1
ai-je que l’abus des points d’exclamation — trait
commun
à presque toutes les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’ag
3
té sans doute divine… a. Rougemont Denis de, «
Avant-propos
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, décem
4
Je ne sais comment j’y parvins. Je crois que j’ai
marché
plusieurs heures avant de retrouver ma rue. Il doit être maintenant 5
5
oût 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de
commun
entre elles que la forme : ce sont de lentes réminiscences, des évoca
6
uve toujours des clients, quel que soit l’état du
marché
. » Il semble que cela soit tout à l’avantage du client. Mais cherchon
7
tendu qu’une cause accessoire. Dire que l’état du
marché
est tel que le client n’achète plus, cela signifie parfois que la mar
9
d’exception, et les réduit avec acharnement à son
commun
dénominateur4. Nos bourgeois assistent sans honte à ce crime quotidie
10
se le développement de leurs penchants les plus «
communs
» : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, admiration d
11
ve ? L’instruction publique est la forme la plus
commune
de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xviiie (d
13
d’exception, et les réduit avec acharnement à son
commun
dénominateur 4. Nos bourgeois assistent sans honte à ce crime quotidi
14
se le développement de leurs penchants les plus «
communs
» : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, admiration d
15
rve ? L’instruction publique est la forme la plus
commune
de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le xviiie (d
16
ons celui des races de la Terre. Non plus une foi
commune
, mais une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de commun dénomin
17
une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de
commun
dénominateur… (Le christianisme en connaît un, depuis toujours : il l
18
rire dans ses effets, et qui paraît affecter d’un
commun
penchant au libertinage mental trois phénomènes littéraires partout a
19
des connaissances plus complètes que l’expérience
commune
?” Depuis (et même avant) que Saint-Augustin a formulé cette question
20
fuite : n’est-il pas cet Objet qui n’ait rien de
commun
avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serai
21
met de les identifier au premier coup d’œil, ce «
commun
dénominateur » d’expression et de masques si dissemblables, n’est-ce
22
qui menace ». Mais partout ailleurs, qu’en cette
commune
antipathie, M. Marcel et M. Nizan s’opposent avec une netteté d’autan
23
e rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de
commun
, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces
24
égligent volontiers ce qui les rend semblables au
commun
des mortels ; bref, plus ou moins inconsciemment, ils contribuent à c
25
itude qui se dégage lentement d’une profusion peu
commune
de petits faits, de personnages et de descriptions des lieux où ils v
26
ue formulèrent les romantiques allemands. Rien de
commun
avec un Renan, un France. a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] R
27
romantiques et de frissons anarchiques. Le thème
commun
, c’est sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou si l’on préfèr
28
a mort, la peur, la maladie. Et la joie, ce point
commun
, « ce point qui est au-delà de la vie ». Le communisme qui règne au j
29
s leur habitus individuel bien plus que dans leur
commune
grandeur. Seule la croyance en une analogie universelle des réactions
30
t divergentes, une attitude humaine qui me paraît
commune
. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses grandes et secrètes »
31
ours renouvelées. Mais il y faut une prudence peu
commune
, et même tellement soutenue qu’elle informe peu à peu une sorte d’ins
32
les deux termes, faute d’être assumés sur le plan
commun
de la conscience où ils s’exalteraient en s’opposant franchement, tir
33
insisterais pas, si ces traits ne me paraissaient
communs
à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes, en France particulièrem
35
tre part, elles définissent suffisamment la cause
commune
de la jeunesse européenne. L’humanisme n’est rien s’il n’est commun c
36
sse européenne. L’humanisme n’est rien s’il n’est
commun
comme le péril qui nous menace ; s’il ne considère avant tout la comm
37
qui nous menace ; s’il ne considère avant tout la
commune
condition humaine et sa défense contre un système dont l’action disso
38
re humain total. b. Rougemont Denis de, « Cause
commune
», Présence, Lausanne et Genève, avril–juin 1932, p. 12-15. c. Précé
39
fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
commun
avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serai
40
re 1932)i Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
41
; et certains de leurs objectifs respectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un véritable acte
42
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
43
fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
commun
avec que ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce s
44
re pour quoi ni protester, et ce n’est plus qu’au
marché
noir qu’on trouve encore des nourritures authentiques pour les corps
45
iennent pour responsable, et par l’erreur la plus
commune
, l’en nomment si bien le représentant qu’il lui faut à la fin se la r
46
ives sont intactes, minutieusement tenues par les
communes
les plus modestes, et tenues depuis plusieurs siècles pour une beauco
47
s. Je note pourtant que l’un des traits qu’ont en
commun
presque toutes les anciennes familles de ce pays manque à la mienne :
48
e l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en
commun
. » Il constate que l’Église est intervenue dans la vie quotidienne en
49
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
50
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
51
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
52
désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de
commun
avec l’acte, le risque et le choix dont parle la théologie dans sa di
53
n de tout ce qui n’est pas l’État : départements,
communes
, corporations, familles, individus. Dans le premier cas il doit accom
54
ns, combien d’intellectuels parmi les lecteurs de
Commune
? j. Rougemont Denis de, « Pour qui écrivez-vous ? », Commune, Par
55
Rougemont Denis de, « Pour qui écrivez-vous ? »,
Commune
, Paris, janvier–février 1934, p. 571-572. k. Le texte de Rougemont e
57
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes
58
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
59
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
60
blique. Elles ont encore un autre nom, et qui est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
61
ion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours
communs
de l’orgueil romantique. On a coutume d’en rendre Rousseau responsabl
62
t les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute
commune
mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public se mettait à l’
63
mme Nietzsche, avec lequel il a pas mal de traits
communs
, Kierkegaard nous laisse un ouvrage d’autocritique2 où il dégage le s
64
é d’une prise de conscience révolutionnaire. Lieu
commun
pour cette génération : la violence véritable est celle des construct
65
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
66
l n’en reste pas moins que le fondement spirituel
commun
à ces deux groupes se confond presque intégralement avec celui qu’un
67
même d’évangélisation. Il s’agissait de mettre en
commun
des difficultés intimes, d’entrer dans le concret du christianisme. U
68
ivant une échelle de salaires basés sur l’état du
marché
. » On le met en prison. Il y écrit en treize jours un roman : L’Arche
69
rait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc de
commun
, génie à part ? Peut-être leurs souffrances seulement. Mais s’il n’es
70
e, nous allons quelquefois à l’église déplorer en
commun
l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppose sans autre que le
71
elle te méprisera sans doute, mais c’est le sort
commun
, tu ne cours pas grand risque. Si tu dis non, si tu agis, elle te tue
72
e efficace — que si elle ordonne ses œuvres à une
commune
mesure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décad
73
rier, écrit Rudolf Kassner, n’ont presque plus en
commun
que des banalités. » Mais quelle est la nature de ces banalités ? L’a
74
pensable, c’est avouer qu’il n’y a plus de mesure
commune
à la pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, c
75
— et d’autant plus profondément enraciné dans la
commune
condition humaine. Rendez à l’écrivain la responsabilité de ses écrit
76
les masses, parce qu’elle restaure une conscience
commune
. Nous voyons aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeunissement. C
77
de l’humain et qu’elle créera dans la perspective
commune
. Restaurer le prestige de la culture, cela ne va pas à la spéculation
78
ment15. Empressons-nous de dire qu’il n’a rien de
commun
avec le vague fantôme qu’évoquent les magiciens du Plan. Enfin, le Pl
79
e, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu
commun
. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur
80
relative, vouée dès sa naissance à la dégradation
commune
. Et l’on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès. Pour
81
de circonstance qui n’ont parfois rien d’autre en
commun
pour la forme que les défauts de l’improvisation, je ne crois pas un
82
blique. Elles ont encore un autre nom, et qui est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
83
l’individu et la suppression de l’État, sont sans
commune
mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moye
84
ent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu
commun
. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre
85
le plus prochain. Pour plus tard et par-dessus le
marché
, il promet la libération individuelle. C’est exactement le contraire
86
ons, il n’y a ni passage, ni compromis, ni points
communs
, ni rien. Il n’y a que la mort. Tout ce que je viens de dire, je voud
87
l. Je crois littéralement qu’il n’y a aucun point
commun
de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils
88
le plan des doctrines, qu’une seule revendication
commune
: l’étatisme. Tout ce qui n’est pas accidentel dans le fascisme et l’
89
s termes : Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
90
appuis occasionnels ; et certains objectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présen
91
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
92
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’a
93
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
94
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
95
veté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en
commun
? Vous voulez seulement « réussir », mais vous ne voulez pas qu’on vo
96
uent d’humour.) Anonymat Ils ont un « front
commun
», mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes Le
97
iction et leur sincérité. Fondés sur cette erreur
commune
, ils nous reprochent d’être sans « force » au service de nos vérités.
98
es oriente et leur donne à la fois une expression
commune
— des mots d’ordre — et une finalité vraiment nouvelle. C’est la doct
99
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
100
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
101
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
102
é d’une prise de conscience révolutionnaire. Lieu
commun
pour cette génération : la violence véritable est celle des construct
103
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
104
t , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le Front
commun
de M. Bergery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action pub
105
exercer sans nul intermédiaire, que ce soient les
communes
ou les corporations, les syndicats ou les fédérations. Les attardés q
106
un roman d’aventures, et même d’une intensité peu
commune
. Mais cet aspect-là, qui suffit d’ailleurs à rendre le livre passionn
107
teur voudrait d’ailleurs considérer comme le bien
commun
de sa génération. 1. L’indéfinissable concret Il ne faut pas est
108
ommun, ou plus exactement une réalité d’existence
commune
à des concepts très diversement définis par les philosophes de l’écol
109
e, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu
commun
. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur
110
relative, vouée dès sa naissance à la dégradation
commune
. Et l’on retombe alors dans l’idéologie désespérante du Progrès. Pour
111
de circonstance qui n’ont parfois rien d’autre en
commun
pour la forme que les défauts de l’improvisation, je ne crois pas un
112
e. Elles ont encore un autre nom, et qui leur est
commun
à toutes : c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avon
113
l’individu et la suppression de l’État, sont sans
commune
mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moye
114
ent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu
commun
. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre q
115
le plus prochain. Pour plus tard et par-dessus le
marché
, il promet la libération individuelle. C’est exactement le contraire
116
ons, il n’y a ni passage, ni compromis, ni points
communs
, ni rien. Il n’y a que la mort. Tout ce que je viens de dire, je voud
117
l. Je crois littéralement qu’il n’y a aucun point
commun
de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils
118
le plan des doctrines, qu’une seule revendication
commune
: l’étatisme. Tout ce qui n’est pas accidentel dans le fascisme et l
119
s termes : Est-il possible de définir une cause
commune
de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il
120
appuis occasionnels ; et certains objectifs sont
communs
… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présen
121
in, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en
commun
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
122
vice civil de l’autre. Tension organique entre la
commune
ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’a
123
hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche
commune
, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
124
nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs
marchés
. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas
125
veté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en
commun
? Vous voulez seulement « réussir », mais vous ne voulez pas qu’on vo
126
uent d’humour.) Anonymat Ils ont un « front
commun
», mais ils n’ont plus de visages particuliers. Deux mythes Le
127
iction et leur sincérité. Fondés sur cette erreur
commune
, ils nous reprochent d’être sans « force » au service de nos vérités.
128
es oriente et leur donne à la fois une expression
commune
— des mots d’ordre — et une finalité vraiment nouvelle. C’est la doct
129
bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au
commun
des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
130
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité
commune
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
131
Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur
commun
sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
132
méro une conception spiritualiste qui n’a rien de
commun
avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gau
133
er la fidélité au parti avant la fidélité au bien
commun
de la nation. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît roul
134
itoyens de se désintéresser, en pratique, du bien
commun
. Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’aut
135
rt du temps contradictoires, ou en tous cas, sans
commune
mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la v
136
’État — secteur organisé — et de la nation, idéal
commun
. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant être normalemen
137
e réponse efficace, donneront du même coup un but
commun
aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauv
138
ront enfin une base, une perspective et un avenir
commun
à la politique, à la culture, à toutes les forces créatrices de ce pa
139
ganiquement articulé, c’est-à-dire dominé par une
commune
mesure. 3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique,
140
ommune mesure. 3. — La culture ayant une mesure
commune
avec l’économique, le social et le politique, la création intellectue
141
ou de quelque plan étatique, mais à partir d’une
commune
mesure et pour des fins dernières identiques. 4. — L’autorité cultu
142
glorification sans réserve de l’écrasement de la
Commune
fédéraliste, et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-ce tout s
143
Lettre à la rédaction de
Commune
(mai 1935)t u Monsieur, Votre petite note sur mon livre illustre u
144
ivre illustre une fois de plus la mauvaise foi de
Commune
. Si vous aviez lu ce livre vous sauriez : 1° que je combats violemmen
145
. Rougemont Denis de, « Lettre à la rédaction »,
Commune
, Paris, mai 1935, p. 1059. u. Publiée en réponse à une recension de
146
re des grossièretés, — en allemand, par-dessus le
marché
. Or, le ton de cette soirée avait été jusqu’à ce moment des plus poli
147
té des villes modernes, privés de toute espèce de
commune
mesure. L’un devenait tout petit, l’autre énorme. En effet, la cité d
148
qu’en tant que chrétiens nous échappons aux lois
communes
? Non pas ! Et gardons-nous ici de toute illusion optimiste ! Chrétie
149
a, et personne ne sait où il va. Il n’y a plus de
commune
mesure entre la pensée et l’action. La cité n’est plus dominée par un
150
a cité n’est plus dominée par une norme et un but
commun
. Ce sont les bases culturelles qui sont atteintes ! Et c’est pourquoi
151
n’aura pas reconstruit ces bases, et retrouvé la
commune
mesure. Donner de la soupe aux chômeurs, c’est très bien, mais cela n
152
’est bien une tâche spirituelle : retrouver cette
commune
mesure de la pensée et de l’action, de la culture et de l’économie ;
153
es civilisations, c’est l’histoire de leur mesure
commune
, de leur règle centrale de pensée et d’action, ou si l’on veut, pour
154
is ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on veut à
Commune
, revue officielle du PC. Il veut que le langage s’assouplisse au poin
155
historique capital sur lequel se fonde l’attitude
commune
des intellectuels révolutionnaires, qu’ils soient humanistes ou chrét
156
séparer de ces réalités trop terre-à-terre où le
commun
risquerait fort de ne le point distinguer nettement ? À coup sûr, il
157
’est plus utile aux « réalistes » que la croyance
commune
à la valeur en soi de l’idéal. Cependant ces discours hypocrites ne f
158
déalistes romantiques) peut encore figurer la foi
commune
des clercs, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur qui devra
159
f qu’un seul trait — à mon sens le seul décisif —
commun
à toutes les disciplines que l’on enseigne aux jeunes clercs : et c’e
160
’existence de la science. » Cet aveu est de Rauh (
Avant-propos
des Études de morale). 35. Et sans doute d’abord chez les grands con
161
a se plaindre à son député. Lequel interpelle les
communes
. Qui à leur tour infligent un blâme à l’inspecteur ; car si l’École s
162
et qui ne manque pas de féliciter la Chambre des
communes
. (Gazette de Francfort, du 31 juillet). On dirait une « histoire idio
163
à un autre, car où est l’étalon, où est la mesure
commune
, et qui connaît le modèle idéal ? Le malfaisant nationalisme n’est ri
164
à la question, n’indique d’urgence une direction
commune
, les anciennes habitudes vont se réveiller, et la houlette de Léon Bl
165
Il est temps de donner à ces troupes une volonté
commune
constructive, un programme qu’elles puissent opposer aux entreprises
166
de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front
commun
allant des Volontaires nationaux à Doriot, en passant par le front so
167
: Service inutile (15 novembre 1935)w Ce long
avant-propos
, où l’auteur nous rapporte avec quelque détail l’emploi de son temps
168
e définitivement de son sceau. Cette terminologie
commune
permet de prendre une vue aisée du contraste que font les deux doctri
169
en train de s’épuiser. « La culture est une forme
commune
de la vie dont l’activité économique et politique ne forme qu’une par
170
t animal, et soumis à la forme des choses, — à la
commune
dégradation. Ceux qui ne croient pas à l’acte, c’est qu’ils ne connai
171
successio sine fine, sed nunc stans. L’éternité a
marché
sur la terre : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé
172
de tradition universelle — dont quinze nous sont
communs
d’ailleurs avec l’Église romaine — à quatre siècles d’une tradition q
173
ire anglican, dans ce qu’il a de spécifique et de
commun
au sein de sa diversité ? L’on verrait mieux alors, que l’opposition
174
érieux qu’on leur accorde en fait, mais l’opinion
commune
qu’elles sont censées enregistrer. Cette opinion commune, je suis cer
175
qu’elles sont censées enregistrer. Cette opinion
commune
, je suis certain de la traduire sans la fausser quand je dis que le c
176
e l’antithèse lorsque j’affirme que cette opinion
commune
est un négatif absolu des positions fondamentales de la Réforme. Voil
177
si de ce que la Cène sacrée est séparée du souper
commun
! Mais plutôt ne vous étonnez jamais de ce que l’Église fait. Instrui
178
oi qu’il fait, par occasion, d’un terme roturier,
commun
, non littéraire. Ramuz, c’est le contraire : s’il écrit « Autarchie »
179
veau, puis retrouvé pour un instant) : où on a en
commun
un Père et une Mère, où la grande parenté des hommes est entr’aperçue
180
er la fidélité au parti avant la fidélité au bien
commun
de la nation. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît roul
181
itoyens de se désintéresser, en pratique, du bien
commun
. Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’aut
182
rt du temps contradictoires, ou en tous cas, sans
commune
mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la v
183
’État — secteur organisé — et de la nation, idéal
commun
. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant être normalemen
184
e réponse efficace, donneront du même coup un but
commun
aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauv
185
nt enfin une base et une perspective et un avenir
communs
à la politique, à la culture, à toutes forces créatrices de ce pays.
186
d’un tout autre progrès. Que si les staliniens de
Commune
ou d’Europe, comme c’est l’usage, ne répondent que par des injures à
187
e de réalisme, d’un ensevelissement dans la fosse
commune
. Le mérite capital de cette vision totalitaire du réel, c’est qu’elle