1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
1 dans les Alpes lombardes, César dans l’Engadine, Napoléon dans le Saint-Bernard. Au-dessous de moi, dans la vallée, au fond du
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
2 s voit encore couvrir héroïquement la retraite de Napoléon , au passage de la Bérézina, et invoquer avant ce dernier fait d’armes
3 richienne du maréchal Bubna. Le régime imposé par Napoléon est abrogé, l’ancienne confédération restaurée. En 1815, les régiment
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
4 e Vienne et de Paris, au lendemain de la chute de Napoléon . Et ce n’est guère « qu’au cours du xviie siècle que ce mot étranger
5 upes dans les cantons. La Révolution française et Napoléon vinrent bouleverser ce jeu d’intérêts convergents. Les idéologies ne
6 39. Hitler estimait sans nul doute, à l’instar de Napoléon , que la neutralité n’était plus qu’« un mot vide de sens », et ce n’e
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
7 olas Flugi d’Aspermunt, avait fait les guerres de Napoléon , suivi Murat à Naples, où il était resté après le retour des Bourbons
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
8 ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
9 r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste, Napoléon n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
10 opéenne133 que signe — hélas ! il est trop tard —  Napoléon . Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
6 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
11 t heureux est illustré par la fameuse question de Napoléon quand on lui proposait un candidat à quelque promotion civile ou mili