1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
1 de Tribunal européen, comptant cette fois-ci sur Napoléon pour le réaliser. Et là encore, le démenti le plus cruel ne tardera p
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
2 grand renouvellement des valeurs dont la chute de Napoléon , après leur mort, semblera déclencher le processus européen. Johann C
3 évolution française (qu’il défend dès 1793) et de Napoléon (qu’il attaquera violemment) s’ouvre par un projet de Société des Nat
4 berrantes que les voies militaires par lesquelles Napoléon va tenter d’imposer la révolution jacobine à l’Europe. Dans l’un et l
5 yens apparaissent contraires aux fins alléguées : Napoléon apportera la liberté à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’insta
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
6 tres… On sait d’ailleurs de quel étrange prestige Napoléon bénéficia auprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe,
7 était sorti victorieux de la campagne de Russie, Napoléon répond : La paix dans Moscou accomplissait et terminait mes expéditi
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
8 5.L’Europe des adversaires de l’empereur Napoléon avait raison sur ce dernier point : le seul « équilibre possible » ap
9 l’Europe se mit donc à parler de l’Europe, contre Napoléon qui avait voulu la faire. Mais ce concert des Intellectuels est aussi
10 mais non pas de son influence. C’est au moment où Napoléon vient de quitter l’île d’Elbe que Benjamin Constant (1767-1830) publi
11 e : elle est le sous-entendu de l’ouvrage entier. Napoléon , c’est l’esprit de conquête et d’uniformité imposé par les armes, c’e
12 Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où Napoléon partait pour Sainte-Hélène tandis que Gentz, le « chevalier de l’Euro
13 fanatique à la Révolution libérale ou jacobine, à Napoléon , au nationalisme et à la démocratie. Convaincu que l’Europe (audax Ja
14 moins consisté dans son opposition impuissante à Napoléon , que dans l’usage fécond qu’elle a fait de son exil. Coppet devint gr
15 s plus tard, lorsqu’il rédigera sur la demande de Napoléon lui-même, l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, dans lequ
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
16 on, et finalement « l’empire de Satan », celui de Napoléon . Tous les thèmes favoris de Joseph de Maistre (Du pape vient de paraî
17 e loi collective. En 1806, il écrit, à propos de Napoléon  : Je forme des vœux pour la réconciliation complète de tous les peup
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
18 ution, imposée à toute l’Europe par les armées de Napoléon , l’ère des Nations a succédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. El
19 re de Heine écrite deux ans plus tôt. Ce qu’a dit Napoléon à Sainte-Hélène sur l’avenir prochain du monde, qui sera République a
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
20 combattaient pour les libertés de l’Europe contre Napoléon , qui plus tard formèrent la Sainte-Alliance, n’étaient pas des conféd
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
21 rtiendra soit à la Russie, soit à l’Amérique » : Napoléon , dans le Mémorial de Sainte-Hélène, prévoit que le monde sera sous pe
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
22 iberté, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de Napoléon . Comme tous ces sentiments pâlissent vite, comme il nous est difficil
23 t été le grand entracte, le passage de Rousseau à Napoléon et à la démocratie montante. […] Schuman était déjà, en musique, un f
24 venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon , Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
25 vinrent patriotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon , Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
26 st même pas douté en temps utile qu’elle existât. Napoléon semble être le seul qui ait pressenti ce qui devait se produire et ce
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
27 isissante dans Bismarck qui, contre-pied exact de Napoléon , entend, par ses conquêtes, faire sa nation à lui, repousse résolumen
28 t européen : ainsi en fut-il de Jules César et de Napoléon , de Pétrarque et de Kant, de la musique allemande de Bach à Beethoven