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de Tribunal européen, comptant cette fois-ci sur
Napoléon
pour le réaliser. Et là encore, le démenti le plus cruel ne tardera p
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grand renouvellement des valeurs dont la chute de
Napoléon
, après leur mort, semblera déclencher le processus européen. Johann C
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évolution française (qu’il défend dès 1793) et de
Napoléon
(qu’il attaquera violemment) s’ouvre par un projet de Société des Nat
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berrantes que les voies militaires par lesquelles
Napoléon
va tenter d’imposer la révolution jacobine à l’Europe. Dans l’un et l
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yens apparaissent contraires aux fins alléguées :
Napoléon
apportera la liberté à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’insta
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tres… On sait d’ailleurs de quel étrange prestige
Napoléon
bénéficia auprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe,
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était sorti victorieux de la campagne de Russie,
Napoléon
répond : La paix dans Moscou accomplissait et terminait mes expéditi
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5.L’Europe des adversaires de l’empereur
Napoléon
avait raison sur ce dernier point : le seul « équilibre possible » ap
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l’Europe se mit donc à parler de l’Europe, contre
Napoléon
qui avait voulu la faire. Mais ce concert des Intellectuels est aussi
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mais non pas de son influence. C’est au moment où
Napoléon
vient de quitter l’île d’Elbe que Benjamin Constant (1767-1830) publi
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e : elle est le sous-entendu de l’ouvrage entier.
Napoléon
, c’est l’esprit de conquête et d’uniformité imposé par les armes, c’e
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Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où
Napoléon
partait pour Sainte-Hélène tandis que Gentz, le « chevalier de l’Euro
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fanatique à la Révolution libérale ou jacobine, à
Napoléon
, au nationalisme et à la démocratie. Convaincu que l’Europe (audax Ja
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moins consisté dans son opposition impuissante à
Napoléon
, que dans l’usage fécond qu’elle a fait de son exil. Coppet devint gr
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s plus tard, lorsqu’il rédigera sur la demande de
Napoléon
lui-même, l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, dans lequ
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on, et finalement « l’empire de Satan », celui de
Napoléon
. Tous les thèmes favoris de Joseph de Maistre (Du pape vient de paraî
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e loi collective. En 1806, il écrit, à propos de
Napoléon
: Je forme des vœux pour la réconciliation complète de tous les peup
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ution, imposée à toute l’Europe par les armées de
Napoléon
, l’ère des Nations a succédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. El
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re de Heine écrite deux ans plus tôt. Ce qu’a dit
Napoléon
à Sainte-Hélène sur l’avenir prochain du monde, qui sera République a
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combattaient pour les libertés de l’Europe contre
Napoléon
, qui plus tard formèrent la Sainte-Alliance, n’étaient pas des conféd
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rtiendra soit à la Russie, soit à l’Amérique » :
Napoléon
, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, prévoit que le monde sera sous pe
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iberté, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de
Napoléon
. Comme tous ces sentiments pâlissent vite, comme il nous est difficil
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t été le grand entracte, le passage de Rousseau à
Napoléon
et à la démocratie montante. […] Schuman était déjà, en musique, un f
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venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme
Napoléon
, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
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vinrent patriotes. Je pense à des hommes tels que
Napoléon
, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à
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st même pas douté en temps utile qu’elle existât.
Napoléon
semble être le seul qui ait pressenti ce qui devait se produire et ce
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isissante dans Bismarck qui, contre-pied exact de
Napoléon
, entend, par ses conquêtes, faire sa nation à lui, repousse résolumen
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t européen : ainsi en fut-il de Jules César et de
Napoléon
, de Pétrarque et de Kant, de la musique allemande de Bach à Beethoven