1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 mité qui fut celle de Louis XIV, des jacobins, de Napoléon et de nos États totalitaires de toute couleur. Je vois que la formul
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : Napoléon , Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
3 , mais on ne peut pas la faire dans le style d’un Napoléon , tout diviser au petit bonheur géométrique pour mieux régner, et nomm
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
4 fédérale, n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
5 eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de Napoléon —, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
6 ont des empires manqués, à commencer par celui de Napoléon , les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
7 égime, encore moins les départements découpés par Napoléon , ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
8 t devant le corps des fonctionnaires institué par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies provinciales, donne à p
9 ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles d’un dictateur du xxe siècle, il y ait d’autres différence
10 ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à n’importe quel État-nation contemporain, la continuité est indéniab