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jamais apparu sur un petit écran, que je sache ;
Lévy
et Garaudy s’y montrent à l’envi. La culture du spectacle est la seul
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e ne sont un seul instant définis ou invoqués par
Lévy
. On distingue mal ce qu’il reproche en fin de compte aux fascistes no
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Douze citations Dans son Idéologie française
M. Bernard-Henri Lévy
me prend à partie nommément à une douzaine de reprises, sur la foi de
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du Siècle, n° 2, mai 1933 : Souvenez-vous, écrit
Lévy
, du « sombre émerveillement » de Brasillach foudroyé à Nuremberg par
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ncriminé — et disloqué, comme on va le voir — par
Lévy
: En face de jeunesses bottées, nu-tête, chemise ouverte, dont notre
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e, seul fondement de l’universel ». (Non cité par
Lévy
.) Lévy disloque les termes de ma comparaison. Il les sépare par une
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fondement de l’universel ». (Non cité par Lévy.)
Lévy
disloque les termes de ma comparaison. Il les sépare par une douzaine
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Romain Rolland dans un culte commun du fascisme,
Lévy
cite le fameux numéro 6 d’ Esprit (1933) intitulé « Rupture entre l’
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’autre de moi (D. R.) sur les protestants. Citons
Lévy
, p. 19 de son travail. C’est la vieille droite, bien sûr, qui fustig
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yrannie d’un seul et non le gigantisme national.
Lévy
croit devoir préciser (note 12 p. 249) que « le texte vise, plus spéc
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ssion d’une recherche poussée très loin… Page 35,
Lévy
citant de nouveau Penser avec les mains (p. 127), m’attribue ceci :
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t l’homme57) ». Non (suis-je censé répondre selon
Lévy
), « ces arrogants parangons du fascisme sont aussi des fascistes au r
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nom de totalitaire », l’adjectif « beau » est de
Lévy
, non de moi, et cela change le sens du passage ; — je n’ai pas écrit
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mposée à l’homme. Une fois de plus on dirait que
Lévy
n’a pas lu le contexte des citations qu’on lui aura fournies. Quel do
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é autant de pages sur et contre Hitler. Vraiment,
Lévy
choisit mal ses nazis. C’est qu’en somme il ignore à peu près tout de
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ant que « communautaire et anti-individualiste » (
Lévy
), c’est-à-dire, dans la traduction au moins très libre de Raymond Aro
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», des dizaines de milliers de jeunes gens liront
Lévy
, tant pis, mais ce qui est grave : croiront les « plumes autorisées »
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té de nos problèmes, et les buts de notre combat.
Lévy
figurera pour des semaines sur la liste des best-sellers. L’Express q
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i croiront (s’ils ne m’ont jamais lu) ce qu’écrit
Lévy
confirmé par Aron, et notamment, que j’étais « parafasciste » et pron
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Grisoni, rend compte avec ferveur du pamphlet de
Lévy
, et il écrit, à propos de l’avènement de Pétain : « Pêle-mêle les dis
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que voleur, en Chine.) À la page 32 de son livre,
Lévy
s’indigne de ce qu’Emmanuel Mounier lui-même, le « chrétien », l’« h
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comparant les deux citations, on voit d’abord que
Lévy
change la phrase de Mounier en un aveu (« il en convient lui-même »)
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6 mars 1981, Louis Seguin rend compte du livre de
Lévy
et signale les attaques dont il a été l’objet, pour mieux prendre sa
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» (déjà devenu « la douce terre de France » chez
Lévy
), mais Mounier lui-même, lequel n’est plus antinazi, mais profasciste
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ci ces textes qui compléteront le réquisitoire de
Lévy
. On les trouvera dans la « Lettre ouverte d’un jeune français à l’All
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vivre ». Plus téméraire encore, dans l’optimisme (
Lévy
dirait dans la complicité) : « Quant aux jeunes français et allemands
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tonne seulement des motifs du silence observé par
Lévy
sur des textes beaucoup plus discutables que les nôtres — surtout iso
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années 1930 , Le Seuil, 1969. 60. « L’émoi » que
Lévy
m’attribue si bizarrement devant les bottes et les chemises ouvertes
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contexte, ce Grisoni l’a bien appris de son petit
maître Lévy
. C’est tout ce qu’il peut, et cela n’apporte pas l’ombre d’une preuve
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des textes et leur mépris affichés des faits, MM.
Lévy
et Grisoni ont oublié qu’à toute leur thèse s’opposent deux impossibi
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çon quant à leur attitude pendant la guerre. Mais
Lévy
et les siens voulaient faire le procès des années 1930. En fait, j’a