1
des États, ils s’appliquent à la légitimer, comme
Jean Bodin
, ou se bornent à décrire ses dures nécessités, comme Machiavel. Certe
2
s dures nécessités, comme Machiavel. Certes, pour
Jean Bodin
(1529-1596), dans sa Méthode pour faciliter la connaissance de l’hist
3
n », sans fin, sans merci. En effet, dira le même
Jean Bodin
dans sa République : La grandeur d’un prince, à en bien parler, n’es
4
rojet de La Noue, voir plus haut. 92. Allusion à
Jean Bodin
, cité plus haut. 93. Voici le début du titre primitif : Mémoires des
5
r la puissance des États. C’est une réfutation de
Jean Bodin
, cf. p. 77. Dans les Réflexions sur la Monarchie universelle en Europ
6
par les penseurs politiques du xvi e siècle comme
Jean Bodin
, par Richelieu, par les ministres de Louis XIV, puis par les jacobins
7
devises de la Ligue par exemple, en France, ou de
Jean Bodin
: « Une foi, une loi, un roi », reprise par tous les mouvements total
8
, et cependant la France existe bel et bien. Pour
Jean Bodin
, au xvie siècle, la souveraineté est le droit de poser et de casser
9
sivement de cette tradition unitaire : Machiavel,
Jean Bodin
, Thomas Hobbes, le Rousseau mal entendu par les jacobins, Marx, Lénin
10
n la formule de l’absolutisme, donnée d’abord par
Jean Bodin
en 1561, représente l’aboutissement nécessaire, inévitable et naturel
11
té prétendue est de plus en plus illusoire. Selon
Jean Bodin
(xvie siècle), la souveraineté consiste dans le droit de déclarer la
12
même de la souveraineté nationale est donnée par
Jean Bodin
au xvie siècle : c’était le droit de déclarer la guerre et de conclu
13
en somme, entre la notion de pouvoir, définie par
Jean Bodin
au xvie siècle, pour qui le Prince est celui qui impose et casse les
14
nitives. Je rappelle, là encore, la définition de
Jean Bodin
: le pouvoir du souverain consiste dans l’abandon que le peuple souve
15
majesté. » (Politica, xxxix.) De la majesté selon
Jean Bodin
(qui définit au xvie siècle la souveraineté), de la Genossenschaft o
16
de plus d’avenir, s’il en est un. Triomphe de
Jean Bodin
: « L’État c’est moi ! » Si Louis XIV a vraiment dit : « L’État c’
17
: « L’État c’est moi ! », c’est qu’on lui aura lu
Jean Bodin
. Dans La République, ouvrage en six livres paru en 1576, ce fondateur
18
enu exactement le contraire, on vient de le voir,
Jean Bodin
a gagné la partie aux yeux de l’histoire et de la science politique d
19
r Althusius n’est que l’avenir de nos cités, mais
Jean Bodin
, toute la gloire du passé. C’est Louis XIV, les jacobins, Bonaparte e
20
ous — et qui est fait contre chacun. L’État selon
Jean Bodin
, les rois de France, les philosophes hégéliens du xixe siècle, les s
21
’était assimilé l’État, à l’État-roi théorisé par
Jean Bodin
puis déclaré et pratiqué par Louis XIV, devait se substituer dans le
22
homme le centre de la société Althusius contre
Jean Bodin
, c’est la personne libre et responsable contre l’individu assujetti à
23
exemple ; mais on ne peut plus rien entreprendre.
Jean Bodin
l’avait définie comme « le droit de commencer une guerre et de la ter
24
la désacralisation de cet État. Au xvie siècle,
Jean Bodin
avait défini celui-ci comme le souverain capable de « poser et de cas
25
ait qu’à imposer leur schéma au réel : Machiavel,
Jean Bodin
, Hobbes, Saint-Simon, Fourier et Marx en sont les exemples connus. Un
26
e Hastings 1066). Machiavel, guerres de religion,
Jean Bodin
et la théorie du Prince, monarchies absolues, Hobbes, Hegel, Napoléon
27
rine de l’État sera formulée en toute rigueur par
Jean Bodin
, aux six livres de La République, dès l’année 1576. Dans cette somme
28
précédentes de l’ouvrage. En réalité, l’étude de
Jean Bodin
est bel et bien celle de la souveraineté, de « la puissance absolue e
29
». Or cette puissance ou souveraineté peut, selon
Jean Bodin
et ses disciples (jusqu’à nous !), résider dans trois Estats (et troi
30
mais il formule les règles à sa guise… » (p. 237)
Jean Bodin
l’avait déjà décrété dans sa Respublique (1576) : la souveraineté du