
mais
bon, nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’y
148
aitent que d’être leur propre témoin, intelligent
mais
immobile : ce sont les mêmes qui s’ignorent en tant que personnes. Co
149
réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui.
Mais
si le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’h
150
sinistre à la sincérité presque pure de cet âge.
Mais
il le faut dépasser.) Si j’en crois l’intensité d’un sentiment inti
151
ité d’y aller par les moyens les plus efficaces ?
Mais
on nommera cela de l’hypocrisie. Soit, j’accepte. Et aussitôt j’annon
152
à invoquée, hypocrisie consolante et libératrice.
Mais
tu m’offrais un visage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et p
153
t si désespérément vrai, tyrannique, insuffisant.
Mais
un pli de ta lèvre, un peu sceptique, quand mon esprit partait dans l
154
but peut-être dérisoire vers quoi je me portais,
mais
bien ces figurants de mon bonheur que je me conciliais pour des retou
155
s désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste,
mais
incline discrètement les décisions et les rend complices d’un dessein
156
lle, quelles merveilleuses duperies cela suppose.
Mais
c’est une honnêteté peut-être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoi
157
ude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis,
mais
ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable descriptio
158
au fond : les faits-divers, rien de moins divers.
Mais
je suis pris dans l’absurde réseau des lignes, et cette mécanique me
159
de, un peu plus d’ennui. J’essayai donc de rêver.
Mais
cette rose oubliée me gênait : perdre une rose pour le plaisir ! (Et
160
manger ; des jaquettes de couleur pour ma femme…
Mais
l’homme avait posé son journal. Soudain, portant la main à son gilet,
161
de sa vie, brillantes ou misérables, passionnées.
Mais
bientôt : — « Destin, s’écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois qu
162
celles de mes folies ? Je me répète : paradoxes,
mais
cela ne suffit plus à m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pa
163
sme nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Musset :
mais
voyez un Rousseau sans tendresse, un Nerval sans pudeur, un Musset iv
164
pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France,
mais
d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. ab. Ro
165
e vagues brumes. Insulter ta beauté froide ? Oui,
mais
à qui s’adresser. Automne au sourire absent, Or luisant, terreau qui
166
s vent-coulis de la mort. Garçon, un café, un ! »
Mais
l’étoile chantait dans l’axe de sa vie normale et s’approchait en fai
167
ui orne de beautés illusoires l’objet de l’amour.
Mais
les jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et comme
168
t à dissiper le charme perfide qui les tourmente.
Mais
il faudrait d’abord qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce
169
jet du roman, qui se mêle étroitement au premier…
Mais
combien cette analyse trahit Barbey : son art est justement de voiler
170
s’agit de « déjouer le complot de la commodité ».
Mais
plus voluptueux que philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la
171
cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pas exténués.
Mais
alors quelle avidité cruelle, et peut-être tendre, à se faire souffri
172
ttre du survivant (février 1927)i j « Triste,
mais
vrai. » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excus
173
d’une fois pendant une danse qu’il fit avec vous,
mais
vous les détourniez soudain comme pour vous arracher à une obsession
174
yaient sans doute plus qu’ils ne vous attiraient.
Mais
, maintenant, je pense que ces regards croisés n’avaient aucune signif
175
préparait à vous rendre attentive à ma présence…
Mais
, alors, je ne sais quel démon du malheur me paralysa. Je venais d’ent
176
s de champagne vides ; car on pardonne l’ivresse,
mais
non certaines douleurs. Même, je fus obligé de confier à un ami que j
177
omme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif,
mais
la seule vue d’un liquide me soulevait le cœur. L’aube parut. On étei
178
s l’ascenseur descendant… Il aurait fallu monter,
mais
l’idée de vous trouver peut-être assise en face de votre bel ami laqu
179
ous reconnaître dans la foule qui se précipitait,
mais
je n’avais pas pris de numéro, je ne pouvais pas monter. Je finissais
180
l’angle de cette rue et qui avait votre démarche.
Mais
, pendant ce temps, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené v
181
femme qui s’était penchée vous ressemblait tant.
Mais
je n’osais presque pas la regarder, à cause d’une incertitude qui red
182
nt, sans me regarder. Je descendis derrière elle.
Mais
tout de suite des parapluies la dérobèrent à mes yeux. Une bouche de
183
du matin. Premiers appels d’autos dans la ville,
mais
il me semble que toutes choses s’éloignent de moi vertigineusement, p
184
sage. Peut-être ne vous ai-je pas vraiment aimée,
mais
bien ce goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sournoise
185
cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.)
Mais
voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en for
186
nt seules de taxer de chrétienne une œuvre d’art.
Mais
, d’autre part, cette équivoque des symboles, cette simplicité à chaus
187
cristal taillé, selon toutes les règles de l’art,
mais
que l’essence obtenue, si elle est de rose, est sans parfum. (Tout
188
soirées, et de les occuper quatre heures durant…
Mais
la vision, rapidement entrevue par chacun dans son for le plus intéri
189
interdisant aux réformés d’exercer leur religion,
mais
en même temps de quitter le pays, Louis XIV commit un des actes les p
190
res sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon.
Mais
bientôt l’on voit la France se dépeupler ; des industries sont presqu
191
de où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites,
mais
il garde une certaine discrétion, cet air de rêverie d’un homme qui e
192
a comtesse Rezzovitch a rencontré M. Paul Morand,
mais
elle a dû le trouver un peu froid, n’aura pas été tentée de lui faire
193
ne la reverra jamais. Il aime encore sa femme, «
mais
comme on aime une petite maison de province quand on a failli hériter
194
rt, où s’unissent aujourd’hui un réalisme discret
mais
précis et le sens de ce qu’il y a en nous d’essentiel, de ce qui déte
195
dont on ne sait pas la fin ni le sens véritable,
mais
seulement qu’elles ont fait souffrir. Rendez-vous manqués, lettres pe
196
de Sylvie : « Là était le bonheur, peut-être… »).
Mais
le ton reste si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour pein
197
sique : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse.
Mais
Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore tout chaud ». Affreux. A
198
ueuse d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré,
mais
sur la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit ba
199
il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse.
Mais
un papillon éclatant qui battait de l’aile un dixième de seconde, par
200
verticale donne la clé… Un enterrement bourgeois,
mais
le corbillard est traîné par un dromadaire, d’ailleurs dételé. Les am
201
plus et nous demandions grâce de trop de plaisir.
Mais
je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence que l
202
t se pousser en disant : « C’que c’est cochon ! »
Mais
le moment ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon voisin, un agent,
203
nir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. »
Mais
tout de même, là par exemple, où nous ne pouvons nous empêcher d’admi
204
ur le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous
mais
accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut, approuve et dit : «
205
ourne du véritable miracle auquel nous assistons.
Mais
de pareils défauts sont presque inévitables dans une production de dé
206
vement ne souligne pas, il exprime, et se suffit.
Mais
comme pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de g
207
r le moins, c’est le fait d’un art à sa maturité.
Mais
ce sont là critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans l
208
s ont poussées à l’extrême avec moins de prudence
mais
aussi de lucidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras sans l’aimer ;
209
s l’aimer ; saluant en Valéry une réussite unique
mais
presque inhumaine ; secrètement attiré par les thèses extrémistes mai
210
e ; secrètement attiré par les thèses extrémistes
mais
non dépourvues d’une sombre grandeur, des surréalistes, et en même te
211
sont bien les grands traits de notre inquiétude. (
Mais
peut-être M. Rops a-t-il trop négligé le rôle extérieur, que je crois
212
impossible, notre incertitude paraît sans remède.
Mais
, ici, M. Daniel-Rops n’a-t-il pas cédé à la tentation de créer des di
213
vertigineux du Silence. On nous montre des Dieux,
mais
c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vi
214
n faux sommet vers quoi des faibles s’efforcent —
mais
déjà c’est de plus loin qu’il les nargue. Il connaît enfin une solitu
215
auquel se soit jamais abaissée une civilisation.
Mais
nous sommes encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts sur notre
216
i a le mérite de n’être pas qu’un jeu littéraire.
Mais
enfin, c’est encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle
217
ce de Libertinage. Sous une certaine rhétorique —
mais
la plus belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de
218
r pour quelles fins assez basses, nous le savons…
Mais
pour Aragon, ce n’est point façon de parler. Son « nulle part » est s
219
critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre,
mais
s’avance à sa rencontre armé de l’appareil à frigorifier de sa raison
220
certain temps déjà que nous ne nous sommes revus.
Mais
je suis vos travaux avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque t
221
t :) Croyez, Monsieur, à mon estime la plus vive.
Mais
décidément nous sommes débordés, voyez vous-même, pas moyen de causer
222
, c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous.
Mais
n’oubliez pas que « l’artiste serait peu de chose s’il ne spéculait s
223
me faire quelque chose là-dessus pour la Revue ?
Mais
plus tard, plus tard. Tenez, voici un traité de métaphysique, vous li
224
ousculé.) Moi. — Vous disiez, ma vie ? La Muse (
mais
oui, la Muse, sortant de derrière un rideau). — J’attends votre plais
225
en leur désinvolture, car enfin, elle est déesse.
Mais
entre leurs mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle
226
a raison ? Eh bien, c’est vous qui l’aurez voulu,
mais
tant pis, nous serons du Nord. Nous serons romantiques. Nous serons b
227
e, la Réforme, Karl Marx, la préface de Cromwell.
Mais
il ne s’agit pas de refaire notre petite révolution à nous, dans tel
228
tuellement, juvénilement, incontestablement beau.
Mais
alors, Aragon, pourquoi se faire marchand des œuvres complètes de Kar
229
n qui, comme tout ce qui est parisien, hait Paris
mais
ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis
230
isien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs…
Mais
non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait encore que je sui
231
etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des êtres,
mais
leurs abstractions que nous haïssions. Notre haine de certaine morale
232
ement une sympathie humaine pour nous sans prix ?
Mais
nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous perdre. Vivre
233
les femmes. C’était un vice, la révolution-vice.
Mais
on ne vit, on ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. «
234
mal tourné, on pensait bien, ah ! cette jeunesse,
mais
voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est vrai,
235
l Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres.
Mais
oui, c’est paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont
236
l’oreille : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ?
Mais
tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya
237
chansons, et des violons déchirants dans sa tête…
Mais
le sommeil s’évaporait aux caresses des flocons, plus perfides que de
238
amis fuiront un lâche. Parce que je reviens seul.
Mais
moi, qui regarde comme de l’autre bord, je songe qu’il est des visite
239
réatrices ? La question est peut-être prématurée.
Mais
le seul fait qu’elle se pose me paraît indiquer que l’un au moins des
240
t bien situés pour n’en prendre que le meilleur ;
mais
l’émulation, l’atmosphère de combat nécessaire au développement de ce
241
bourgeoises dont je ne vais pas faire le procès,
mais
qui expliquent, me semble-t-il, pour une part, la dispersion des effo
242
Blanchet que Barraud, plus Picasso que Matisse ;
mais
il y avait encore du flou, des courbes complaisantes. Meili est deven
243
emises à neuf, l’imperfection humaine qui touche.
Mais
l’atmosphère pure de ces espaces définis par quelques plans ne tue pa
244
nous une inspiration neuve, d’origine germanique,
mais
qui a choisi de s’astreindre à la voluptueuse rigueur latine, et qui
245
s vitres, ce n’est pas seulement pour le plaisir,
mais
plutôt par amour du courant d’air. Cela dérange toujours quelques fri
246
nt d’air. Cela dérange toujours quelques frileux,
mais
les autres sont soulagés. Et ne fût-ce qu’en prenant une initiative c
247
Meili : il ne prend pas le sujet par l’intérieur,
mais
il taille ce visage dans une pâte riche et un peu lourde, son pinceau
248
ancolique et qui voient plus loin qu’on ne croit,
mais
il a toujours l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie si la
249
n peu amer, d’une tristesse qui ne s’affiche pas,
mais
s’insinue dans toute sa palette, ce charme enfin, ce je ne sais quoi
250
vain chez beaucoup des meilleurs de nos artistes.
Mais
n’allez pas croire à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une
251
ar ses défauts mêmes ou ses fausses négligences ;
mais
il faut pour comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’acc
252
de ce pays pour qui la couleur existe avant tout.
Mais
la nostalgie de Bouvier l’entraîne à mille lieues des jardins de sour
253
des disciples (Madeleine Woog, G. H. Dessoulavy)…
Mais
déjà paraissaient dans les Voix (cette courageuse revue qu’il avait f
254
vant volontairement maigre se faisait trop lâche.
Mais
aujourd’hui la mue semble s’être opérée. Humbert est rendu à lui-même
255
» : le costume est drapé avec un soin minutieux,
mais
une grande mèche insolente retombe devant le visage. Aurèle tient un
256
e ouvert, et ce n’est pas je pense qu’il le lise,
mais
il aime caresser la reliure qu’il doit avoir faite lui-même. Car il e
257
Charles, moins intensément réalistes, plus fins,
mais
tout aussi habiles dans l’utilisation du clair-obscur qui simplifie e
258
euses sur son compte. Il a fait de la pâtisserie,
mais
on m’assure qu’il se nourrit de noix et d’oranges. Il administre une
259
e boîte à miracles où sous un éclairage très net,
mais
inusité, l’objet le plus banal se charge de mystère. Que va-t-il se p
260
pour le plaisir de la perfection exercée par jeu.
Mais
quel support à de nouvelles songeries ! Ces horlogeries impossibles s
261
e et que n’entravait pas son scrupule réaliste. ⁂
Mais
voici dans son costume d’aviateur, retour de Vienne, un sculpteur qui
262
s ses statues à un beau style dépouillé et hardi.
Mais
il y avait quelque lourdeur dans des morceaux comme le Joueur de rugb
263
nce aiguë. Notre revue n’est certes pas complète.
Mais
elle a du moins l’avantage de grouper des artistes qui, par le fait d
264
ut-être insuffisants pour caractériser une école,
mais
qui révèlent tout de même une orientation générale vers une sorte de
265
ur. « On vend de l’étoffe… eux ils se vendent ! »
Mais
Jacob a renié ses parents, non leurs ambitions. Surmontant son dégoût
266
ois entendre Jacob qui se retourne, méprisant : «
Mais
oui, je ne nie rien, je suis sans scrupules, on connaît mon orgueil :
267
a force de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ;
mais
qu’elle s’acharne sur le détail dégoûtant et mesquin de certain milie
268
en tirer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse
mais
sans bravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain, nuit
269
toutes faites qui trahissent une écriture hâtive.
Mais
il y a dans l’œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieu
270
’est heureux. » Il y a aussi un certain tragique,
mais
au filet si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est i
271
t si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure.
Mais
c’est ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec incompré
272
onné à mal » (Calvin). Le tableau n’est pas beau,
mais
on y sent une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque chose
273
en mauvais, à côté d’autres magnifiquement jetés.
Mais
cette imperfection, s’il ne peut encore s’en tirer, du moins l’avoue-
274
est que le triomphe de la littérature sur la vie,
mais
d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au boutis
275
exaspère. Souvent maladroit, incertain, brutal :
mais
faisons-lui confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque sans pos
276
e tant d’autres à cet âge, logé, nourri, blanchi,
mais
non point diverti. J’étais bon, Monsieur, normalement bon. L’idée, pa
277
e nostalgie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu.
Mais
il souffrait d’autre chose encore : il se savait vieux, maintenant. »
278
t encore par instants l’air de la dernière danse,
mais
nous avions aussi envie de pleurer, à cause du soir trop limpide et t
279
e vol de quelques joies parfaites de ma jeunesse…
Mais
il est trop tard, Monsieur, pour critiquer les modalités de ma vengea
280
z la lourdeur de l’expression — une règle de vie.
Mais
, je vous l’avouerai, ce qui me retient de tirer de votre conduite les
281
prouvé par là que le potache n’ait point raison.
Mais
justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens aussi bien
282
il que vous avouez modestement n’être pas inédit.
Mais
point n’est besoin de rappeler Candide : nous pensons que bien avant
283
rre Girard : lui seul connaît l’adresse de Patsy,
mais
il ne veut pas vous la donner. Alors pour vous venger, vous lui dites
284
ses fantoches une malicieuse et fine psychologie.
Mais
à ce mot, son visage s’assombrit un peu. « Tous nos ennuis nous serai
285
Piquedon de Buibuis, qui parle toujours de Weber…
Mais
au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous
286
vous croyais écrivain ? — Hélas ! soupirez-vous.
Mais
j’ai tué la littérature en moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’aba
287
moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’abandonne…
Mais
notre paysan, rusé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie
288
xcuse d’une audace qu’ils escomptent scandaleuse.
Mais
voici un bar où je vous suis. Vous y entrez plein de mépris pour Paul
289
us choquent ? La vie ! — proclamiez-vous… Soit.
Mais
maintenant je vais me fâcher chaque fois que vous direz : « extravaga
290
ange. L’eau est incolore, inodore et sans saveur.
Mais
fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris pour le pittoresque, vous té
291
i est en nous (dangereuse tant que vous voudrez).
Mais
ce refus n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratitude sal
292
démons que vous prétendez m’interdire de nommer.
Mais
moi je partage avec certains Orientaux cette croyance : nommer une ch
293
qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature.
Mais
il y a des mépris qui sont de sournoises déclarations d’amour. Tel qu
294
tre seul moyen de connaissance concrète du monde.
Mais
c’est à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pu
295
llusions furtives à certains états de la réalité.
Mais
plus les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on connaît
296
salon, par contre, c’est d’un ridicule écrasant :
mais
rien n’est plus facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la l
297
beau soir il faille écrire pour vivre, possible ;
mais
, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on
298
s verriez à quoi cela peut servir, une citation.)
Mais
non, cher ami, voici qu’une envie me prend de vous conter un peu cett
299
que sévère et dénuée de tout secours de l’Esprit.
Mais
un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atrocemen
300
une séduction certaine. C’est un art de détails ;
mais
si délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en sai
301
« interprété ». Non pas une photographie morale,
mais
une sorte de synthèse de l’homme et de l’homme dans son œuvre, qui es
302
vers dont je rêvais n’était pas un objet de songe
mais
d’expérience ». Mais une telle « expérience », je crois, ne peut être
303
’était pas un objet de songe mais d’expérience ».
Mais
une telle « expérience », je crois, ne peut être sensible qu’à des êt
304
(un brin pédant et un brin vulgaire par endroits,
mais
pour rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves, réactions
305
« lyrique », histoire de n’avoir pas l’air dupe.
Mais
il a des façons parfois bien désobligeantes de voir juste. Et quand s
306
il était de taille à affronter d’autres dédales !
Mais
il a su mettre plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pa
307
fèrent » en lui. Et aussi (presque imperceptible,
mais
ici décisive), une secrète complaisance à se regarder vivre qui est b
308
s et non de dissertations lyriques à leur propos.
Mais
dans ce roman, il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perp
309
femme aussi femme que l’auteur du Perroquet Vert.
Mais
là-dessus, le roman repart dans une troisième action (l’amour de Cath
310
uelque préciosité ou quelques « pointes » faciles
mais
cela même ne manque pas de naturel… On peut regretter que ce livre ne
311
synthèse plus organique du roman et des mémoires.
Mais
si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas un
312
te n’est plus qu’une question de quelques années.
Mais
peut-être est-il temps encore. Ici et là, quelques cris s’élèvent dan
313
es milliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère,
mais
ce n’est pour lui qu’un résultat secondaire de son activité. Le but d
314
de succès mirobolants, et le charme un peu facile
mais
fort goûté du grand public, de l’humour américain, l’on comprendra sa
315
Le héros de l’époque, c’est l’homme qui a réussi.
Mais
à quoi ? C’est la plus grave question qu’on puisse poser à notre temp
316
semble que cela soit tout à l’avantage du client.
Mais
cherchons un peu les causes réelles de cet abaissement de prix — la c
317
que la marchandise est momentanément trop chère ;
mais
surtout que le besoin qu’on a de tel objet est satisfait ou a disparu
318
rs que l’industriel n’ait plus qu’à plier bagage.
Mais
c’est ici que Ford montre le bout de l’oreille, et que son but réel e
319
hé. Celui de la réclame a même but, mêmes effets.
Mais
le plus grave est peut-être le sophisme du loisir. M. Guglielmo Ferre
320
l’industrie ne peut subsister qu’en progressant.
Mais
la nature humaine a des limites. Et le temps approche où elles seront
321
int d’en exclure toute considération de finalité.
Mais
cet aveuglement fondamental n’empêche pas notre industriel de philoso
322
pas particulièrement les autos et les tracteurs,
mais
composent en quelque manière, un code universel ! » Réjouissons-nous…
323
manière, un code universel ! » Réjouissons-nous…
Mais
, comment expliquer que des centaines de milliers de lecteurs, dans un
324
oblème de la production a été brillamment résolu…
Mais
nous nous absorbons trop dans ce que nous faisons et ne pensons pas a
325
e qui en est le fruit. On ne saurait mieux dire.
Mais
il faudrait en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et
326
d a mieux à faire que de philosopher. Je le veux.
Mais
si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus
327
aire. Le phénomène n’est pas nouveau en Occident,
mais
il est ici tragiquement aigu. Est-ce notre pensée qui, à force de sub
328
faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences.
Mais
le « rien de nouveau sous le soleil » derrière lequel on se réfugie a
329
que le progrès matériel n’est pas mauvais en soi.
Mais
par l’importance qu’il a prise dans notre vie, il détourne la civilis
330
gereux du tout. On n’en fait pas une philosophie.
Mais
, sans qu’on s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de l’âme
331
sommeil sans prière. Cela s’appelle encore vivre.
Mais
l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature, lié pa
332
avail est antinaturel. Il le méprise ou le subit,
mais
, jusque dans son repos, il en est l’esclave. Pour s’être exclu lui-mê
333
e peut les supporter. Il abandonne donc la place,
mais
c’est pourtant lui seul qui nous permettrait de jouir de notre libert
334
is de plus. Pas de compromis possible de ce côté.
Mais
du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture.
335
valienne. Je vins à Vienne pour fuir l’Amérique.
Mais
les Viennois avaient fui dans les opérettes de Strauss, qu’on ne trou
336
arce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants.
Mais
un tour de tourniquet anéantissait cette Vienne tout occupée à ressem
337
éserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie.
Mais
qui fallait-il accuser de cette duperie, qui rendre responsable de ma
338
ffmann : c’était le souvenir de Gérard de Nerval.
Mais
je pense que je n’avais même pas prononcé intérieurement ce nom lorsq
339
ez-vous que j’avais demandé au hasard d’arranger.
Mais
le thème de la Barcarolle s’empare de tout mon être — ainsi d’autres
340
un voisin pour lui demander je ne sais plus quoi.
Mais
sans doute évadé dans son rêve, beaucoup plus loin que moi, il n’ente
341
uement mêlé à des forces inconnues et menaçantes.
Mais
la musique est si légère, la voix de la jeune fille si transparente :
342
e visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être,
mais
inconnus. Voilà que la forme blanche, sous un brusque faisceau de lum
343
comprenez certaines choses par votre souffrance…
Mais
le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour compre
344
talisme capricieux d’ailleurs, dépourvu d’ironie,
mais
non pas de légèreté. C’est une sorte d’inconstance folâtre qui cache
345
e chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il,
mais
pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous t
346
ne femme — au plus deux, en y réfléchissant bien,
mais
peut-être était-ce la même sous deux attributs différents. Toutes les
347
ui pour d’autres paraissaient purement mystiques…
Mais
vous savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aim
348
e ! elle n’était qu’un regard, un certain regard,
mais
j’ai su en retrouver la sensation jusque dans les choses — et c’est c
349
et c’est cela seul qui donna un sens au monde. —
Mais
je bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que c’est trop facil
350
nse. Je la nomme Clarissa, parce que cela lui va.
Mais
comme c’est odieux qu’une créature aussi parfaite soit touchée par le
351
rait qu’avec un sentiment religieux de la beauté.
Mais
je crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des
352
l’ombre, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux.
Mais
l’ombre de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages
353
s, — ce serait la gravité énigmatique d’Adrienne,
mais
dans le lointain, Aurélia lui répond d’un regard pareil. Des visages
354
s, il n’y eut plus personne, la place s’éteignit.
Mais
Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensément, à la sortie des invité
355
connus la voiture de la femme aux bandeaux noirs.
Mais
les rideaux étaient baissés. Déjà on criait les journaux du matin, de
356
e. Ce ne sont pas les savants qui sont prophètes,
mais
les poètes. Or Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera
357
atteints par ces épithètes drôles ou quelconques.
Mais
la seconde partie du livre est admirable ; il suffit. Le titre ne men
358
s antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ».
Mais
donner l’air bête à ceux qui le sont en créant une belle œuvre serait
359
sse pour crier : Lâches, vous refusez d’avancer !
Mais
il reste à portée de voix du troupeau. C’est sans doute son rôle. Il
360
sans doute son rôle. Il le tient magnifiquement.
Mais
qu’on nous laisse chercher plus loin, dans ce silence où l’on accède
361
la question de savoir s’ils vont se taire ou non.
Mais
leur silence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’autr
362
sprit sont en pratique universellement méprisées.
Mais
les surréalistes ont leur responsabilité là-dedans ; leur défense de
363
lante contre un état de choses justement détesté,
mais
dont ils participent plus qu’ils ne le croient. Certes il était urgen
364
pêche de bouger », comme dit fort bien M. Breton.
Mais
à condition d’aller plus loin et de prendre une connaissance positive
365
t exprimait sous une forme abstraite et poétique.
Mais
cette fois tout est concrétisé en hommes, en meurtres, en décrets. Qu
366
serait parfois tenté de le rapprocher de Morand,
mais
il est plus nerveux, sans doute aussi plus sensible. Et il ne se born
367
oré et précis, admirablement objectif, est aussi,
mais
à coups de faits, une discussion d’idées. Il est surtout la descripti
368
ité ont quelque chose de trop aigu, de dangereux.
Mais
qu’elles s’appliquent à distinguer les forces déterminantes de l’heur
369
. On comprend que ce doux-amer ait séduit Barrès,
mais
ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de rêve, — lit-on dans
370
héros « prince de l’illusion et de la solitude ».
Mais
un prince rêveur n’est pas forcément prince du rêve ; et par ailleurs
371
ffre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ;
mais
à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser le tableau avec beau
372
, c’est l’absence d’amour, par refus de souffrir.
Mais
chez un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’amour de soi da
373
s psychiatres proposeraient de moins jolis mots ;
mais
ce n’est pas la moindre habileté du biographe. D’ailleurs, réussir un
374
de Pourtalès l’a résolu d’une façon fort adroite
mais
non moins franche. av. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Guy de
375
évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte.
Mais
plusieurs incidents éveillent les soupçons du « petit-bourgeois » qu’
376
éalité détestée. Le mythomane brouille les cartes
mais
reste dans le jeu. Jusque dans la ruse que ses mensonges exigent, il
377
Il préfère s’intéresser aux divers types humains.
Mais
on lui sait peu de grés de sa curiosité. Sans doute est-il trop impat
378
u’il est. C’est une autre manie de sa génération.
Mais
là encore il se singularise : il n’écrit pas de livre pour y pourchas
379
être définie par l’abondance des autobiographies,
mais
aussi bien par celle des miroirs. C’est pourquoi il en installe un su
380
n pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent,
mais
l’aveu qu’il en consent l’attache plus secrètement à son aventure. N
381
. Il veut se voir tel qu’il est parmi les autres.
Mais
s’il lui arrive de prendre son image pour celle de n’importe quel pas
382
même qui pourrait lui rendre la certitude d’être.
Mais
il s’épuise dans une perspective de reflets qui vont en diminuant ver
383
premier filet d’eau vive qui perce le sol aride :
mais
Stéphane n’entend pas encore gronder les eaux profondes. Le désir de
384
ésir de s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement.
Mais
il fuit son propre regard, il se cherche dans d’autres yeux, c’est po
385
ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux,
mais
comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-m
386
: « Je ne sais pas : je suis !… Je ne sais plus…
mais
je suis ! » Un peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil sur tou
387
sque considérée comme une revanche de la poésie —
mais
à Chicago on doit appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le plu
388
réalisme, plein de verdeur et souvent d’amertume.
Mais
là où d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans
389
de tout le reste, nous amusant comme des fous ».
Mais
non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce monde
390
rsonnage précis pour lui faire endosser le blâme,
mais
comme l’homme nommé Ford, de Détroit, a contribué davantage que n’imp
391
la spécialité était l’assassinat du corps humain,
mais
qui raconte dans son autobiographie que son désir constant était que
392
Belles-Lettres est essentiellement une mystique.
Mais
parce que je suis de sang-froid, je ne puis dire grand-chose de plus.
393
ne se comprend bien qu’entre jeunes hommes ivres.
Mais
alors point n’est besoin de formuler cette ivresse ; autrement que pa
394
ir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (
Mais
je tiens à le leur dire ici : les anciens bellettriens qui ont perdu
395
entrent en état de grâce ou de blasphème, selon.
Mais
ce qui importe d’abord, n’est-ce point de se livrer, purement et simp
396
tent, la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment.
Mais
il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amo
397
st pas capable d’en faire soi-même une meilleure.
Mais
j’aperçois là-bas, vautré derrière son bock, le Citoyen conscient et
398
en souvent nos tolérants par inertie, je ne sais.
Mais
je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à les cl
399
n que dûment prévus et réduits à néant ici même ;
mais
— gain de temps — je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, s
400
t, je suis sensible au charme de cette fantaisie.
Mais
ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de m
401
e plus au souci quotidien des grandes personnes ?
Mais
l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on trouve de
402
ne montrasse plus aucune velléité d’originalité.
Mais
pour être rentrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’école m
403
ux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile,
mais
ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes choses égales d’aill
404
’esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire.
Mais
on avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération
405
i pas tout de suite jusqu’à les mettre en doute :
mais
un jour je compris que ce n’étaient que des principes. Et ce fut ma s
406
leurs besoins. Nous ne croyions plus aux démons,
mais
à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « superstitions gross
407
qui touchent à l’action des étoiles par exemple.
Mais
nous avions acquis le respect des statistiques. Nous savions que les
408
s que les miracles ne trompent que les illettrés,
mais
qu’il convient de s’incliner devant les miracles de la science appliq
409
qui exaspérait ce mépris et le rendait agressif.
Mais
moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois
410
aime à y découvrir la seule fraternité véritable.
Mais
c’est en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux
411
injuste et faux dans un très grand nombre de cas,
mais
pourquoi ai-je envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme peut
412
ent sensibles aux finesses de l’ironie paysanne.
Mais
je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on m
413
me rencontrer dans des farces où ils sont drôles,
mais
non point dans la vie courante où ils le sont beaucoup moins. Le Mess
414
que n’importe quelle autre classe de la société.
Mais
l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste
415
modés. On dit que le style 1880 n’en est pas un :
mais
l’absence de style est encore un style ; c’est même le pire.
416
e la passion n’a qu’une clairvoyance intéressée :
mais
celles-là sont les plus vives. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici j
417
savoir aussi les noms des sciences élémentaires.
Mais
il n’est en aucune façon nécessaire de connaître la psychologie des e
418
aignent pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? —
Mais
on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en m
419
ous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants… —
Mais
on nous paye, et ils n’en meurent pas. Les examens Ce sont en p
420
e moyen un peloton homogène, facile à surveiller.
Mais
en matière de sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’école
421
la vérité ce n’est pas d’enseigner qu’il s’agit,
mais
de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez
422
en une ou deux autres bêtises de cette épaisseur,
mais
il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une ext
423
nt du régime des lumières et des compteurs à gaz.
Mais
ils se fâchent tout rouge quand on leur dit que la Suisse est caracté
424
u’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire.
Mais
l’école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle
425
ucatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
Mais
où sont à l’école les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle
426
D’où notre conception pénitentiaire de l’école.
Mais
, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres qui amoi
427
conditions anormales créées par l’école publique.
Mais
l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On ne peut
428
l soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur.
Mais
on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il
429
revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10.
Mais
on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige,
430
sure où l’invention est supérieure à l’imitation.
Mais
Victoria montre une âme docile, un rassurant défaut d’esprit critique
431
if. Et c’est ce qui s’appelle une belle carrière.
Mais
ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma superstition, par
432
’État. Alors ? Ou bien vous acceptez le régime —
mais
aussi ses conséquences absurdes et fatales, par exemple l’instruction
433
. Ou bien vous combattez l’instruction publique —
mais
vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhom
434
re l’enfant à l’influence d’une famille anormale.
Mais
d’abord c’est sanctionner cet état anormal (il y aurait sans doute d’
435
t non-science, on a voulu apporter de la science.
Mais
c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités
436
rouver par eux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre.
Mais
qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet a
437
sont honnêtement scientifiques, et désintéressés.
Mais
l’enfant-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi je voudrais l’enfant tout
438
t un enseignement, et qui n’avait pas des élèves,
mais
des disciples. Celui-là seul favorise le développement des individus,
439
nt des individus, qui ne cherche pas un rendement
mais
qui dépose une semence spirituelle. Qui sait ?… En attendant, puisqu’
440
lle. Ils éduquent de futurs anarchistes8, bravo !
Mais
ce qu’on leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits
441
ssibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas.
Mais
du point de vue de la vérité, force nous est de reconnaître que notre
442
ns. La démocratie doit à l’École de vivre encore.
Mais
ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce mo
443
ait pas moins pour que l’école rattrape l’époque…
Mais
les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient, comme vous di
444
rent ce qu’étiolent en eux les droits de l’homme.
Mais
attendez, si quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu d
445
ributaire de l’idéologie réactionnaire à la mode.
Mais
que deux critiques de la Démocratie partant de points de vue presque
446
ories non point fumeuses comme le veut le cliché,
mais
schématiques. Or l’École radicale ne peut pas être idéaliste : car el
447
e poser ici en défenseur des vertus patriarcales.
Mais
je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans des « lumières », e
448
ion — et c’est l’aspect négatif de sa trahison —,
mais
encore elle tend à développer tout ce qu’il y a de spécifiquement mal
449
gnes de révolte qui apparaissent de toutes parts.
Mais
l’école empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle
450
travail bâclé. Elle apprend à lire les journaux,
mais
en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contrepoison
451
à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis.
Mais
elle tue tout ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-êt
452
e. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes,
mais
vous n’aimez pas le risque, vous préférez le sur-place. Ainsi l’instr
453
signifie pas que l’on désire un retour au passé.
Mais
la considération de régimes anciens peut nous amener à constater, san
454
alliez le dire, est un ramassis de lieux communs.
Mais
il s’en faut, hélas, de beaucoup que la majorité des électeurs les co
455
e, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons.
Mais
déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me sommez de dire comment,
456
principes démocratiques, et dans ceux de l’École,
mais
encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre américan
457
urchasser dans toutes les démarches de notre vie.
Mais
cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est superf
458
ulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes.
Mais
le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complèt
459
iracle d’une civilisation aux ordres de l’Esprit.
Mais
il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites, et cela ne
460
ste s’il défend son opinion de toutes ses forces.
Mais
c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrigadé. L
461
qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (
Mais
alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée que vous vous dite
462
n ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement.
Mais
il est dans l’ordre qu’elle beugle longuement tout en le suivant. Que
463
sans trop d’invraisemblance de petites réformes.
Mais
j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la po
464
rain. D’autre part, il faut partir de ce qui est.
Mais
comment retourner contre l’ennemi ses propres batteries ? Autrement d
465
iates, non seulement il serait sauvé du désastre,
mais
il recouvrerait la domination du monde16 et non plus en barbare cette
466
es pas aux Indes, je vous jure que je m’en doute.
Mais
l’Occidental aussi pratique son yoga à lui : toutes les fois qu’il ve
467
nde pas qu’on nous enseigne le goût de la nature.
Mais
qu’on nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissance. Je
468
ture spirituelle, les différences s’accuseraient,
mais
se légitimeraient du même coup ; car sur ce plan elles ne font que tr
469
rsonnes bien intentionnées viennent vous dire : «
Mais
Monsieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant un très brave homm
470
éciserai donc : je tiens l’École pour criminelle.
Mais
je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de potence. Ils fon
471
pour gibier de potence. Ils font beaucoup de mal,
mais
ils sont les premières victimes du système qu’il propagent et qui les
472
té de son action… Ils sont consciencieux, certes,
mais
sont-ils dans la même mesure conscients des fins qu’on assigne à leur
473
pour instaurer cette nouvelle attitude de l’âme.
Mais
ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que
474
il n’est d’enseignement véritable que religieux.
Mais
les questions confessionnelles enrayent et faussent tout. Imaginez un
475
(mars 1929)z Prison Prisonnier de la nuit
mais
plus libre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre comme avant
476
ais plus libre qu’un ange prisonnier dans ta tête
mais
libre comme avant cette naissance aux lents vertiges Quand la nuit s’
477
l’absence se ferment sur le vide Tu pleurerais
Mais
la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée
478
t ravi d’un silence c’est le miroir d’une absence
mais
le signe de sa grâce Dans l’or vert évanouie au cœur éclatant du jo
479
ppe Godet (avril 1929)aa Quand avec un air fin
mais
un ton convaincu l’on a répété dans une ballade fameuse « Que voulez-
480
ce ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexistant,
mais
bien y exciter un esprit critique fort alerte. Jugez-en à la façon do
481
tit capital. Le contraire de la poésie, bien sûr.
Mais
on n’en demande pas tant dans les familles. Et qu’importe si la persp
482
ce n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche,
mais
l’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est sur le même plan ;
483
le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant.
Mais
comme tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là
484
révolution, le transfert de la SDN à la Hofburg…
Mais
les nouvelles de l’Opéra aussi sont en grosses lettres, et tout cela
485
correspondre à son état d’esprit le plus naturel.
Mais
de quoi vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui passent des a
486
en hautes falaises dans le Danube, froide et nue,
mais
dans son flanc une grotte s’illumine, et la Vierge y sourit. Le châte
487
On vous mène au Théâtre, vous n’y comprenez rien,
mais
le charme des voix hongroises féminines suffit à votre bonheur et vou
488
y gagne en densité, en émotion. Des mots simples,
mais
chacun dans sa mûre saveur ; une phrase naturellement grave ; une voi
489
table n’est-elle pas proprement « saisissante » ?
Mais
le plus émouvant, c’est ici l’approche d’un silence partout pressenti
490
ait cadeau d’un piano dont il a coupé les cordes,
mais
pas toutes, en sorte que plusieurs touches sonnent encore, et c’est l
491
i voulu attirer là-dessus l’attention du médecin,
mais
il est plus difficile de se faire comprendre par un sot que par un fo
492
it la Pentecôte. La fête de la plus haute poésie.
Mais
dans ce siècle, où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s
493
bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse. »
Mais
le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment
494
»… Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse.
Mais
le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit ? — O
495
uvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait le monde…
Mais
que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouv
496
bourgeois, où tout, soudain, devient plus terne.
Mais
bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une désopilante poési
497
eux et tendre que prennent les hommes en liberté.
Mais
ils ne sont jamais méchants, et seulement aux dernières pages du livr
498
e que le monde actuel n’est pas un cas désespéré.
Mais
voici déjà dans l’œuvre de Jean Cassou, et singulièrement dans ce liv
499
es réflexions sur le génie « poétique » français…
Mais
non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes parts a
500
u didactique, trop attentif à sa propre démarche,
mais
inspiré par cet enthousiasme sacré que requiert l’œuvre de Rimbaud. R
501
un phénomène exactement aussi vieux que le monde.
Mais
M. Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un sophiste
502
catégories « rationnelles », c’est-à-dire fausses
mais
claires, qui lui permettent de triompher syllogistiquement de l’adver
503
e l’adversaire, sinon de la difficulté elle-même.
Mais
pour gênante que soit souvent son adresse de logicien, elle ne doit p
504
vé pour qu’on y puisse vivre, c’est l’impossible.
Mais
justement, la gloire de M. Benda sera d’avoir soutenu que l’humanité
505
prend que « le petit Benda est un fameux serin ».
Mais
ces affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces
506
e grande paire d’ailes. Allait-on s’émerveiller ?
Mais
déjà Freud expliquait le monstre, les chaires le dénonçaient, et les
507
me agitait ses ailes non sans une ingénue fierté.
Mais
au courant d’air s’enrhuma le grand-papa. On craignit de le perdre. —
508
de son retour à l’état normal, qui est pédestre.
Mais
à partir de ce jour, on lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup mo
509
a des ailes sera persécuté à cause de ses ailes,
mais
celui qui n’en a pas sera méprisé parce qu’il n’en a pas. Le libér
510
On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne,
mais
sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie plei
511
à, dans une crèmerie pleine de couples à la mode.
Mais
en écrivant il pensait à une femme blonde assise près de lui. Ayant d
512
éponse : « Vous avez commis une erreur, cher ami,
mais
bien excusable de la part d’un poète en état, sans doute, d’inspirati
513
amour destinée à une femme blonde. Je suis noire.
Mais
je sais qui c’est. J’ai fait suivre. Alexandrine un jour m’a laissé e
514
tent, la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment.
Mais
il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amo
515
st pas capable d’en faire soi-même une meilleure.
Mais
j’aperçois là-bas, vautré derrière son bock, le Citoyen conscient et
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en souvent nos tolérants par inertie, je ne sais.
Mais
je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à les cl
517
n que dûment prévus et réduits à néant ici même ;
mais
— gain de temps — je n’aurai plus qu’à renvoyer aux lettres A ou B, s
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t, je suis sensible au charme de cette fantaisie.
Mais
ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de m
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e plus au souci quotidien des grandes personnes ?
Mais
l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’on trouve de
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ne montrasse plus aucune velléité d’originalité.
Mais
pour être rentrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’école m
521
ux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile,
mais
ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes choses égales d’aill
522
’esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire.
Mais
on avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération
523
i pas tout de suite jusqu’à les mettre en doute :
mais
un jour je compris que ce n’étaient que des principes. Et ce fut ma s
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leurs besoins. Nous ne croyions plus aux démons,
mais
à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « superstitions gross
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qui touchent à l’action des étoiles par exemple.
Mais
nous avions acquis le respect des statistiques. Nous savions que les
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s que les miracles ne trompent que les illettrés,
mais
qu’il convient de s’incliner devant les miracles de la science appliq
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qui exaspérait ce mépris et le rendait agressif.
Mais
moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois
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aime à y découvrir la seule fraternité véritable.
Mais
c’est en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux
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injuste et faux dans un très grand nombre de cas,
mais
pourquoi ai-je envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme peut
530
ient sensibles aux finesses de l’ironie paysanne.
Mais
je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on m
531
que n’importe quelle autre classe de la société.
Mais
l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste
532
modés. On dit que le style 1880 n’en est pas un :
mais
l’absence de style est encore un style : c’est même le pire.
533
e la passion n’a qu’une clairvoyance intéressée :
mais
celle-là est la plus vive. Enfin, je tiens à reconnaître qu’ici je ne
534
savoir aussi les noms des sciences élémentaires.
Mais
il n’est en aucune façon nécessaire de connaître la psychologie des e
535
aignent pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? —
Mais
on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en m
536
ous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants… —
Mais
on nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les examens Ce sont
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e moyen un peloton homogène, facile à surveiller.
Mais
en matière de sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’école
538
la vérité ce n’est pas d’enseigner qu’il s’agit,
mais
de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez
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en une ou deux autres bêtises de cette épaisseur,
mais
il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une ext
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nt du régime des lumières et des compteurs à gaz.
Mais
ils se fâchent tout rouge quand on leur dit que la Suisse est caracté
541
u’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoire.
Mais
l’école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle
542
ucatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
Mais
où sont à l’école les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle
543
. D’où notre conception pénitentiaire de l’école.
Mais
, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres qui amoi
544
conditions anormales créées par l’école publique.
Mais
l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On ne peut
545
l soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur.
Mais
on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il
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revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10.
Mais
on donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’
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sure où l’invention est supérieure à l’imitation.
Mais
Victoria montre une âme docile, un rassurant défaut d’esprit critique
548
if. Et c’est ce qui s’appelle une belle carrière.
Mais
ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma superstition, par
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l’État. Alors ? Ou bien vous acceptez le régime —
mais
aussi ses conséquences absurdes et fatales, par exemple l’instruction
550
. Ou bien vous combattez l’instruction publique —
mais
vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhom
551
re l’enfant à l’influence d’une famille anormale.
Mais
d’abord c’est sanctionner cet état anormal (il y aurait donc sans dou
552
t non-science, on a voulu apporter de la science.
Mais
c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités
553
rouver par eux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre.
Mais
qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? En réalité, cet a
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sont honnêtement scientifiques, et désintéressés.
Mais
l’enfant-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi, je voudrais l’enfant tout
555
t un enseignement, et qui n’avait pas des élèves,
mais
des disciples. Celui-là seul favorise le développement des individus,
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nt des individus, qui ne cherche pas un rendement
mais
qui dépose une semence spirituelle. Qui sait ?… En attendant, puisqu’
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le. Ils éduquent de futurs anarchistes 8, bravo !
Mais
ce qu’on leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits
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ssibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas.
Mais
du point de vue de la vérité, force nous est de reconnaître que notre
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ns. La démocratie doit à l’École de vivre encore.
Mais
ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce mo
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ait pas moins pour que l’école rattrape l’époque…
Mais
les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient, comme vous di
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pas d’eux-mêmes une connaissance aussi sensible.
Mais
attendez, si quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu d
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ributaire de l’idéologie réactionnaire à la mode.
Mais
que deux critiques de la Démocratie partant de points de vue presque
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ries non point fumeuses, comme le veut le cliché,
mais
schématiques. Or l’École radicale ne peut pas être idéaliste : car el
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e poser ici en défenseur des vertus patriarcales.
Mais
je m’adresse aux démocrates convaincus, partisans des « lumières » et
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ion — et c’est l’aspect négatif de sa trahison —,
mais
encore elle tend à développer tout ce qu’il y a de spécifiquement mal
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gnes de révolte qui apparaissent de toutes parts.
Mais
l’école empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle
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âclé. Elle apprend à lire pour lire les journaux,
mais
en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contrepoison
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à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis.
Mais
elle tue tout ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-êt
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e. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes,
mais
vous n’aimez pas le risque, vous préférez le surplace. Ainsi l’instru
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signifie pas que l’on désire un retour au passé.
Mais
la considération de régimes anciens peut nous amener à constater, san
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alliez le dire, est un ramassis de lieux communs.
Mais
il s’en faut, hélas, de beaucoup pour que la majorité des électeurs l
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e, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons.
Mais
déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me sommez de dire comment,
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principes démocratiques, et dans ceux de l’École,
mais
encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre américan
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urchasser dans toutes les démarches de notre vie.
Mais
cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est superf
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ulières, ou bien c’est qu’elles sont déjà mortes.
Mais
le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complèt
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iracle d’une civilisation aux ordres de l’Esprit.
Mais
il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites et cela ne s
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ste s’il défend son opinion de toutes ses forces.
Mais
c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrigadé. L
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qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (
Mais
alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée que vous vous dite
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n ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement.
Mais
il est dans l’ordre qu’elle beugle longuement tout en le suivant. Que
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sans trop d’invraisemblance de petites réformes.
Mais
j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la po
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rain. D’autre part, il faut partir de ce qui est.
Mais
comment retourner contre l’ennemi ses propres batteries ? Autrement d
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iates, non seulement il serait sauvé du désastre,
mais
il recouvrerait la domination du monde 16 et non plus en barbare cett
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es pas aux Indes, je vous jure que je m’en doute.
Mais
l’Occidental aussi pratique son yoga à lui : toutes les fois qu’il ve
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nde pas qu’on nous enseigne le goût de la nature.
Mais
qu’on nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissance. Je
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ture spirituelle, les différences s’accuseraient,
mais
se légitimeraient du même coup ; car sur ce plan elles ne font que tr
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rsonnes bien intentionnées viennent vous dire : «
Mais
Monsieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant un très brave homm
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éciserai donc : je tiens l’École pour criminelle.
Mais
je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de potence. Ils fon
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pour gibier de potence. Ils font beaucoup de mal,
mais
ils sont les premières victimes d’un système qu’ils propagent et qui
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té de son action… Ils sont consciencieux, certes,
mais
sont-ils dans la même mesure conscients des fins qu’on assigne à leur
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pour instaurer cette nouvelle attitude de l’âme.
Mais
ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que
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il n’est d’enseignement véritable que religieux.
Mais
les questions confessionnelles enrayent et faussent tout. Imaginez un