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elux. Après beaucoup d’hésitations, le cabinet de
M. Bevin
se résignait à suivre ses alliés. Un comité fut alors désigné par les
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. La position dite britannique (en fait, celle de
M. Bevin
) tend, au contraire, à réduire l’Assemblée au rôle purement consultat
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us parlerais pas. Les ministres ne pourront rien,
M. Bevin
lui-même ne pourra plus dire : « No ! » comme M. Vichinsky dit « Niet
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f de l’opposition. Que pensait son gouvernement ?
M. Bevin
tenait de son côté de beaux discours. Il déclarait, devant la Chambre
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péen proposa de convoquer le Conseil de l’Europe,
M. Bevin
opposa son veto. Le Conseil de l’Europe fut cependant établi, et M. B
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. Le Conseil de l’Europe fut cependant établi, et
M. Bevin
s’y rallia. Mais on vit bien que c’était à contrecœur, lorsqu’il s’op
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n un peu puérile, et peu digne d’un homme d’État.
M. Bevin
avait deux arguments bien plus sérieux. Le premier, c’était les domin
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dominions ont dit clairement à l’Angleterre et à
M. Bevin
: « Allez-y, entrez dans l’union ! Passez la Manche ! » Et les électe
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motifs de méfiance derrière lesquels se réfugiait
M. Bevin
, fortement ébranlés, pour dire le moins. Et voilà qui rouvre la porte
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à nos calamités. Ceci me rappelle un argument de
M. Bevin
. On aurait tort, à son avis, de commencer l’Europe par le toit. Je ne
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ctement ; mais cave ou toit, chacun peut voir que
M. Bevin
n’a jamais voulu rien commencer. Au reste, l’Europe existe depuis plu
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à nos calamités. Ceci me rappelle un argument de
M. Bevin
. On aurait tort, à son avis, de commencer l’Europe par le toit. Je ne
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actement, mais cave ou toit, chacun peut voir que
M. Bevin
n’a jamais voulu rien commencer. Au reste, l’Europe existe depuis plu
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r, peut se révolter contre le sempiternel veto de
M. Bevin
. Elle peut un beau jour passer outre, et décider que ses résolutions
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. La position dite britannique (en fait, celle de
M. Bevin
) tend, au contraire, à réduire l’Assemblée au rôle purement consultat