1
Le désir se précisait en moi de commettre enfin l’
acte
vraiment indéfendable de tout point de vue… J’avais goûté à l’alcool
2
Lafcadio généralisé : c’est le surréalisme. De l’
acte
gratuit commis par un héros de roman, à la vie gratuite que prétenden
3
orte de « sincérité » interdit de commettre aucun
acte
volontaire et raisonné parce que ce serait fausser quelque chose ; à
4
avec une lucidité parfois douloureuse ses propres
actes
dont il s’étonne mais qu’il se garde de juger5. Il y a véritablement
5
juger5. Il y a véritablement une littérature de l’
acte
gratuit, qui restera caractéristique de notre époque. Mais Gide est
6
, désir de violences, gratuité des pensées et des
actes
, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense.
7
de passions inconscientes qui donnent à tous les
actes
une signification plus profonde. (Il serait aisé de montrer quel part
8
fiance sourde aux contradictions intimes exige un
acte
victorieux. Autour de cette brutalité s’organisaient brusquement les
9
ir, je m’amuserai à mettre des étiquettes sur mes
actes
… Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements que je me
10
cieuses et contradictoires. Êtes-vous sincères en
actes
ou en pensées ; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; enve
11
es aventures. Sincérité et spontanéité « Nos
actes
les plus sincères sont aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l
12
e de la liberté. D’autre part, on veut donner à l’
acte
gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle ce qu’il y a de plus
13
s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’
acte
volontaire, ou mieux : intéressé, tandis qu’en littérature je défends
14
intéressé, tandis qu’en littérature je défends l’
acte
gratuit, je réponds que la littérature remplirait déjà suffisamment s
15
: à quoi en suis-je, qui suis-je ? Je revois des
actes
accomplis, je revis plus ou moins fortement des sentiments que je cro
16
geur de la scène. Titre : Socrate et Narcisse, un
acte
à grande figuration. » Enfin l’on joua aux petits dés le sort de notr
17
temps de quitter le pays, Louis XIV commit un des
actes
les plus vexatoires que l’histoire ait enregistrés. Après avoir fait
18
resque anéanties ; les conséquences funestes de l’
acte
de révocation commencent à se révéler politiques (guerre de la confes
19
y a en nous d’essentiel, de ce qui détermine nos
actes
avant que la raison n’intervienne, mouvements de nos passions à nous-
20
rces d’étudiants qui ne sont que la traduction en
actes
de jeux de mots plus ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompi
21
e dans la chronologie de nos sentiments et de nos
actes
. Donc, n’ayant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un romantism
22
sa tête, son portrait en pied. Il se voit dans l’
acte
de se raser, de se baigner ; son image descend en face de lui par l’a
23
e n’a pas eu confiance. Or la personnalité est un
acte
de foi : Stéphane ne sait plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sai
24
lever à la présidence de la République. Qu’un tel
acte
serait adéquat ! Tamerlan, dont la spécialité était l’assassinat du c
25
s forces, — le Poète dira un mot, ou bien fera un
acte
, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plon
26
cela finira bien par s’arranger, comme au dernier
acte
d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une facilité incroyable
27
et quel beau titre ! « Saisir » n’est-ce point l’
acte
essentiel de la poésie ? Toute poésie véritable n’est-elle pas propre
28
os forces — le Poète dira un mot, ou bien fera un
acte
, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plon
29
par la voix de Hölderlin qui ont dû l’inciter à l’
acte
recréateur qu’est la traduction d’un poète par un autre poète. Les qu
30
rfection, aimer et connaître sont un seul et même
acte
. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
31
reçu dans le sein de l’Église catholique… le seul
acte
de ma vie que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté
32
ifier son amour. Mais elle ne peut survivre à cet
acte
suprême, à cette grâce. Aussi notre bonheur humain n’est-il en aucune
33
ur avec notre bien, et à taxer d’immoralisme tout
acte
qui entraîne des ruines humaines. Mais la vérité, elle, est indiffére
34
ttaques contre le christianisme officiel furent l’
acte
de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Comme Hamlet. » Et voici
35
officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet
acte
, il mourut. Comme Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkega
36
e voir le reste du chapitre consacré au récit des
actes
qu’immédiatement Eiichi produit en témoignage de sa conversion. En my
37
de la résoudre d’abord pour son compte et par un
acte
intérieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence
38
compte et par un acte intérieur contraignant, un
acte
d’incarnation. Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plu
39
, vers l’unification de ses aspirations et de ses
actes
; dans une âme responsable de ses contradictions. Sans doute, la psyc
40
converti ; c’est donc la conversion qui figure l’
acte
par excellence du chrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure,
41
en lui donnant une forme ; l’actualise — la fait
acte
— en l’arrêtant dans cette forme et lui donnant une date. Les période
42
Comme s’il n’était pas bien pire de commettre un
acte
qui vous laisse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une responsa
43
st héroïque. Socialisme (ou marxisme). Penser en
actes
: ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte l’héroïsme. Un si
44
». L’âme parvient à cette « connaissance », à cet
acte
de fécondation spirituelle par où l’homme pénètre dans la réalité mys
45
l’homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet
acte
ne peut se produire que dans le plus profond silence de l’esprit, dan
46
qu’il put songer à incorporer le plan de certains
actes
à Vérité et Poésie. Le drame s’ouvre sur un réveil : l’exercice sans
47
on » qu’il adopte suffit à déterminer une suite d’
actes
. Dilemme, en son fond, religieux. C’est une forme dialectique, « agon
48
ion urgente à se risquer en faveur des hommes, un
acte
, un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait pour les
49
ssédons le courage de le voir et de l’assumer. Un
acte
de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un act
50
misère du siècle, une présence enfin qui soit un
acte
: car pour nous désormais la Révolution vit, si nous vivons. Autour d
51
late dans les choses, on nous demande seulement l’
acte
de la saisir dans son impérieuse évidence et dans sa violence éternel
52
limite du sentiment, là où il prend une valeur d’
acte
ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du
53
ragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’
actes
, de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « déchirant
54
e sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’
acte
; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il en résulte
55
; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’
acte
. Il en résulte que la sensualité germanique est plus consciente (c’es
56
i pourtant, depuis trente ans, qu’il résout par l’
acte
d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchest
57
rfection, aimer et connaître sont un seul et même
acte
. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
58
tes d’écaille. C’est lui qui juge, ayant pesé son
acte
. Les autres appliquent un tarif. ⁂ Je ne suis pas antimilitariste. Je
59
tin, « objecteur de conscience », a donné par son
acte
la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croy
60
nti-personnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les
actes
politiques déduits par accident des principes fondamentaux du régime
61
du régime sont en contradiction formelle avec les
actes
juridiques déduits par voie de faits — si l’on peut dire — des mêmes
62
Vérité actuelle aux deux sens de ce mot, qui sont
acte
et présence. Et certes notre activité serait injustifiable si nous t
63
eux des hommes. Ceci n’est rien, en vérité, qu’un
acte
de soumission et d’espérance, car ce n’est pas aux hommes que nous di
64
hrétien lui-même, — s’il n’est pas attesté dans l’
acte
de la foi. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort humain ? Sinon l’ex
65
quant à la valeur absolue du résultat sinon de l’
acte
, est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
66
a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’
acte
. Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi. c. Rougem
67
dans l’attitude de tous ces groupes un véritable
acte
de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
68
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet
acte
de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
69
hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «
acte
». 2e — Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’ac
70
alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’
acte
peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
71
autrement que par une suite de coups de force, d’
actes
créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
72
s, les moins « mécanistes » ; théorie qui ôte à l’
acte
toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
73
ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un
acte
de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
74
crever bassement dans la haine, mais ce serait un
acte
enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup éclatan
75
limite du sentiment, là où il prend une valeur d’
acte
ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du
76
ragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’
actes
, de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « déchirant
77
ble sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’
acte
; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il en résulte
78
; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’
acte
. Il en résulte que la sensualité germanique est plus consciente (c’es
79
i pourtant, depuis trente ans, qu’il résout par l’
acte
d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchest
80
rfection, aimer et connaître sont un seul et même
acte
. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
81
le grand chœur entonna le récitatif du troisième
acte
: Ô maintenant, peuple des monts et des vallées — tremble dans l’at
82
nées et déportées, parfois aussi à la faveur d’un
acte
de raison, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une terre unie, c
83
, comptés de toute éternité, mais prolongés par l’
acte
de piété à la durée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Di
84
re existence que par un choix, une décision, — un
acte
d’obéissance à l’ordre « tombé du ciel ». Comment parler de la « rest
85
octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun
acte
délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
86
ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’
Acte
— le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
87
ns le cas, et pour soi-même, prouver la foi par l’
acte
qu’elle ordonne. Nous ne sommes pas des guérisseurs, mais des mala
88
n’est plus un chrétien à cet instant et dans cet
acte
; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
89
minismes collectifs, cette démission constitue un
acte
proprement antirévolutionnaire. À ce titre, elle vaut l’examen. Tento
90
de pour le traverser. Il faut un saut, il faut un
acte
, il faut un élan créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’e
91
faut un acte, il faut un élan créateur. Mais cet
acte
, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pos
92
nous donnerons prochainement dans un volume sur L’
Acte
et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère soviét
93
sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’
acte
sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors
94
a risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre
acte
nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’a pas d’autre sens pour nou
95
des souffrances pour le corps qui les subit. L’
acte
ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dév
96
penser dans le risque total de l’être, qui est l’
acte
. Nous penserons avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du tr
97
éation. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet
acte
, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité d
98
tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder l’
acte
créateur, fondement humain de la personne, il faut légiférer à partir
99
de la personne, il faut légiférer à partir de cet
acte
. Il ne peut sortir d’un système que ce que l’on y met dès l’origine.
100
e en elles la tension, le ressort nécessaires à l’
acte
créateur. Loin de tenter leur réduction à quelque idéale synthèse, el
101
nnulerait, non sans soulagement, mais bien vers l’
acte
créateur par où la personne accède à une plus dangereuse réalité. Cec
102
a personne se dissout dans un processus qui nie l’
acte
et le risque. Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le di
103
tant par suite le risque personnel, le choix et l’
acte
, une sorte de « contre-Hegel » radical, voilà qui ne peut manquer d’é
104
paraît à nos yeux s’en rapprocher le plus. ⁂ Cet
acte
dont nous parlions, à quoi se suspend-il en dernière analyse ? Vers q
105
t ces questions, on affirmerait par là même que l’
acte
créateur se crée soi-même et se suffit en soi. Si l’on refusait de po
106
, on supposerait par là même que la doctrine de l’
acte
rend un compte suffisant de l’ensemble du monde. Ce serait dire qu’el
107
, qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’
acte
, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de commun av
108
réalités éthiques qui n’ont rien de commun avec l’
acte
, le risque et le choix dont parle la théologie dans sa dialectique ab
109
ci d’opération réelle que par la Parole de Dieu :
acte
de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; choix de l
110
inisme économique et social. Elle est, d’abord, l’
acte
qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse les
111
everse les anciennes déterminations, en un mot, l’
acte
qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord t
112
écessaire de rompre. Tel est pour nous le premier
acte
: spirituel. II. — Quand nous disons « spirituel d’abord », nous
113
ous disons « spirituel ». Cet adjectif qualifie l’
acte
personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme, le
114
le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’
acte
, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs
115
créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet
acte
provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations
116
e nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’
acte
et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement
117
système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’
acte
, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’a
118
tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’
acte
, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre
119
’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’
acte
libre est à l’origine, non pas à la fin. VI. — On a dit que l’espri
120
sprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’
acte
gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernie
121
s « idées », mais bien celui de la personne, de l’
acte
qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons qu
122
vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’
acte
créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nou
123
leine période de transition, d’un désordre dont l’
acte
ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révoluti
124
ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’
acte
créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre n
125
an et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet
acte
créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « sou
126
flit et la tension qui définissent la personne en
acte
. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite p
127
simplifiée. Nous définissons la personne comme un
acte
et non pas comme un donné physique ou moral, matériel ou abstrait. La
128
a valeur même de l’homme. Tension, risque, choix,
acte
, tels sont les éléments de toute liberté réelle et créatrice, partant
129
volution est dans un renoncement. Mais pour que l’
acte
soit réel, encore faut-il une doctrine et des institutions qui le tra
130
ristocrates de la nuit du 4 août accomplissent un
acte
de renoncement aux privilèges. Mais à leurs côtés, se dressent des ge
131
ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’
acte
créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre n
132
an et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet
acte
créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « sou
133
flit et la tension qui définissent la personne en
acte
. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite p
134
ieu s’exprime tout entière dans une doctrine de l’
acte
créateur. Il a écrit quelques ouvrages d’une audace précise. Ils ont
135
ni dans une compréhension résignée, mais dans un
acte
. C’est la tension qui s’institue entre la finesse, la pénétration de
136
rt de sa puissance d’imagination concrète, de son
acte
? Je me souviens d’avoir été vivement frappé, lors de ma première ren
137
ationaliste et libérale entre la pensée pure et l’
acte
qui l’atteste. Il professait que « l’écrivain ne saurait sans se dimi
138
urait être que la résultante irrépressible de cet
acte
fondamental qui pour eux définit la personne. Si l’on admet, avec Mar
139
vre leur pensée. « Non point l’admiration, mais l’
acte
! », répète inlassablement Kierkegaard. C’est de toi, lecteur, qu’il
140
entre. Elle est le rayonnement dans la durée de l’
acte
instantané qui unit un je et un tu par un lien de responsabilité7. En
141
te à considérer cette communion non plus comme un
acte
, mais comme un état. C’est faire simplement abstraction de la respons
142
un écho humain. C’est en elle enfin que s’opère l’
acte
d’une communion réelle. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela s
143
, l’individu social par excellence. Mais dans son
acte
seulement, c’est-à-dire dans l’instant présent, non point dans la dur
144
utonome. 7. Ainsi l’Église : le chrétien, dans l’
acte
de la communion avec le Christ, fonde véritablement l’Église universe
145
e est universelle parce qu’elle s’enracine dans l’
acte
qui confère à tout homme son être véritable, devant Dieu. 8. Le grou
146
te trébuchante, hors la Promesse accordée à notre
acte
, humble et violent. Voilà ce que je veux. Mais je ne sais pas ce que
147
venons de la définir9, n’est pas un état, mais un
acte
. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
148
e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en
acte
. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
149
e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les
actes
qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
150
u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou
acte
personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
151
alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’
acte
de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
152
instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un
acte
à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureuse. Elle vi
153
nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre
acte
, toujours imprévisible, toujours aventureuse. Elle vit dans le risque
154
es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet
acte
unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proch
155
qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien :
acte
, et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
156
sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un
acte
, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
157
un acte, une présence et un engagement immédiat.
Acte
, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
158
prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en
actes
, la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
159
t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet
acte
, en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
160
n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet
acte
, à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
161
eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’
acte
de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
162
trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
acte
le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
163
ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un
acte
. Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
164
e personne morale dont on récusait par avance les
actes
caractéristiques ? N’était-ce point là selon le mot de Théodore Flour
165
t profonde acuité d’une dialectique à résoudre en
actes
. C’est l’un des traits les plus frappants du Calvin commentateur des
166
it, déjà il s’offre. C’est le je qui est choix. L’
acte
qui me distingue du monde n’est pas autre que cet élan de refus ou de
167
gueil, de l’esprit qui connaît son pouvoir et son
acte
, mesure la grandeur du danger, sait qu’il s’y offre armé, et connaît
168
t-on l’ajouter après coup ? On ne complète pas un
acte
avec des considérations sur cet acte ; ou c’est que la philosophie n’
169
plète pas un acte avec des considérations sur cet
acte
; ou c’est que la philosophie n’est qu’illusion et mystification. Une
170
e pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’
acte
et nulle part ailleurs. Mais il faudrait d’abord qu’elle soit elle-mê
171
rs décrites par Nietzsche. Nous ne voulons plus l’
acte
d’amour personnel — qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons
172
ertain altruisme d’abord, qui prend la place de l’
acte
de miséricorde ; une pitié veule et platonique qui est le contraire d
173
cassé. La première partie est un drame en quatre
actes
qui n’est pas à proprement parler une illustration de l’essai, mais q
174
Marcel trouverait sa place, entre la prière et l’
acte
, seuls moments d’unité dans la vie du chrétien. v. Rougemont Denis
175
appréciation, de toute prise de parti, — de tout
acte
. C’est ce qu’on pourrait appeler la vision métaphysique. Tous les eff
176
st possible. « Je suis le chemin » — mais alors l’
acte
aussi est possible. Ainsi, la foi au Christ est la seule possibilité
177
instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un
acte
à un autre acte toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
178
nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre
acte
toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque e
179
omme, corps et intelligence, indissolublement, en
acte
. La séparation cartésienne de l’esprit et du corps, la divinisation h
180
rendre compte que des données antérieures à tout
acte
, non de l’acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et recul
181
que des données antérieures à tout acte, non de l’
acte
lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et reculent. Elles tomb
182
plan philosophique. 14. Mais le concret, c’est l’
acte
justement ! et non pas un donné « objectif ». m. Rougemont Denis de
183
a dignité proprement humaine. La foi seule est un
acte
absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
184
lle comporte un risque, un engagement concret, un
acte
de foi, qui transcendent le plan de toute doctrine sociale. Mais il f
185
omme un « changement de plan », — c’est-à-dire un
acte
révolutionnaire. Elles se dressent ainsi contre le préjugé le plus no
186
’Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’
acte
constituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret).
187
gagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’
acte
pris comme point de départ 18 se fondent ses analyses du pouvoir et d
188
Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme
acte
? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définissait dès so
189
substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’
acte
personnel — et cette nuance est capitale —, il est incontestable que
190
t un certain nietzschéisme, une certaine foi en l’
acte
seulement humain, qui figure, pour un chrétien, l’illusion dernière d
191
re de ses fiançailles avec Régine Olsen. Mais son
acte
, après lequel il put mourir, certain d’avoir accompli sa mission, ce
192
ie ; que les lois de l’histoire ne sont rien si l’
acte
de l’homme les dément ; que la foi d’un seul est plus forte, dans son
193
rieuse de l’ironie ; contre l’histoire, il pose l’
acte
de l’homme responsable de son destin. Mais tout cela va au martyre, d
194
rifice y tient lieu de mesure, parce qu’il est un
acte
, incontestable. Telle est la nouvelle grandeur, la nouvelle mesure de
195
rnité, attesta dans sa plénitude la primauté de l’
acte
spirituel : Kierkegaard. Le grand mal de l’époque, et la terreur que
196
e de chaque homme devant la responsabilité de son
acte
. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaq
197
’il a voulu bannir la possibilité scandaleuse des
actes
libres de la Providence. Entreprise effroyable et vaine, qui serait d
198
, de l’isolement devant Dieu. Et, d’autre part, l’
acte
du « solitaire » n’est pas de ceux dont nous ayons à développer les c
199
pper les conséquences. Ou bien il est, et c’est l’
acte
de Dieu, ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui presse
200
irait prisonnier. Il en viendrait peut-être à des
actes
irréparables. Mais il y a les immoralistes : ils expriment bien mieux
201
res, toute création réelle étant la position d’un
acte
indépendant des mécanismes de la société. Il nous faut faire un pas d
202
es cadavres d’idées ; les idées vivantes sont des
actes
. Apprenons à penser en actes, c’est-à-dire à penser avec les mains, o
203
es vivantes sont des actes. Apprenons à penser en
actes
, c’est-à-dire à penser avec les mains, ou encore à ne rien penser qui
204
nsidère que le concret de l’homme réside dans ses
actes
et non pas dans ses mythes. Il faut reconnaître que ce point de vue,
205
e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les
actes
qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
206
u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou
acte
personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
207
alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’
acte
de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
208
instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un
acte
à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
209
nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre
acte
, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque
210
es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet
acte
unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proch
211
qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien :
acte
, et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
212
sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un
acte
, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
213
un acte, une présence et un engagement immédiat.
Acte
, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
214
prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en
actes
, la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
215
t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet
acte
, en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
216
n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet
acte
, à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
217
eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’
acte
de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
218
trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
acte
le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
219
ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un
acte
. Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
220
c que l’Esprit n’est rien d’autre pour nous qu’un
acte
, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne
221
it n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un
acte
d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primaut
222
our nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet
acte
justement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel, c’est p
223
Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet
acte
de foi en la dialectique marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer
224
nthropologie établie dès l’origine au niveau de l’
acte
, et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution. Il y a
225
a dignité proprement humaine. La foi seule est un
acte
absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
226
quant à la valeur absolue du résultat, sinon de l’
acte
, est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
227
a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’
acte
. Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi.
228
cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet
acte
par lequel je saisis le salut qui m’est promis29, salut gagé sur le f
229
la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 29. Cet
acte
— faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais
230
acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’
acte
d’un solitaire, mais bien l’acte de miséricorde par lequel je deviens
231
? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais bien l’
acte
de miséricorde par lequel je deviens le prochain de mon frère. C’est
232
quel je deviens le prochain de mon frère. C’est l’
acte
personnel qui fonde la seule communauté vivante.
233
octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun
acte
délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
234
ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’
Acte
— le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
235
st pas plus un chrétien à cet instant et dans cet
acte
; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
236
e. Il est immédiat. Il est sans raison. Il est un
acte
véritable. Prenez l’alternative christianisme-communisme. Si vous ess
237
conception communiste, il y a un abîme. Seul, un
acte
d’adhésion, une sorte d’acte de foi, pourrait me le faire franchir. I
238
a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’
acte
de foi, pourrait me le faire franchir. Il ne me reste donc qu’à énumé
239
, si la libération n’est pas déjà présente dans l’
acte
initial, elle ne sera nullement rendue possible par les moyens mis en
240
onscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos
actes
ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dir
241
de, mais encore qu’il consiste précisément dans l’
acte
de sortir de ce monde ? Cette dialectique inconcevable de la vie et d
242
s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un
acte
de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
243
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet
acte
de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
244
hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «
acte
». 2° Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte
245
alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’
acte
peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
246
autrement que par une suite de coups de force, d’
actes
créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
247
és, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’
acte
toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
248
ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un
acte
de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
249
crever bassement dans la haine, mais ce serait un
acte
enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup, en la
250
de la Communauté La personne, c’est l’homme en
acte
, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’op
251
e viens de la définir, n’est pas un état, mais un
acte
. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
252
e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en
acte
. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
253
prochain. Elle n’est pas une « valeur », mais un
acte
. Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir
254
le n’est pas une « valeur », mais un acte. Et cet
acte
n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir, avant de re
255
c’est qu’un homme qui voudrait témoigner par des
actes
de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infai
256
justifications éloquentes. Justification de leurs
actes
? Non. Justifications de leurs intentions, de leurs revirements intér
257
s responsabilités, c’est renoncer à justifier ses
actes
par le recours aux traditions ou à la révolte : c’est, au sens fort e
258
e tactique déduite de la nature de la personne en
acte
. Pouvoir de la doctrine Nous disons que la force, l’autorité val
259
e révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux
actes
nécessaires ; 3° La doctrine est enseignante par nature, comme la rév
260
sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’
acte
sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors
261
a risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre
acte
nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’a pas d’autre sens pour nou
262
des souffrances pour le corps qui les subit. L’
acte
ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dév
263
penser dans le risque total de l’être, qui est l’
acte
. Nous penserons avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du tr
264
éation. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet
acte
, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité d
265
tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder l’
acte
créateur, fondement humain de la personne, il faut légiférer à partir
266
de la personne, il faut légiférer à partir de cet
acte
. Il ne peut sortir d’un système que ce que l’on y met dès l’origine.
267
omme un « changement de plan », — c’est-à-dire un
acte
révolutionnaire. Ils se dressent ainsi contre le préjugé le plus noci
268
Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’
acte
constituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret).
269
Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme
acte
? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définissait dès so
270
substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’
acte
personnel — et cette nuance est capitale —, il est incontestable que
271
it mourir un parlement : par une décision, par un
acte
. Commencer la Révolution c’est comprendre, mais jusqu’aux moelles, qu
272
inerte, ou platement cynique, donne prise à notre
acte
, donne lieu de manifester ce qu’il y a d’humain en nous-mêmes : la pe
273
: la personne. Sur le plan politique, le premier
acte
que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un acte d’imagination :
274
que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un
acte
d’imagination : en présence d’une donnée concrète, trouver la solutio
275
omme, corps et intelligence, indissolublement, en
acte
. La séparation cartésienne de l’esprit et du corps, la divinisation h
276
rendre compte que des données antérieures à tout
acte
, non de l’acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et recul
277
que des données antérieures à tout acte, non de l’
acte
lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et reculent. Elles tomb
278
es auteurs anonymes des évangiles et du livre des
Actes
. La méfiance règne en permanence dans son esprit : mais c’est une att
279
ns de nos yeux soient du tout plus concrets que l’
acte
qui consiste à les toucher et à les voir. Car un objet que personne n
280
la présence. 3. La présence de l’homme est un
acte
La joie de l’homme, ou sa douleur, tels sont les signes de son exi
281
ésoudre à distance ; en un mot, si l’homme est un
acte
. 4. L’acte est insaisissable, parce qu’il est saisissant Toutes
282
ance ; en un mot, si l’homme est un acte. 4. L’
acte
est insaisissable, parce qu’il est saisissant Toutes les psycholog
283
hologies échouent dans leur effort pour décrire l’
acte
et rendre compte de ses déterminations suffisantes. Ce qui revient à
284
se, c’est-à-dire à l’absence et au recul devant l’
acte
. Dans l’homme entièrement humain, tout serait histoire, présence, ill
285
tion. Il n’est pas de décrire, mais d’inventer. L’
acte
étant sujet pur, il ne sera jamais un objet de l’entendement. Et c’es
286
viennent saisissables pour l’entendement. 5. L’
acte
est la personne Puisqu’il est manifeste que l’acte est le perpétue
287
est la personne Puisqu’il est manifeste que l’
acte
est le perpétuel auteur de notre humanité, nous ne pouvons connaître
288
sinon dans la mesure où nous sommes agissants. L’
acte
seul témoigne de l’acte, et joue en nous le rôle de l’homme. C’est lu
289
nous sommes agissants. L’acte seul témoigne de l’
acte
, et joue en nous le rôle de l’homme. C’est lui qui rend l’homme visib
290
sophes de l’école : présence, événement, concret,
acte
, personne. À tel point que la vraie définition d’un de ces termes n’e
291
seuls sont visibles. Le temps nouveau qu’initie l’
acte
de présence, c’est le temps de la création qui naît de l’acte, c’est
292
ence, c’est le temps de la création qui naît de l’
acte
, c’est le rythme imprimé à l’action générale par cette apparition qui
293
saisir ? C’est parce que j’en ai témoigné par mon
acte
. Admirable cercle vicieux ! Oui, rien n’est plus vicieux pour la rais
294
’éternel ne touche le temps que par l’individu en
acte
, et qui devient à cet instant une personne. L’homme n’est un vrai suj
295
homme, si l’homme n’est vraiment homme que dans l’
acte
qui fonde sa qualité incomparable de sujet ; si l’on admet enfin que
296
une mécanique impersonnelle. Ils ne sont pas les
actes
d’un auteur, mais les contrecoups nécessaires d’un procès initié par
297
ie ontologique, si la Révélation n’en attestait l’
acte
historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité par
298
à lui-même et aux autres dans un même élan. Tout
acte
personnel est participation à l’actualité éternelle du Christ. 8.
299
tendre l’ignorer ; il a compris le fait — sinon l’
acte
— de l’incarnation. Il y a une santé dans le matérialisme, et une hum
300
dit en sa faveur : il a compris le fait — sinon l’
acte
— de la liberté. Il a su reconnaître que l’homme est un sujet (au sen
301
avons quitté en définissant la personne comme un
acte
. Hors l’acte, la matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’acte
302
en définissant la personne comme un acte. Hors l’
acte
, la matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’acte, notre « esp
303
a matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’
acte
, notre « esprit » demeure abstrait ou impuissant. Dans l’acte, l’une
304
« esprit » demeure abstrait ou impuissant. Dans l’
acte
, l’une et l’autre se mesurent et se réalisent : la charité de la pers
305
cret, dont la nature réelle n’apparaît que dans l’
acte
. L’aspect corporel de l’homme est l’expression de notre solidarité av
306
sager les modes de notre esclavage. — Jusqu’à cet
acte
, que soudain j’ai fait ! Car je l’ai fait, et je ne sais rien d’autre
307
ux, j’ai franchi l’impossible seuil. L’esprit est
acte
, l’acte est obéissance à la motion de l’éternel. J’ai peut-être enten
308
franchi l’impossible seuil. L’esprit est acte, l’
acte
est obéissance à la motion de l’éternel. J’ai peut-être entendu quelq
309
d’être une idée, que la personne existe et que l’
acte
transforme. Ce qui témoigne en moi de l’indicible réception de la par
310
nté, par exemple, n’est rien si elle n’est pas un
acte
de miséricorde. 18. Politique : l’État est l’expression fatale de no
311
ends, de se poser comme auteur responsable de son
acte
? Alors qu’elle ne repose que sur l’espoir du faible : que la vie se
312
nsidère que le concret de l’homme réside dans ses
actes
et non pas dans ses mythes. Il faut reconnaître que ce point de vue,
313
e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les
actes
qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
314
u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou
acte
personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
315
alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’
acte
de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
316
instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un
acte
à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
317
nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre
acte
, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque
318
es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet
acte
, unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proc
319
qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien :
acte
, et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
320
sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un
acte
, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
321
un acte, une présence et un engagement immédiat.
Acte
, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
322
prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en
actes
, la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
323
t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet
acte
, en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
324
n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet
acte
, à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
325
eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’
acte
de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
326
trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’
acte
le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
327
ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un
acte
. Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
328
c que l’Esprit n’est rien d’autre pour nous qu’un
acte
, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne
329
it n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un
acte
d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primaut
330
our nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet
acte
justement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel, c’est p
331
Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet
acte
de foi en la dialectique marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer
332
nthropologie établie dès l’origine au niveau de l’
acte
, et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution libérat
333
a dignité proprement humaine. La foi seule est un
acte
absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
334
quant à la valeur absolue du résultat, sinon de l’
acte
, est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
335
a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’
acte
. Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi.
336
cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet
acte
par lequel je saisis le salut qui m’est promis22, salut gagé sur le f
337
la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 22. Cet
acte
— faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais
338
acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’
acte
d’un solitaire, mais bien l’acte de miséricorde par lequel je deviens
339
? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais bien l’
acte
de miséricorde par lequel je deviens le prochain de mon frère. C’est
340
quel je deviens le prochain de mon frère. C’est l’
acte
personnel qui fonde la seule communauté vivante.
341
octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun
acte
délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
342
ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’
Acte
— le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
343
agit pas comme chrétien à cet instant et dans cet
acte
; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
344
e. Il est immédiat. Il est sans raison. Il est un
acte
véritable. Prenez l’alternative christianisme-communisme. Si vous ess
345
conception communiste, il y a un abîme. Seul, un
acte
d’adhésion, une sorte d’acte de foi, pourrait me le faire franchir. I
346
a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’
acte
de foi, pourrait me le faire franchir. Il ne me reste donc qu’à énumé
347
, si la libération n’est pas déjà présente dans l’
acte
initial, elle ne sera nullement rendue possible par les moyens mis en
348
onscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos
actes
ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dir
349
de, mais encore qu’il consiste précisément dans l’
acte
de sortir de ce monde pour le transformer ? Cette dialectique inconce
350
s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un
acte
de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
351
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet
acte
de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
352
hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «
acte
». 2° Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte
353
alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’
acte
peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
354
autrement que par une suite de coups de force, d’
actes
créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
355
és, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’
acte
toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
356
ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un
acte
de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
357
crever bassement dans la haine, mais ce serait un
acte
enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup, en la
358
de la Communauté La personne, c’est l’homme en
acte
, c’est-à-dire l’homme consciemment et volontairement engagé dans le c
359
e viens de la définir, n’est pas un état, mais un
acte
. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
360
e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en
acte
. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
361
prochain. Elle n’est pas une « valeur », mais un
acte
. Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir
362
le n’est pas une « valeur », mais un acte. Et cet
acte
n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir, avant de re
363
c’est qu’un homme qui voudrait témoigner par des
actes
de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infai
364
justifications éloquentes. Justification de leurs
actes
? Non. Justifications de leurs intentions, de leurs revirements intér
365
s responsabilités, c’est renoncer à justifier ses
actes
par le recours aux traditions ou à la révolte : c’est, au sens fort e