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mité qui fut celle de Louis XIV, des jacobins, de
Napoléon
et de nos États totalitaires de toute couleur. Je vois que la formul
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lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur :
Napoléon
, Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
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, mais on ne peut pas la faire dans le style d’un
Napoléon
, tout diviser au petit bonheur géométrique pour mieux régner, et nomm
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fédérale, n’est autre que l’État-nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
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eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de
Napoléon
—, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
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ont des empires manqués, à commencer par celui de
Napoléon
, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
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égime, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
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t devant le corps des fonctionnaires institué par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies provinciales, donne à p
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ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de
Napoléon
et celles d’un dictateur du xxe siècle, il y ait d’autres différence
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ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de
Napoléon
à n’importe quel État-nation contemporain, la continuité est indéniab