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, Ramuz ; les Genevois Calvin, de Bèze, Rousseau,
Madame de Staël
, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas des vivants ; et je ne cite que ceux
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érieuses de la fantaisie de ce peuple ? Rousseau,
Madame de Staël
, Constant, Vinet… Cette énumération, pourtant inévitable, se révèle,
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se romande, donc la défendre. Rousseau, Constant,
Madame de Staël
, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. C
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se romande, donc la défendre. Rousseau, Constant,
Madame de Staël
, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. C
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hateaubriand eut de la gloire, mais non Stendhal.
Madame de Staël
en eut, mais non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus L
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d Byron, l’empereur Charles d’Autriche, Voltaire,
Madame de Staël
, Stravinsky, Gibbon, l’Aga Khan, la reine d’Espagne, le roi des Belge
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hateaubriand eut de la gloire, mais non Stendhal.
Mme de Staël
en eut, mais non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus l
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uerelle des « condensés… ») (14 février 1948)v
Mme de Staël
priait Schelling de lui exposer sa philosophie en un quart d’heure, e
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, Ramuz ; les Genevois Calvin, de Bèze, Rousseau,
Madame de Staël
, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas des vivants ; et je ne cite que ceux
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son c
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ais, s’il atteint la stature d’un Rousseau, d’une
Mme de Staël
, d’un Benjamin Constant, d’un Amiel45 ; moralement, il est un protest
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C. G. Jung, et Rousseau comme Jacob Burckhart, et
Madame de Staël
comme personne. « Pays de gens moyens, oui, disait Lucien Febvre, mai
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ationale de l’Europe. Calvin, Rousseau, Voltaire,
Mme de Staël
, et la pédagogie nouvelle ont rayonné de là sur toute l’Europe modern
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François d’Assise entre « D’Argenson » et Dawson,
Madame de Staël
entre Descartes et Vogüé, tandis que Fontenelle et Fénelon figurent s
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son c
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. G. Jung, et Rousseau comme Jacob Burckhardt, et
Madame de Staël
comme personne. Jean de Müller, historien des Suisses, fut aussi le p
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ean de Müller à Vienne et à Berlin, Jean-Jacques,
Madame de Staël
et Benjamin Constant à Paris. Quant à un C. G. Jung, à un C. F. Ramuz
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a rien inventé, mais il a tout enflammé », disait
Mme de Staël
, et c’est un de ces jugements qui caractérisent leur auteur mieux que
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on française : deux libéraux suisses, Constant et
Mme de Staël
; un ultramontain savoyard, Joseph de Maistre ; et un économiste pré-
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la Fichte, les deux Schlegel, Hegel et Schelling.
Mme de Staël
servira de trait d’union entre les deux domaines. Et Goethe les domin
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formelle et coercitive que les jacobins exécrés ?
Mme de Staël
est de l’école fédéraliste, qui est aussi œcuménique : Il y a dans l
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mment contribué.169 Le rôle historique joué par
Mme de Staël
a bien moins consisté dans son opposition impuissante à Napoléon, que
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aineté », Paris, 1821. 169. Œuvres complètes de
la baronne de Staël
, tome IV, De la Littérature, Paris, 1820. 170. De l’Allemagne, op.
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rfois presque dans les mêmes termes, qu’exprimait
Mme de Staël
: Les diversités innées de conceptions et de sentiments… propres à d
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été nos meilleurs Européens : Rousseau, Constant,
Mme de Staël
dans le passé, et de nos jours, Robert de Traz, Charles-Albert Cingri
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gnes. De Coppet rayonne sur la France le génie de
Mme de Staël
et de sa cour cosmopolite, où brillent Sismondi et Benjamin Constant,
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été nos meilleurs Européens : Rousseau, Constant,
Mme de Staël
dans le passé, et de nos jours, parmi nos aînés, Robert de Traz, Char
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artiendra « soit à la Russie soit à l’Amérique ».
Germaine de Staël
est suisse dans la mesure où elle ouvre des perspectives européennes,
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son c
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rtiendra « soit à la Russie, soit à l’Amérique ».
Germaine de Staël
est Suisse dans la mesure où elle ouvre des perspectives européennes,
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son c
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ean de Müller à Vienne et à Berlin, Jean-Jacques,
Mme de Staël
et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, ap
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son c
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ean de Müller à Vienne et à Berlin, Jean-Jacques,
Mme de Staël
et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, ap
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e siècle, c’est par Coppet, château de Necker où
Germaine de Staël
tient sa cour, que vont passer d’est en ouest les grands courants du
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usseau a fécondé le préromantisme allemand, c’est
Germaine de Staël
et c’est Benjamin Constant qui, par la « trouée de Coppet », révélero
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rtiendra « soit à la Russie, soit à l’Amérique ».
Germaine de Staël
est suisse dans la mesure où elle ouvre des perspectives européennes,
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libre alliance de très petites communautés, puis
Germaine de Staël
et Benjamin Constant : par « la trouée de Coppet », ils vont faire en
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plus tard, c’est par Coppet, château de Necker où
Germaine de Staël
tient sa cour, que vont passer d’est en ouest les grands courants du
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l voyait dans le cénacle de Coppet, rassemblé par
Mme de Staël
, « les états généraux de l’opinion européenne », et c’est bien là le
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Bon Dieu ! pour qui nous prenez-vous ? Rousseau,
Mme de Staël
, Benjamin Constant, Amiel, C. F. Ramuz, C.-A. Cingria, G. de Reynold,
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Sales, Rousseau et Voltaire, Joseph de Maistre et
Madame de Staël
, Benjamin Constant et Stendhal. Rien de plus aisé, si l’on songe qu’i
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l’Europe, successivement, Jean-Jacques Rousseau,
Germaine de Staël
et Benjamin Constant. Jean-Jacques est sans nul doute le premier théo
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antages des grands et des petits États ». Quant à
Madame de Staël
et à Benjamin Constant, ce sont eux qui, par « la trouée de Coppet »,
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njamin vient de rompre pour la dernière fois avec
Mme de Staël
à Lausanne, le 10 mai.) Sur ces 231 jours, le mot « travaillé » revie
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arlotte de Hardenberg, aux mauvaises nouvelles de
Mme de Staël
, au souvenir ou aux rencontres d’autres amies, 50 fois ; les allusion
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attente anxieuse des lettres de « la voyageuse » (
Mme de Staël
est en Russie, puis en Suède), et querelles incessantes avec Charlott
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t tout : on assiste aux progrès du détachement de
Mme de Staël
et à la passion subite pour Mme Récamier, en contrepoint avec l’avent
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Béarnais et tenter avec lui sa chance politique :
Mme de Staël
l’y pousse, elle imagine une régence que Paris confierait à Bernadott
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qui est en effet parmi les plus souvent citées de
Mme de Staël
, sait-on qu’elle ne figure que tout incidemment, à titre d’amicale mi
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, pourrait se définir assez bien, dans l’œuvre de
Mme de Staël
, comme le contraire de tous ces esprits-là. Tout au long de ses deux
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n eût été l’inspiratrice et la présidente idéale,
Germaine de Staël
. 2. Au principe dynamique et structurant de l’esprit européen, Madam
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pe dynamique et structurant de l’esprit européen,
Madame de Staël
retrouve le secret de la complémentarité des différences, voire des a
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nglais, français, italien et allemand, conduisent
Mme de Staël
par un mouvement qu’on dirait simplement de sensibilité, à épouser et
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nos nations dans on ne sait quel magma informe ».
Mme de Staël
conçoit l’esprit européen comme un tableau dont les contrastes mêmes
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ir tout à l’heure, que le problème ainsi posé par
Mme de Staël
aux débuts du xixe siècle est devenu le problème économique le plus
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réformé, Sud catholique et orthodoxe ? Réponse de
Mme de Staël
: Le protestantisme et le catholicisme ne viennent point de ce qu’il
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nels, mais sur les intérêts publics et nationaux.
Mme de Staël
précise : L’intérêt national lui-même doit être subordonné aux pensé
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ui est déjà bien assez scandaleuse pour l’époque,
Mme de Staël
ajoute une exigence encore plus neuve, et qui prend de nos jours sa p
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viens à la critique de la nation. Après Rousseau,
Mme de Staël
a très bien vu que plus la nation sera grande, plus grande sera la te
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lus moderne et le plus large du mot « culture » —
Mme de Staël
n’ait pu donner pour suite une Politique déduite de la culture. Un te
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ontemporain sur la fédération européenne. Certes,
Mme de Staël
n’a pas prévu que l’économie, au xxe siècle prendrait le pas non seu
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ident, dictatures et famines dans le tiers-monde.
Mme de Staël
, de nos jours, n’eût pas préconisé l’union de l’Europe sur la base d’
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de l’enthousiasme ! Il était temps, je crois, que
Mme de Staël
vienne nous rappeler ce que cela pourrait bien être : — une tâche pou
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Op. cit., Tome XI, De l’Allemagne, p. 537. 57.
Mme de Staël
, Sur les traductions, 1814, Œuvres complètes, Tome XVII, et Goethe :
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(zu Mickiewicz), 1829. o. Rougemont Denis de, «
Madame de Staël
et “l’esprit européen” », Cadmos, Genève, été 1980, p. 5-11.
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un nom de créateur quitte la France de Napoléon (
Mme de Staël
, Benjamin Constant, Chateaubriand, Joseph de Maistre…). Ces mauvais s
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Trouée de Coppet, du nom du château de Necker où
Germaine de Staël
tient sa cour, que vont passer d’est en ouest les grands courants eur
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e. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle
Germaine de Staël
. Il s’appelle Jakob Burckhardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth.
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ean de Müller à Vienne et à Berlin, Jean-Jacques,
Madame de Staël
et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, ap