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s simple, et même un peu obscur, comme le voulait
Napoléon
, s’y prêtera mieux que tout perfectionnisme et que les compromis les
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étique une et indivisible » échoua rapidement, et
Napoléon
reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
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avec la pensée d’un Rousseau, d’un Burke ou d’un
Napoléon
, ou encore avec l’orthodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et l
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aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de
Napoléon
et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
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aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de
Napoléon
et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
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eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de
Napoléon
—, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
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ont des empires manqués, à commencer par celui de
Napoléon
, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
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acées, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
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devant le corps des fonctionnaires institués par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
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ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de
Napoléon
et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences
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ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de
Napoléon
à tout État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’e
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nante, Lénine compris100. L’État-nation — formule
Napoléon
, Bismarck, Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Brejnev, Mao — égale P
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l, de Hölderlin et de Humboldt, au moment même où
Napoléon
fait de la France un vaste désert culturel en mobilisant à Paris tous
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ne tyrannie accrue. La Terreur jacobine aboutit à
Napoléon
. La révolution d’Octobre aboutit à Staline. À ceux qui me répètent :
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ançaise et constitué d’une manière exemplaire par
Napoléon
, dans et pour la guerre, l’État-nation et sa morale, qui est le natio