1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa solitude le laisse en face
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 uvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôd
3 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
3 nique. Il n’a pas senti qu’il touchait là le nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les idées générales de cette sorte s
4 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
4 e fit en France, mais du point de vue des valeurs vitales (problème que notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’homme
5 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
5 rtelles, où de Russie, où pour l’heure elles sont vitales , peu importe. Ce n’est pas la pureté d’une conception cohérente et ra
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
6 toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital . Il n’y a pas de troisième terme, — ou c’est la mort19. Mais la coeff
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
7 rdt considérant l’histoire du monde, et le rythme vital d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans, pren
8 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
8 nt en action. Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique
9 e que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès l
9 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
10 cret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
11 ux d’avoir revalorisé un certain nombre de motifs vitaux négligés par la technique idéaliste, d’autre part, il faut vivement l
11 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
12 illes armures, et recherchons plutôt les conflits vitaux pour lesquels elles furent inventées. La sémantique ainsi comprise pe
12 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
13 ssaire : elle a des points d’application vraiment vitaux . Rien de pareil dans le cas du fascisme. Malgré certaines apparences
13 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
14 toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital . Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est la mort56. Mais la c
14 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
15 acte, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
15 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
16 ssaire : elle a des points d’application vraiment vitaux . Rien de pareil dans le cas du fascisme. Malgré certaines apparences
16 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
17 toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital . Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est la mort49. Mais la c
17 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
18 ciemment et volontairement engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
18 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 4. Qu’est-ce que la politique ?
19 ne que nous voulons assurer à chacun un « minimum vital  », c’est-à-dire une base matérielle de départ. (D’où notre définition
19 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
20 , avec l’étrange prétention d’arbitrer le conflit vital , de séparer les deux antagonistes : de leur permettre, pensait-il, de
20 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
21 la loi, et la loi n’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du prochain. Le voisin, que la loi bien comprise nous ordo
22 de ce squelette. 14. Sur l’expression de contact vital , voir les travaux importants d’Eugène Minkowski, en particulier La Sc
23 hizophrénie, p. 82-83 (Payot, 1927). « Le contact vital avec la réalité semble bien se rapporter aux facteurs irrationnels de
21 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
24 obtenir l’unanimité de la nation sur une question vitale . La « lutte électorale » revenait ainsi à la lutte du parti au pouvoi
22 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
25 ne que nous voulons assurer à chacun un « minimum vital  », c’est-à-dire une base matérielle de départ. (D’où notre définition
23 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
26 ées à la position d’Esprit les notions de minimum vital intérieur et européen, de service civil (appelé ici service public),
24 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
27 ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
28 ison, qui n’est plus soutenue par un enthousiasme vital pour des fins qui lui soient transcendantes, usurpe les pouvoirs des
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
29 ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
27 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
30 sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux , et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’où nous
28 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
31 ison, qui n’est plus soutenue par un enthousiasme vital pour des fins qui lui soient transcendantes, usurpe les pouvoirs des
29 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
32 ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
30 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
33 sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’où nous
31 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
34 mmun et gestion personnelle des biens, nécessaire vital et nécessaire personnel, entre autres — apparaissent d’une utilité et
35 u contraire un besoin de l’esprit — le nécessaire vital une fois assuré. Ce qui suffit à renverser l’argument des propriétair
32 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
36 ure… Célibataire qui ne voulut épouser que l’élan vital de la littérature (sans se demander d’où il venait, où il allait), ce
37 e » (dure, naïve et banale) quand il parle d’élan vital . (Heidegger succède à Bergson.) Nous n’aimons plus cette autarchie de
33 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
38 problèmes culturels sont pour nous, Suisses, plus vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent. Et c’est pour
34 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
39 institutions principales — service civil, minimum vital … — soient gérées par l’État de manière à fonctionner effectivement da
35 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
40 Paracelse, c’est en effet le principe d’activité vitale répandu dans tous nos organes. Elle figure le « miroir auquel la natu
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
41 île et de ces vies ? 1er mars 1934 Minimum vital . — Il ne faut être ni riche ni pauvre, selon les mesures sociales qui
42 order à tout homme, quel qu’il soit, le « minimum vital  » qui lui permette d’obéir à sa vocation. Toute la difficulté repose
37 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
43 compte de la nature spirituelle, passionnelle ou vitale des réalités auxquelles s’applique le règlement. La sensibilité fémin
38 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
44 été, comme elle l’est aujourd’hui, une condition vitale de notre existence même. ⁂ Je vois un peu partout des signes de révei
39 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
45 répartissant ses bénéfices sous forme de minimum vital distribué par l’entremise des communes. Ainsi serait évitée la collus
40 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
46 terrain où ils se renient eux-mêmes. Il est donc vital pour nous de refuser ce défi, de déjouer ce calcul, et de ne pas oppo
41 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
47 secret d’un tel régime les valeurs qui nous sont vitales  ? Pour un chrétien, il y va de bien plus : de la forme que pourra rev
42 1938, Journal d’Allemagne. Appendice ii Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
48 obtenir l’unanimité de la nation sur une question vitale . La « lutte électorale » revenait ainsi à la lutte du parti au pouvoi
43 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
49 ur sans lendemain » et tantôt : « C’est tellement vital pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
50 férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital , elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
44 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
51 ites oscillations nerveuses aux alentours du zéro vital . Voici la chance alors des grands meneurs, et l’heure des Guides. Un
45 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
52 viennent de notre fonds, et le néologisme espace vital . On ignore trop souvent que la liberté signifiait pour les vieux Germ
53 , il suffit de changer le signe. Quant à l’espace vital des dictatures, on n’aura pas été sans remarquer que sa qualité la pl
54 t « sûre d’elle-même », plus ses nécessités dites vitales s’accroissent. Que signifie alors le mot vital ? Non pas ce qu’un vai
55 vitales s’accroissent. Que signifie alors le mot vital  ? Non pas ce qu’un vain puriste pourrait croire, non pas ce qui serai
56 enter une « vitalité sûre d’elle-même ». L’espace vital , c’est celui que réclament non la misère et la famine, mais l’orgueil
57 pétroles roumains, réserves de guerre. Ce qui est vital , c’est donc tout simplement ce qui permettra de faire la guerre, c’es
58 s par le Reich dans ces termes, ce qui est espace vital pour un nazi risque malheureusement de s’appeler bientôt champ de bat
46 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
59 re de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
60 l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales , dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
47 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
61 e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus vitaux autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
62 une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins vitales , voire du tout contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pou
63 te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église menacée. La papauté, plusieurs siècles plus tard, ne pu
48 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
64 i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact vital , et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
65 lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
49 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
66 r sans lendemain, » et tantôt : « C’est tellement vital pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
67 férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital , elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
50 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
68 ne dernière crainte de confondre l’homme et Dieu. Troxler esquive non sans adresse la difficulté et le choix : pour lui, le rêv
69 mantiques n’ont pas choisi en toute clarté — ruse vitale pour des poètes —, tous les textes cités par Béguin nous inclinent à
70 insi leur œuvre est à l’image de la contradiction vitale dont ils souffraient et d’où naissait leur désir angoissé de perdre l
51 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
71 déraient l’huître comme un condensateur du fluide vital circulant par l’univers ». Voilà de la belle érudition qui signifie.
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
72 re de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
73 l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales , dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
74 e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus vitaux autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
75 une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins vitales , voire du tout contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pou
76 tique de l’amour courtois — parce que je la crois vitale pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et religieuse.
77 te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plu
78 u, technique du contrôle du corps et de l’énergie vitale . C’est ainsi que certaines postures (mudras) décrites par le hatha yo
79 la jeunesse et la vie en économisant le principe vital , plutôt que de conquérir la liberté spirituelle par la déification du
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
80 i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact vital , et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
81 lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
82 r sans lendemain », et tantôt : « C’est tellement vital pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
83 férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital , elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
84 re de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
85 l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces vitales , dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
86 e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus vitaux autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
87 une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins vitales , voire contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pour les co
88 tique de l’amour courtois — parce que je la crois vitale pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et religieuse.
89 te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plu
90 u, technique du contrôle du corps et de l’énergie vitale . C’est ainsi que certaines postures (mudras) décrites par le hatha yo
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
91 i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact vital , et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
92 lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
93 r sans lendemain », et tantôt : « C’est tellement vital pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
94 férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital , elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
60 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
95 silence, font pressentir un drame secret, un nœud vital où peut-être réside la cause des plus étranges contradictions qu’il s
96 ou telle action que j’aime, mais bien le paysage vital , avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches et ses
61 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
97 d’action. Ils avaient là une chance et un devoir vital . Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont
62 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
98  jeunes » et « dynamiques » ont droit à un espace vital , lequel espace englobe, comme par hasard, tous les pays voisins qui s
99 se défendre seuls. Au nom de ce concept d’espace vital , elle déclare donc que ces États n’ont plus de « raison d’être histor
100 our choisi par l’attaquant, parce que des centres vitaux du pays, les ordres seront déjà donnés dans la langue de l’envahisseu
63 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
101 antie morale dont nous avons un besoin réellement vital . Si maintenant et malgré tout j’affirme que la Suisse a le devoir de
64 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
102 d’action. Ils avaient là une chance et un devoir vital . Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont
65 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
103  jeunes » et « dynamiques » ont droit à un espace vital , lequel espace englobe, comme par hasard, tous les pays voisins qui s
104 se défendre seuls. Au nom de ce concept d’espace vital , elle déclare donc que ces États n’ont plus de « raison d’être histor
105 ur choisi par l’attaquant, parce que, des centres vitaux du pays, les ordres seront déjà donnés dans la langue de l’envahisseu
106 antie morale dont nous avons un besoin réellement vital . Si maintenant et malgré tout nous affirmons que la Suisse a le devoi
66 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
107 ntradiction de principe entre ces deux nécessités vitales  : centralisation et autonomie. Reste à résoudre la difficulté pratiqu
67 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IX. Premiers résultats de notre action
108 us savons que notre initiative répond à un besoin vital de la Patrie. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici disp
68 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Le fédéralisme : un fait et une volonté (1941)
109 ntradiction de principe entre ces deux nécessités vitales  : centralisation et autonomie. Reste à résoudre la difficulté pratiqu
69 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). Le miracle suisse (1942)
110 ers, de mille violences intimes, de mille lésions vitales . Si nous voulons une paix vivante, un ordre politique humain, il nous
111 nt et dont elle se compose. Elle avait un intérêt vital à les connaître. Elle a donc acquis la connaissance la plus intime de
112 d’accès à la mer, mais ne réclamant aucun espace vital  ; fédéraliste en pleine tourmente nationaliste, unie dans ses diversi
70 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
113 t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace vital  ». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
71 1942, La Part du diable. Troisième partie. Le diable démocrate
114 Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «  vitaux  » (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
72 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
115 on en rase pas mal, ces derniers temps. 34. «  Vital  » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
116 st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était vital , il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
117 et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif vital , par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
118 e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts vitaux . Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau 
119 se description de ce glissement du vrai vers le «  vital  » au secret d’une conscience moderne : Mais j’étais scrupuleux et, d
120 lemand ! Et cela s’appelle la théorie de l’espace vital . « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
121 Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace vital , individuel, cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour te
122 erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «  vital  », puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
123 heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «  vital  » ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
124 eut bien être le lieu de la plus grande intensité vitale , en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
125 it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est vital  ! » — soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
73 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
126 ême, involontairement, rend justice à la fonction vitale du mythe. Car lorsqu’il déclare par exemple : « Le diable est un myth
74 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
127 t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace vital  ». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
128 son humanité, sans son délire — sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diabl
75 1942, La Part du diable (1944). Troisième partie. Le diable démocrate
129 Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «  vitaux  » (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
76 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
130 latteur, facile, et prétexte à se fuir… 50. «  Vital  » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
131 st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était vital , il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
132 et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif vital , par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
133 e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts vitaux . Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau 
134 se description de ce glissement du vrai vers le «  vital  » au secret d’une conscience moderne : « Mais j’étais scrupuleux et,
135 lemand. Et cela s’appelait la théorie de l’espace vital . « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
136 Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace vital , individuel, cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour te
137 erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «  vital  », puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
138 heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «  vital  » ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
139 eut bien être le lieu de la plus grande intensité vitale , en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
140 t en recourant aux raisons pathétiques. — « c’est vital  ! » — soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
77 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
141 ême, involontairement, rend justice à la fonction vitale du mythe. Car lorsqu’il déclare par exemple : « Le diable est un myth
78 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
142 t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace vital  ». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
143 son humanité, sans son délire — sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diabl
79 1942, La Part du diable (1982). Troisième partie. Le diable démocrate
144 Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «  vitaux  » (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
80 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
145 flatteur, facile, et prétexte à se fuir… 50. «  Vital  » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
146 st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était vital , il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
147 et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif vital , par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
148 e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts vitaux . Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau 
149 se description de ce glissement du vrai vers le «  vital  » au secret d’une conscience moderne : Mais j’étais scrupuleux et, d
150 lemand. Et cela s’appelait la théorie de l’espace vital . « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
151 Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace vital , individuel cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour tel
152 erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «  vital  », puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
153 heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «  vital  » ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
154 eut bien être le lieu de la plus grande intensité vitale , en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
155 it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est vital  ! » — soit en se persuadant « ça n’a pas d’importance » ; ou les deux
81 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
156 la féminité, la couleur et le dessin, la poussée vitale et la retenue formelle. Et j’entrevois les plus féconds échanges entr
82 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
157 it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est vital  ! » —, soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
83 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
158 Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «  vitaux  » (comme ils le sont toujours…). Mais, si je ressemble à un criminel,
84 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
159 urerait d’autre part la distribution d’un minimum vital gratuit pour tous. Le second devait rester libre, et d’autant plus qu
85 1944, Les Personnes du drame. Introduction
160 e n’irai jamais : c’était leur jeu, et leur enjeu vital . Comment juger ? Comment prendre ces vies plus au sérieux qu’ils ne l
86 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 4. Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
161 et l’« absurde » du Danois, au nom de l’équilibre vital passionnément conquis par Faust… C’est pourquoi il m’est capital de s
87 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 6. Le Journal d’André Gide
162 silences font pressentir un drame secret, un nœud vital où peut-être réside la cause des plus étranges contradictions que Gid
163 ou telle action que j’aime, mais bien le paysage vital , avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches et ses
164 ndent à réduire celles-là, par une série de choix vitaux où s’exprime l’être en action, c’est-à-dire sa tendance dominante, le
88 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
165 originelle d’un peuple en communion et en conflit vital avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le peuple », ma
89 1944, Les Personnes du drame. IV. Une maladie de la personne — 8. Le romantisme allemand
166 ne dernière crainte de confondre l’homme et Dieu. Troxler esquive non sans adresse la difficulté et le choix : pour lui, le rêv
167 mantiques n’ont pas choisi en toute clarté — ruse vitale pour des poètes — tout nous porte à penser qu’ils sont plus proches d
168 insi leur œuvre est à l’image de la contradiction vitale dont ils souffraient, et d’où naissait leur désir angoissé de perdre
90 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
169 omme les cadences et les contrastes composés sont vitaux pour nos œuvres d’art. Au surplus, les figures de la rhétorique consi
91 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
170 niveau intellectuel : la propagande, la nécessité vitale de simplifier tous les problèmes, de juger selon des besoins utilitai
171 ne théologie qui soit en même temps rigoureuse et vitale à l’intérieur de l’Église. Une Église dont la théologie est vague n’a
92 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
172 Eux croient, s’ils changent d’avis par « intérêt vital  », que tout a changé dans le monde. Les critères mêmes du vrai sont m
93 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
173 l’industrie américains y trouveraient leur espace vital , mais il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du cap
94 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
174 de dénaturer le germanisme et de ravager l’espace vital qu’avait toujours été l’Allemagne pour les savants, les écrivains, le
95 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
175 Jugement. Il sera porté aussi bien sur votre élan vital que sur l’élan mortel. Car il ne vient pas de nous, mais d’En Face. I
96 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
176 les partis. Ce bon sens m’apparaît aussi rare que vital . Toute politique suppose, qu’on le veuille ou non, une idée de l’homm
97 1946, Lettres sur la bombe atomique. II. La guerre est morte
177 des années de discipline et de souci. L’explosion vitale et délirante qui devait marquer la fin d’une ère, a fait long feu. On
98 1946, Lettres sur la bombe atomique. IX. Paralysie des hommes d’État
178 l’industrie américains y trouveraient leur espace vital , mais il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du cap
99 1946, Lettres sur la bombe atomique. II . La guerre est morte
179 des années de discipline et de souci. L’explosion vitale et délirante qui devait marquer la fin d’une ère, a fait long feu. On
100 1946, Lettres sur la bombe atomique. IX . Paralysie des hommes d’État
180 l’industrie américains y trouveraient leur espace vital , mais il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du cap