1
ai-je que l’abus des points d’exclamation — trait
commun
à presque toutes les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’ag
2
Je ne sais comment j’y parvins. Je crois que j’ai
marché
plusieurs heures avant de retrouver ma rue. Il doit être maintenant 5
3
oût 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de
commun
entre elles que la forme : ce sont de lentes réminiscences, des évoca
4
uve toujours des clients, quel que soit l’état du
marché
. » Il semble que cela soit tout à l’avantage du client. Mais cherchon
5
tendu qu’une cause accessoire. Dire que l’état du
marché
est tel que le client n’achète plus, cela signifie parfois que la mar
6
d’exception, et les réduit avec acharnement à son
commun
dénominateur4. Nos bourgeois assistent sans honte à ce crime quotidie
7
se le développement de leurs penchants les plus «
communs
» : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, admiration d
8
ve ? L’instruction publique est la forme la plus
commune
de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xviiie (d
9
d’exception, et les réduit avec acharnement à son
commun
dénominateur 4. Nos bourgeois assistent sans honte à ce crime quotidi
10
se le développement de leurs penchants les plus «
communs
» : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, admiration d
11
rve ? L’instruction publique est la forme la plus
commune
de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xviiie (d
12
ons celui des races de la Terre. Non plus une foi
commune
, mais une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de commun dénomin
13
une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de
commun
dénominateur… (Le christianisme en connaît un, depuis toujours : il l
14
rire dans ses effets, et qui paraît affecter d’un
commun
penchant au libertinage mental trois phénomènes littéraires partout a
15
des connaissances plus complètes que l’expérience
commune
?” Depuis (et même avant) que Saint-Augustin a formulé cette question
16
fuite : n’est-il pas cet Objet qui n’ait rien de
commun
avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serai
17
met de les identifier au premier coup d’œil, ce «
commun
dénominateur » d’expression et de masques si dissemblables, n’est-ce
18
qui menace ». Mais partout ailleurs, qu’en cette
commune
antipathie, M. Marcel et M. Nizan s’opposent avec une netteté d’autan
19
e rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de
commun
, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces
20
égligent volontiers ce qui les rend semblables au
commun
des mortels ; bref, plus ou moins inconsciemment, ils contribuent à c
21
itude qui se dégage lentement d’une profusion peu
commune
de petits faits, de personnages et de descriptions des lieux où ils v
22
ue formulèrent les romantiques allemands. Rien de
commun
avec un Renan, un France. a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] R
23
romantiques et de frissons anarchiques. Le thème
commun
, c’est sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou si l’on préfèr
24
a mort, la peur, la maladie. Et la joie, ce point
commun
, « ce point qui est au-delà de la vie ». Le communisme qui règne au j
25
s leur habitus individuel bien plus que dans leur
commune
grandeur. Seule la croyance en une analogie universelle des réactions
26
t divergentes, une attitude humaine qui me paraît
commune
. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses grandes et secrètes »
27
ours renouvelées. Mais il y faut une prudence peu
commune
, et même tellement soutenue qu’elle informe peu à peu une sorte d’ins
28
les deux termes, faute d’être assumés sur le plan
commun
de la conscience où ils s’exalteraient en s’opposant franchement, tir
29
insisterais pas, si ces traits ne me paraissaient
communs
à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes, en France particulièrem
31
tre part, elles définissent suffisamment la cause
commune
de la jeunesse européenne. L’humanisme n’est rien s’il n’est commun c
32
sse européenne. L’humanisme n’est rien s’il n’est
commun
comme le péril qui nous menace ; s’il ne considère avant tout la comm
33
qui nous menace ; s’il ne considère avant tout la
commune
condition humaine et sa défense contre un système dont l’action disso
34
re humain total. b. Rougemont Denis de, « Cause
commune
», Présence, Lausanne et Genève, avril–juin 1932, p. 12-15. c. Précé
35
fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
commun
avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serai
36
re 1932)i Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
37
; et certains de leurs objectifs respectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un véritable acte
38
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
39
fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
commun
avec que ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce s
40
re pour quoi ni protester, et ce n’est plus qu’au
marché
noir qu’on trouve encore des nourritures authentiques pour les corps
41
iennent pour responsable, et par l’erreur la plus
commune
, l’en nomment si bien le représentant qu’il lui faut à la fin se la r
42
ives sont intactes, minutieusement tenues par les
communes
les plus modestes, et tenues depuis plusieurs siècles pour une beauco
43
s. Je note pourtant que l’un des traits qu’ont en
commun
presque toutes les anciennes familles de ce pays manque à la mienne :
44
e l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en
commun
. » Il constate que l’Église est intervenue dans la vie quotidienne en
45
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
46
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
47
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
48
désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de
commun
avec l’acte, le risque et le choix dont parle la théologie dans sa di
49
n de tout ce qui n’est pas l’État : départements,
communes
, corporations, familles, individus. Dans le premier cas il doit accom
50
ns, combien d’intellectuels parmi les lecteurs de
Commune
? j. Rougemont Denis de, « Pour qui écrivez-vous ? », Commune, Par
51
Rougemont Denis de, « Pour qui écrivez-vous ? »,
Commune
, Paris, janvier–février 1934, p. 571-572. k. Le texte de Rougemont e
53
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes
54
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
55
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
56
blique. Elles ont encore un autre nom, et qui est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
57
ion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours
communs
de l’orgueil romantique. On a coutume d’en rendre Rousseau responsabl
58
t les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute
commune
mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public se mettait à l’
59
mme Nietzsche, avec lequel il a pas mal de traits
communs
, Kierkegaard nous laisse un ouvrage d’autocritique2 où il dégage le s
60
é d’une prise de conscience révolutionnaire. Lieu
commun
pour cette génération : la violence véritable est celle des construct
61
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
62
l n’en reste pas moins que le fondement spirituel
commun
à ces deux groupes se confond presque intégralement avec celui qu’un
63
même d’évangélisation. Il s’agissait de mettre en
commun
des difficultés intimes, d’entrer dans le concret du christianisme. U
64
ivant une échelle de salaires basés sur l’état du
marché
. » On le met en prison. Il y écrit en treize jours un roman : L’Arche
65
rait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc de
commun
, génie à part ? Peut-être leurs souffrances seulement. Mais s’il n’es
66
e, nous allons quelquefois à l’église déplorer en
commun
l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppose sans autre que le
67
elle te méprisera sans doute, mais c’est le sort
commun
, tu ne cours pas grand risque. Si tu dis non, si tu agis, elle te tue
68
e efficace — que si elle ordonne ses œuvres à une
commune
mesure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décad
69
rier, écrit Rudolf Kassner, n’ont presque plus en
commun
que des banalités. » Mais quelle est la nature de ces banalités ? L’a
70
pensable, c’est avouer qu’il n’y a plus de mesure
commune
à la pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, c
71
— et d’autant plus profondément enraciné dans la
commune
condition humaine. Rendez à l’écrivain la responsabilité de ses écrit
72
les masses, parce qu’elle restaure une conscience
commune
. Nous voyons aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeunissement. C
73
de l’humain et qu’elle créera dans la perspective
commune
. Restaurer le prestige de la culture, cela ne va pas à la spéculation
74
ment15. Empressons-nous de dire qu’il n’a rien de
commun
avec le vague fantôme qu’évoquent les magiciens du Plan. Enfin, le Pl
75
e, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu
commun
. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur
76
relative, vouée dès sa naissance à la dégradation
commune
. Et l’on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès. Pour
77
de circonstance qui n’ont parfois rien d’autre en
commun
pour la forme que les défauts de l’improvisation, je ne crois pas un
78
blique. Elles ont encore un autre nom, et qui est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
79
l’individu et la suppression de l’État, sont sans
commune
mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moye
80
ent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu
commun
. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre
81
le plus prochain. Pour plus tard et par-dessus le
marché
, il promet la libération individuelle. C’est exactement le contraire
82
ons, il n’y a ni passage, ni compromis, ni points
communs
, ni rien. Il n’y a que la mort. Tout ce que je viens de dire, je voud
83
l. Je crois littéralement qu’il n’y a aucun point
commun
de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils
84
le plan des doctrines, qu’une seule revendication
commune
: l’étatisme. Tout ce qui n’est pas accidentel dans le fascisme et l’
85
s termes : Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
86
appuis occasionnels ; et certains objectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présen
87
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
88
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’a
89
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
90
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
91
veté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en
commun
? Vous voulez seulement « réussir », mais vous ne voulez pas qu’on vo
92
uent d’humour.) Anonymat Ils ont un « front
commun
», mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes Le
93
iction et leur sincérité. Fondés sur cette erreur
commune
, ils nous reprochent d’être sans « force » au service de nos vérités.
94
es oriente et leur donne à la fois une expression
commune
— des mots d’ordre — et une finalité vraiment nouvelle. C’est la doct
95
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
96
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
97
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
98
é d’une prise de conscience révolutionnaire. Lieu
commun
pour cette génération : la violence véritable est celle des construct
99
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
100
t , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le Front
commun
de M. Bergery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action pub
101
exercer sans nul intermédiaire, que ce soient les
communes
ou les corporations, les syndicats ou les fédérations. Les attardés q
102
un roman d’aventures, et même d’une intensité peu
commune
. Mais cet aspect-là, qui suffit d’ailleurs à rendre le livre passionn
103
teur voudrait d’ailleurs considérer comme le bien
commun
de sa génération. 1. L’indéfinissable concret Il ne faut pas est
104
ommun, ou plus exactement une réalité d’existence
commune
à des concepts très diversement définis par les philosophes de l’écol
105
e, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu
commun
. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur
106
relative, vouée dès sa naissance à la dégradation
commune
. Et l’on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès. Pour
107
de circonstance qui n’ont parfois rien d’autre en
commun
pour la forme que les défauts de l’improvisation, je ne crois pas un
108
e. Elles ont encore un autre nom, et qui leur est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
109
l’individu et la suppression de l’État, sont sans
commune
mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moye
110
ent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu
commun
. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre q
111
le plus prochain. Pour plus tard et par-dessus le
marché
, il promet la libération individuelle. C’est exactement le contraire
112
ons, il n’y a ni passage, ni compromis, ni points
communs
, ni rien. Il n’y a que la mort. Tout ce que je viens de dire, je voud
113
l. Je crois littéralement qu’il n’y a aucun point
commun
de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils
114
le plan des doctrines, qu’une seule revendication
commune
: l’étatisme. Tout ce qui n’est pas accidentel dans le fascisme et l
115
s termes : Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
116
appuis occasionnels ; et certains objectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présen
117
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
118
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’a
119
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
120
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
121
veté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en
commun
? Vous voulez seulement « réussir », mais vous ne voulez pas qu’on vo
122
uent d’humour.) Anonymat Ils ont un « front
commun
», mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes Le
123
iction et leur sincérité. Fondés sur cette erreur
commune
, ils nous reprochent d’être sans « force » au service de nos vérités.
124
es oriente et leur donne à la fois une expression
commune
— des mots d’ordre — et une finalité vraiment nouvelle. C’est la doct
125
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
126
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
127
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
128
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
129
er la fidélité au parti avant la fidélité au bien
commun
de la nation. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît roul
130
itoyens de se désintéresser, en pratique, du bien
commun
. Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’aut
131
rt du temps contradictoires, ou en tous cas, sans
commune
mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la v
132
’État — secteur organisé — et de la nation, idéal
commun
. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant être normalemen
133
e réponse efficace, donneront du même coup un but
commun
aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauv
134
ront enfin une base, une perspective et un avenir
commun
à la politique, à la culture, à toutes les forces créatrices de ce pa
135
ganiquement articulé, c’est-à-dire dominé par une
commune
mesure. 3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique,
136
ommune mesure. 3. — La culture ayant une mesure
commune
avec l’économique, le social et le politique, la création intellectue
137
ou de quelque plan étatique, mais à partir d’une
commune
mesure et pour des fins dernières identiques. 4. — L’autorité cultu
138
glorification sans réserve de l’écrasement de la
Commune
fédéraliste, et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-ce tout s
139
Lettre à la rédaction de
Commune
(mai 1935)t u Monsieur, Votre petite note sur mon livre illustre u
140
ivre illustre une fois de plus la mauvaise foi de
Commune
. Si vous aviez lu ce livre vous sauriez : 1° que je combats violemmen
141
. Rougemont Denis de, « Lettre à la rédaction »,
Commune
, Paris, mai 1935, p. 1059. u. Publiée en réponse à une recension de
142
re des grossièretés, — en allemand, par-dessus le
marché
. Or, le ton de cette soirée avait été jusqu’à ce moment des plus poli
143
té des villes modernes, privés de toute espèce de
commune
mesure. L’un devenait tout petit, l’autre énorme. En effet, la cité d
144
qu’en tant que chrétiens nous échappons aux lois
communes
? Non pas ! Et gardons-nous ici de toute illusion optimiste ! Chrétie
145
a, et personne ne sait où il va. Il n’y a plus de
commune
mesure entre la pensée et l’action. La cité n’est plus dominée par un
146
a cité n’est plus dominée par une norme et un but
commun
. Ce sont les bases culturelles qui sont atteintes ! Et c’est pourquoi
147
n’aura pas reconstruit ces bases, et retrouvé la
commune
mesure. Donner de la soupe aux chômeurs, c’est très bien, mais cela n
148
’est bien une tâche spirituelle : retrouver cette
commune
mesure de la pensée et de l’action, de la culture et de l’économie ;
149
es civilisations, c’est l’histoire de leur mesure
commune
, de leur règle centrale de pensée et d’action, ou si l’on veut, pour
150
is ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on veut à
Commune
, revue officielle du PC. Il veut que le langage s’assouplisse au poin
151
historique capital sur lequel se fonde l’attitude
commune
des intellectuels révolutionnaires, qu’ils soient humanistes ou chrét
152
séparer de ces réalités trop terre-à-terre où le
commun
risquerait fort de ne le point distinguer nettement ? À coup sûr, il
153
’est plus utile aux « réalistes » que la croyance
commune
à la valeur en soi de l’idéal. Cependant ces discours hypocrites ne f
154
déalistes romantiques) peut encore figurer la foi
commune
des clercs, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur qui devra
155
f qu’un seul trait — à mon sens le seul décisif —
commun
à toutes les disciplines que l’on enseigne aux jeunes clercs : et c’e
156
a se plaindre à son député. Lequel interpelle les
communes
. Qui à leur tour infligent un blâme à l’inspecteur ; car si l’École s
157
et qui ne manque pas de féliciter la Chambre des
communes
. (Gazette de Francfort, du 31 juillet). On dirait une « histoire idio
158
à un autre, car où est l’étalon, où est la mesure
commune
, et qui connaît le modèle idéal ? Le malfaisant nationalisme n’est ri
159
à la question, n’indique d’urgence une direction
commune
, les anciennes habitudes vont se réveiller, et la houlette de Léon Bl
160
Il est temps de donner à ces troupes une volonté
commune
constructive, un programme qu’elles puissent opposer aux entreprises
161
de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front
commun
allant des Volontaires nationaux à Doriot, en passant par le front so
162
e définitivement de son sceau. Cette terminologie
commune
permet de prendre une vue aisée du contraste que font les deux doctri
163
en train de s’épuiser. « La culture est une forme
commune
de la vie dont l’activité économique et politique ne forme qu’une par
164
t animal, et soumis à la forme des choses, — à la
commune
dégradation. Ceux qui ne croient pas à l’acte, c’est qu’ils ne connai
165
successio sine fine, sed nunc stans. L’éternité a
marché
sur la terre : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé
166
de tradition universelle — dont quinze nous sont
communs
d’ailleurs avec l’Église romaine — à quatre siècles d’une tradition q
167
ire anglican, dans ce qu’il a de spécifique et de
commun
au sein de sa diversité ? L’on verrait mieux alors, que l’opposition
168
érieux qu’on leur accorde en fait, mais l’opinion
commune
qu’elles sont censées enregistrer. Cette opinion commune, je suis cer
169
qu’elles sont censées enregistrer. Cette opinion
commune
, je suis certain de la traduire sans la fausser quand je dis que le c
170
e l’antithèse lorsque j’affirme que cette opinion
commune
est un négatif absolu des positions fondamentales de la Réforme. Voil
171
si de ce que la Cène sacrée est séparée du souper
commun
! Mais plutôt ne vous étonnez jamais de ce que l’Église fait. Instrui
172
oi qu’il fait, par occasion, d’un terme roturier,
commun
, non littéraire. Ramuz, c’est le contraire : s’il écrit « Autarchie »
173
veau, puis retrouvé pour un instant) : où on a en
commun
un Père et une Mère, où la grande parenté des hommes est entr’aperçue
174
er la fidélité au parti avant la fidélité au bien
commun
de la nation. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît roul
175
itoyens de se désintéresser, en pratique, du bien
commun
. Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’aut
176
rt du temps contradictoires, ou en tous cas, sans
commune
mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la v
177
’État — secteur organisé — et de la nation, idéal
commun
. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant être normalemen
178
e réponse efficace, donneront du même coup un but
commun
aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauv
179
nt enfin une base et une perspective et un avenir
communs
à la politique, à la culture, à toutes forces créatrices de ce pays.
180
d’un tout autre progrès. Que si les staliniens de
Commune
ou d’Europe, comme c’est l’usage, ne répondent que par des injures à
181
e de réalisme, d’un ensevelissement dans la fosse
commune
. Le mérite capital de cette vision totalitaire du réel, c’est qu’elle
182
vivement engagée, que tout nous porte à souhaiter
commune
. Quelle que soit notre méfiance à l’endroit des synthèses tactiques o
184
l faut alors définir la culture comme « une forme
commune
de la vie, dont l’activité économique et politique ne constitue qu’un
185
rtout la pensée — doivent s’ordonner à une mesure
commune
en vue de réaliser cette fin commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On
186
à une mesure commune en vue de réaliser cette fin
commune
qu’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesure, son
187
sses le rôle d’un permanent rappel de la finalité
commune
à toutes les œuvres spirituelles et matérielles ? La réponse me paraî
188
core dans les pays capitalistes. L’avantage d’une
commune
mesure donnant un sens aux moindres tâches individuelles qu’elle situ
189
ent de Marx, et dont il entendait faire la mesure
commune
de la pensée et de l’action : « Donnez d’abord le pain à tous, et le
190
isée contre elle-même. Elle n’est plus réellement
commune
, encore qu’elle soit réellement imposée. Et je ne préjuge rien de l’a
191
ici dans leur tentative de créer par la force une
commune
mesure pour la pensée et l’action. La démonstration que j’ai esquissé
192
ous ferez du collectivisme. C’est la seule « base
commune
» puissante pour toute action culturelle future. Je réponds à ces deu
193
l’extérieur, si nous voulons rétablir une mesure
commune
à la pensée et à l’action. Car un ordre extérieur n’est solide et féc
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ui n’est pas moins actuelle. III. L’appel à la
commune
mesure, ou l’Europe du xxe siècle Je ne connais qu’un moyen de ré
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lisaient leur grandeur. Et l’histoire des mesures
communes
ordonnées à ces grands desseins et ordonnant toutes choses à leur ser
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n grand dessein, c’est l’incarnation d’une mesure
commune
à tous les ordres et qui les harmonise. La question de la mesure d’un
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l’autre en résulte et s’en souvient. L’ersatz de
commune
mesure, dans les régimes bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Ma
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ieuses et urgentes, enfin solides de s’aimer ? La
commune
mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante.
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nos corps signifie sans erreur possible que toute
commune
mesure est morte parmi nous, et que nulle mesure vraie n’est encore r
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emps ou l’espace, peuvent en appeler à une mesure
commune
. Seul l’homme déterminé par ses relations prochaines et actives peut
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git de l’inconscient des peuples vers une réalité
commune
, communautaire. La puissance de cet appel ne saurait être comparée qu
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qui croient, et qui revient à la doctrine du bien
commun
. Elle agit dans le mouvement œcuménique. Et dans le mouvement des Gro
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de forces totales, de crise totale, et de destins
communs
: forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et cult
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de nos voisins ; — ou bien nous recréerons notre
commune
mesure originale, à la faveur d’une révolution qui nous apporte au mo
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ont fondé des religions dont le but est la force
commune
. Ils ont su se créer des symboles grandioses. Ces symboles nous parai
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sonnelle, celle que donne la vérité. Notre mesure
commune
ne sera pas collective, extérieure à notre personne : cela n’a pas de
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déshonneur. v. Rougemont Denis de, « Culture et
commune
mesure », Esprit, Paris, novembre 1936, p. 251-273. w. Une note préc
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er des canons esthétiques, ni même une rhétorique
commune
, ou un jargon d’équipe, ou je ne sais quel sabir personnaliste. Au jo
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s. Pour qu’une école se crée, il faut qu’une base
commune
existe, qui n’existe plus aujourd’hui, qu’il faut commencer par refai
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passion de construire, d’une vision grande du but
commun
. Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, original, influencé, et
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e des mots, c’est que l’on doute en réalité de la
commune
mesure de la culture et de l’importance qu’il y aurait à la traduire