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confondait avec la nation. Le système, hérité de
Napoléon
et légué au monde entier, meurt comme un monstre cancéreux qui se nou
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cidentale. Bokassa ier , ex-sergent-chef, copiait
Napoléon
lorsqu’il s’est fait sacrer, et la France le soutenait parce que la C
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éclaration de guerre idéologique, non seulement à
Napoléon
, mais à tout ce qui prétend justifier la guerre au nom des vertus vir
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e « brochure », Benjamin sait qu’il joue sa vie :
Napoléon
n’est pas encore vaincu, et le ferait fusiller pour beaucoup moins. «
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l’île d’Elbe, puis la veille même de l’entrée de
Napoléon
à Paris, Benjamin publie dans les Débats deux articles violents en fa
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que la vie est ennuyeuse. Le lendemain 19 mars,
Napoléon
est aux Tuileries. Benjamin fuit vers Nantes, mais cette ville vient
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uand Louis XVIII et les siens ont déjà fui devant
Napoléon
; qu’il accepte deux semaines plus tard de rédiger pour l’empereur un
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sième palinodie lorsqu’il accepte l’invitation de
Napoléon
, il faut rappeler que l’opportuniste en l’occurrence, ce n’est pas Co
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l’empereur. De Golfe-Juan à Lyon, jusqu’à Paris,
Napoléon
a été accueilli aux cris de « Vive l’empereur ! » mais aussi de « Viv
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uerre nationale, née de la Convention plus que de
Napoléon
(qui n’a guère inventé que les moyens de la gagner pour un temps), no
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18. Le xixe siècle en effet, né avec l’Empire de
Napoléon
, créateur du premier modèle d’État-nation et propagateur dans toute l
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réflexe centraliste qu’on leur a inculqué depuis
Napoléon
. Pour accomplir leur nouvelle tâche, les communes devront disposer d’
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é, dans un pays comme la France centralisé depuis
Napoléon
, on ne fera pas l’Europe. Les États-nations ne voudront jamais céder
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mplin de l’essor européen des Pourtalès. En 1806,
Napoléon
donne Neuchâtel au maréchal Berthier. Un des petits-fils de Jérémie e