1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 ’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis  : « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la Lumi
2 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
2 seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard Novalis , ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
3 t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant Novalis , que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
4 rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à Novalis . Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
5 a sans cesse notre union.148 Journal intime de Novalis  : Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est ven
6 ment n’était pas pris pour ce monde… Maximes de Novalis  : Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est
7 e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez Novalis . Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
8 sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
9 ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et Novalis feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
10 , disciple de Schelling. 152. Voir le Journal de Novalis , et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
4 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
11 gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait Novalis songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
12 blimation d’Éros. 201. Comme le croira cependant Novalis , renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu