1
’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et
Novalis
: « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la lumi
2
seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard
Novalis
, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
3
t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant
Novalis
, que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
4
rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à
Novalis
. Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
5
a sans cesse notre union166. Journal intime de
Novalis
: Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est venu
6
ent n’était pas pris pour ce monde… Maximes de
Novalis
: Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est l
7
e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez
Novalis
. Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
8
sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par
Novalis
et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
9
ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et
Novalis
feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
10
, disciple de Schelling. 170. Voir le Journal de
Novalis
, et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
11
gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
Novalis
songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
12
imation d’Éros ». 219. Comme le croira cependant
Novalis
, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu