1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 ’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis  : « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la lumi
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
2 seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard Novalis , ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
3 t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant Novalis , que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
4 rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à Novalis . Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
5 a sans cesse notre union166. Journal intime de Novalis  : Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est venu
6 ent n’était pas pris pour ce monde… Maximes de Novalis  : Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est l
7 e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez Novalis . Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
8 sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
9 ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et Novalis feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
10 , disciple de Schelling. 170. Voir le Journal de Novalis , et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
11 gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait Novalis songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
12 imation d’Éros ». 219. Comme le croira cependant Novalis , renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu