1 la France catholique ; Jean Duvignaud, du CNRS ; Manès Sperber , etc. La conférence de clôture de M. Denis de Rougemont, directeur du

2 Manès Sperber ou « l’homme qui rappelle » (22 novembre 1979)p Il est rare qu’on

3 dans sa création. C’est ce qui m’est arrivé avec Manès Sperber . Je le connaissais depuis un quart de siècle comme militant de la lib

4 e l’Europe germanique et de l’Europe francophone. Manès Sperber naît dans une bourgade juive de la Ruthénie, c’est-à-dire d’un distri

5 tes. En 1937, bouleversé par le procès de Moscou, Manès Sperber se décide à rompre avec le PC. Il essaie de se refaire une vie à Vien

6 ouple Sperber avec leur bébé qui vient de naître. Manès Sperber leur rend un émouvant hommage dont je voudrais citer ici quelques lig

7 enue toujours prochaine du Messie. Tradition dont Manès Sperber a gardé non la foi, mais l’exigence éthique de justice, de vérité à t

8 hier, non la notoriété qu’ils en avaient tirée. Manès Sperber a écrit pour sa part qu’il voudrait être « l’homme qui rappelle ». Ce

9 es, des nouveaux ce qu’on voudra pour une saison, Manès Sperber n’utilise pas son expérience et ses erreurs anciennes pour servir sa

10 casion de la remise du prix européen de l’essai à Manès Sperber par la fondation Charles Veillon. La cérémonie s’est déroulée à l’Ath