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richien. On a souvent noté que les dictateurs, de
Napoléon
à Staline, en passant par Hitler, viennent des confins de la patrie q
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— que celui plus profond de deux qualités d’âme.
Napoléon
, Hitler, ont rêvé de « faire l’Europe ». Ils l’ont presque faite, par
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ont établi, de très grands et de très sanglants :
Napoléon
, Hitler, Mussolini, Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
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onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de
Napoléon
. Hegel se représente la nation comme une croisade pour l’idée. « Ce n
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a politique concrète de notre temps. L’Europe,
Napoléon
et les intellectuels Dans une autre revue, je lis ceci : « L’Europ
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ous rappelle qu’Hitler a voulu faire l’Europe, et
Napoléon
avant lui. Où prend-on cela ? Ces dictateurs rêvaient sans doute d’an
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s hommes les plus libres de tous nos peuples ? Si
Napoléon
avait vraiment voulu créer les États-Unis d’Europe, il l’aurait dit a
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fier. La France réelle, depuis 150 ans : celle de
Napoléon
en 1808, de la Restauration et de la Charte, de Gavroche sur les barr
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ur. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un
Napoléon
— cités peu avant —, ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont à parler p
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ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de
Napoléon
et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
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r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste,
Napoléon
n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
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éenne137 que signe — hélas ! il est trop tard ! —
Napoléon
. Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
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fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’