1
le des sports anglais, morale qui veut former des
hommes
maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres. Et cela me semble d’autant
2
ive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un
homme
, et non plus seulement un homme de lettres. Un homme en qui s’équilib
3
s enfin, voici un homme, et non plus seulement un
homme
de lettres. Un homme en qui s’équilibrent déjà l’enthousiasme d’une j
4
me, et non plus seulement un homme de lettres. Un
homme
en qui s’équilibrent déjà l’enthousiasme d’une jeunesse saine et la r
5
int ? Et venant de l’auteur du Songe, d’un de ces
hommes
qui « descendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend-elle p
6
x-mêmes, sans le secours des lecteurs ? Quand les
hommes
se comprendront-ils individuellement ? » Que M. Breton donne des « re
7
avec évidence. Van Gogh fut une proie du génie. L’
homme
tel que nous le peint Paul Colin, est peu intéressant. On en a connu
8
vant le spectacle d’une œuvre qui ne dut rien à l’
homme
, d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie sans talent. c.
9
oniqueur scientifique, « Prix Goncourt », curieux
homme
. Il se livre à des travaux de précision : il calcule un plan, un poèm
10
oland le Camisard, ce « Tarramagnou », ce « petit
homme
de la terre », qui va susciter un formidable mouvement de protestatio
11
s imposent », dit un héros de Mauriac. C’est un «
homme
seul » qu’a peint « par le dedans » M. Jean Prévost, en un saisissant
12
en un saisissant raccourci psychologique. « Tout
homme
normal est fait de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il. Ce fou
13
incessant d’oiseaux de la mer ? » « Quel est cet
homme
dont l’âme fait des signes solennels ? » Une voix lente aux méandres
14
cours des siècles. Primitivement, le Saint est un
homme
que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on é
15
es financiers, des industriels. Il y a encore les
hommes
politiques, mais on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesur
16
lles. Toute la jeune littérature décrit un type d’
homme
profondément antisocial, glorifie une morale résolument anarchiste. C
17
« C’est peut-être que je suis médiocre entre les
hommes
». C’est plutôt qu’il est trop attaché encore à se regarder chercher,
18
: Certes ce ne seront ni les lois importunes des
hommes
, ni les craintes, ni la pudeur, ni le remords, ni le respect de moi n
19
eraient vite l’âge de la pierre, à la condition d’
homme
la plus nue ; la plus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 1
20
elle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’
hommes
solides suffirait à restaurer une élite, efficace. (Je vois Jean Prév
21
èmes de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des
hommes
. p. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Pierre Jean Jouve, Paulin
22
ne lira pas sans plaisir ce livre où l’on voit un
homme
appeler en vain le vent du large, parmi des gens qui craignent de s’e
23
questions de partis, avec une passion contenue d’
hommes
qui ont vu, qui ont souffert, et qui ne se payent plus de mots ni d’u
24
des salaires. Ce que nous voulons, c’est élever l’
homme
au-dessus de la plus dégradante condition, et nous n’y arriverons que
25
que. Tirer des lignes droites, est le propre de l’
homme
. Toutes les civilisations fortes l’ont osé. Créer un espace architect
26
ment à cette parfaite expression du triomphe de l’
homme
sur la Nature. Architecture : « tout ce qui est au-delà du calcul… Ce
27
aux instincts combatifs et dominateurs par quoi l’
homme
ne se distingue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout ce qui
28
siste à retrouver l’instinct le plus profond de l’
homme
, la vertu conservatrice qui ne peut dicter que les gestes les plus fa
29
la psychologie à la volée », et donc connaître l’
homme
dans l’élan qui fait sa véritable unité. Je me borne à signaler encor
30
nce si profonde de la vie animale suppose entre l’
homme
et la bête une sympathie que Montherlant note à plusieurs reprises. C
31
iva avec emphase à la cime de son spasme, comme l’
homme
à la cime de son plaisir, et comme lui, elle y resta immobile. Et son
32
es violences, qui composent la séduction de cet «
homme
de la Renaissance », pour quelques descriptions des prairies espagnol
33
n moment sur le chemin de l’autre rive. Il y a un
homme
debout à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs. Comme une appar
34
un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’
homme
chante une plainte inouïe de pureté. Deux phrases rapides ondulent da
35
quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’
homme
, nous fuyons ces bords où conspirent des ombres informes et des harmo
36
rumeurs de villes d’usines. Il y avait la vie des
hommes
pour demain, et il était beau d’y songer un peu avant de nous abandon
37
oi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’
homme
éprouve ce qu’il imagine d’éprouver. » Non. Car à supposer que l’anal
38
pendant, n’est-ce pas lui-même qui ajoutait que l’
homme
sincère « en vient à ne plus pouvoir même souhaiter d’être différent
39
uelques sophismes libérateurs La fonction de l’
homme
est aussi bien de croire que de constater. F. Raub. La sincérité o
40
Petite anthologie ou que le « style » est de l’
homme
même J’en étais à peu près à ce point de mes notes — à ce point de
41
à son propre regard. Ainsi la valeur morale d’un
homme
équivalait-elle à l’illusion qu’il était capable d’entretenir sur lui
42
st maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’
homme
même. (André Maurois.) (Quel effroi, ce jour de l’adolescence où l’
43
, alors : une si belle rose.) Le tambour livra un
homme
élégant et tragique, qui se tint un moment immobile, cherchant une ta
44
; des jaquettes de couleur pour ma femme… Mais l’
homme
avait posé son journal. Soudain, portant la main à son gilet, il en r
45
s’imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave
homme
qui est en train de me soutirer les quelque billets de mille dont je
46
, et le fait jouer bien maladroitement son rôle d’
homme
… « Captif de sa propre jeunesse. » C’est ici un autre sujet du roman,
47
(février 1927)ad L’on aime que, pour certains
hommes
, écrire ne soit que le recensement passionné de leur vie, ou l’aveu d
48
connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’
homme
même, ou de l’amateur distingué, — et ne peut pas nous tromper là-des
49
)af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un
homme
que son évolution naturelle a rapproché, dans sa maturité, des jeunes
50
une certaine discrétion, cet air de rêverie d’un
homme
qui en sait long… Et, certes, il faut être un peu mage pour porter ta
51
up trop à mon gré). Qu’une sorcière transforme un
homme
en chien, cela n’a rien d’étonnant au cinéma. C’est la photographie d
52
ma, c’est, par exemple, l’éclosion d’une rose, un
homme
qui court au ralenti, certaines coïncidences de mouvements… C’est une
53
ntent les fantômes adorables du désir, — quelques
hommes
y pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra plus en eux. Ni même
54
u’elle puisse en aucun cas servir d’argument à un
homme
. » Voilà qui nous fait oublier certaines morales d’extrême moyenne d’
55
rceptant les messages égarés de l’infini… Un tel
homme
, — est-ce encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’est qu’il lui f
56
he, — nulle part sur cette terre où l’orgueil des
hommes
croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins
57
r l’évidence définitive de notre absurdité. Car l’
homme
« s’est fait une vérité changeante et toujours évidente, de laquelle
58
aît le merveilleux. » Au vrai, et surtout pour un
homme
qui élit Freud « président de la République du Rêve » – c’est presque
59
esse des possibilités imprévues. Il y a un côté «
homme
de la Renaissance » chez un Charles Humbert livré à sa fougue origina
60
rencontrer chez les jeunes écrivains français un
homme
qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire et si tr
61
in, brutal : mais faisons-lui confiance, voici un
homme
d’aujourd’hui, presque sans pose, et décidé à mépriser le bluff. al
62
n qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des
hommes
, et rien de plus. » Chercher des hommes ! Ah ! cher ami, nous ne somm
63
rcher des hommes, et rien de plus. » Chercher des
hommes
! Ah ! cher ami, nous ne sommes pas tant, n’est-ce pas, à poursuivre
64
général), 1770-1842. Louis Aragon et Paul Éluard,
hommes
de lettres et poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie françai
65
secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les
hommes
se révolteront contre le joug atrocement positiviste des Maurras et d
66
des Mussolini, des Lénine et des Ford. Alors les
hommes
hurleront un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous pour les
67
ses 20 ans, d’une aventure qui aurait pu être… Un
homme
médite à côté du corps de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont a
68
tographie morale, mais une sorte de synthèse de l’
homme
et de l’homme dans son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vra
69
le, mais une sorte de synthèse de l’homme et de l’
homme
dans son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vrai, je veux dir
70
préfère affirmer que tout est incompréhensible. L’
homme
moderne recule devant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa ci
71
er autour de nous et d’en croire nos yeux. I. L’
homme
qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole du monde modern
72
autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’
hommes
de le faire : 7000 voitures par jour, et la possibilité d’augmenter e
73
’heure de la juger. Le héros de l’époque, c’est l’
homme
qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’on puisse
74
décision qu’une passion contenue peut donner à l’
homme
d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des quantités énormes
75
fication : « Sur quoi repose la société ? Sur les
hommes
et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on transporte.
76
d à faire de ce monde un séjour meilleur pour les
hommes
. » C’est le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. « Ce q
77
ctionnée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’
homme
moderne. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui
78
. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’
homme
à qui tout réussit, messianisme de la machine, méconnaissance glorieu
79
ées », c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’
homme
qu’on pourrait appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influ
80
euvent exister sans leur substance religieuse.) L’
homme
moderne manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare.
81
nsensible et que la fatigue semble disparaître, l’
homme
s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie
82
sans prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’
homme
qui était un membre vivant dans le corps de la Nature, lié par les li
83
vous allez me dire que c’est trop facile pour un
homme
retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite
84
à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux
hommes
— et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment
85
mes sans chapeau couraient vers les voitures, les
hommes
s’inclinaient pour des baise-mains silencieux et mécaniques. Je recon
86
monde moderne : on y voit s’affronter en quelques
hommes
d’action les forces caractéristiques du temps — argent, races — et se
87
poétique. Mais cette fois tout est concrétisé en
hommes
, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la vie intense et instable de
88
faut sortir de soi pour se voir ? Il y a dans l’
homme
moderne un besoin de vérifier qui n’est plus légitime dès l’instant q
89
Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un
homme
(janvier 1929)ax Le critique se sent désarmé et légèrement absurde
90
face d’un récit comme celui d’Anderson : voici un
homme
qui raconte sa vie avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir
91
du passage où il rappelle qu’il écrit la vie d’un
homme
de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaître sous cet
92
ur l’époque. Anderson est avant tout un poète, un
homme
qui aime inventer et que cela console des nécessités modernes, dégrad
93
si je m’approchais tout à coup par-derrière d’un
homme
ou d’une femme quelconque, et disais “houu !” il ou elle se secouerai
94
is pour lui faire endosser le blâme, mais comme l’
homme
nommé Ford, de Détroit, a contribué davantage que n’importe quel autr
95
graphie que son désir constant était que tous les
hommes
vivant sous lui conservassent la virilité et le respect de soi était
96
Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un
homme
», Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, janvier 1929
97
ntre que la science apprise à l’école appauvrit l’
homme
de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place q
98
d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les
hommes
doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mai
99
e me posai la question : est-ce vrai que tous les
hommes
doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
100
tre défini par son incompréhension méthodique des
hommes
et son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on l
101
e 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante
hommes
de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi peut m
102
fondent les réputations, où se « baptisent » les
hommes
d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la
103
rendement le plus élevé. On cultive les petits d’
hommes
comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de
104
ut ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque
homme
. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils
105
par le moyen de l’instruction publique, limite l’
homme
au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’hom
106
’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’
homme
tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord c
107
le.) La question est de savoir si nous serons des
hommes
de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les fice
108
qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’
homme
. Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle dénature l
109
e sens technique qui tient lieu d’imagination à l’
homme
moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants, ni d’aucu
110
rigadé. L’anarchiste que j’aime est simplement un
homme
libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !…
111
Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout
homme
gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une me
112
nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’
homme
sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ? Areuse, 26 décembre 192
113
chin que vous attaquez est pourtant un très brave
homme
, il fait partie du conseil de la paroisse, etc. » — Il semble qu’en a
114
i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’
homme
qui me conduit est le propriétaire actuel. « Monsieur connaît Hölderl
115
uoi, cet air dangereux et tendre que prennent les
hommes
en liberté. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement aux derniè
116
ntre que la science apprise à l’école appauvrit l’
homme
de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place q
117
d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les
hommes
doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mai
118
me posais la question : est-ce vrai que tous les
hommes
doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
119
tre défini par son incompréhension méthodique des
hommes
et son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on l
120
e 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante
hommes
de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi peut m
121
fondent les réputations, où se « baptisent » les
hommes
d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la
122
rendement le plus élevé. On cultive les petits d’
hommes
comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de
123
ut ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque
homme
. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils
124
par le moyen de l’instruction publique, limite l’
homme
au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’hom
125
’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’
homme
tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord c
126
le.) La question est de savoir si nous serons des
hommes
de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les fice
127
qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’
homme
. Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle dénature l
128
e sens technique qui tient lieu d’imagination à l’
homme
moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants, ni d’aucu
129
rigadé. L’anarchiste que j’aime est simplement un
homme
libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !…
130
Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout
homme
gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une me
131
nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’
homme
sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ? Areuse, 26 décembre 192
132
chin que vous attaquez est pourtant un très brave
homme
, il fait partie du conseil de la paroisse, et… » — Il semble qu’en at
133
alité également funestes, également démesurées, l’
homme
ne peut subsister qu’en tant que son génie parvient à composer les de
134
humanisme l’art de composer pour la défense de l’
homme
et son illustration des puissances de nature inhumaine. Nous pourrons
135
e de gauchir notre civilisation à tel point que l’
homme
, affolé, soudain, doute s’il est encore maître de la redresser. C’est
136
sme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’
homme
. Peut-être a-t-il existé un modèle gréco-latin, un canon de l’âme aus
137
plus avant la dégradation de cette idole qu’est l’
Homme
pour l’homme. Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui
138
dégradation de cette idole qu’est l’Homme pour l’
homme
. Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux ; n
139
ours : il le nomme péché.) Tous les modèles que l’
homme
se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils peuvent être atteints. Mai
140
tre atteints. Mais ce qui parfait la stature de l’
homme
, c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’homme ne se compre
141
c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’
homme
ne se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’homme » et partici
142
e se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’
homme
» et participe, en esprit, d’un ordre transcendental. Un seul fut par
143
un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement
Homme
: c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous d
144
il y réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’
homme
moderne, c’est un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère
145
t de voir encore le surhumain. Être véritablement
homme
, c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’humanisme « chrétie
146
r d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’
homme
, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable condu
147
me est de l’homme, le christianisme est du nouvel
homme
. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lu
148
que la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’
homme
, cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il
149
’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’
homme
qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. A
150
chwicg croit ou non à la divinisation finale de l’
homme
par le progrès des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. d
151
tre tués par des statues !) Tout d’un coup, trois
hommes
qui ont du cran. Deux qui viennent : Bernanos et Malraux ; un qui s’é
152
envie, ma passion d’admirer, je cherche en vain l’
homme
qui brisant « les grilles de la raison » libère « le lion de mes cert
153
grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un
homme
… » Un ou deux. Il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables be
154
ent donner une solution décisive au problème de l’
homme
; ils manquent également de cette énergie créatrice et critique qui l
155
ordre de valeurs « arbitraire », mais obligent l’
homme
à « assumer » d’autant plus héroïquement sa vérité — une vérité qu’il
156
Les problèmes qu’il se pose sont le meilleur de l’
homme
— à condition qu’il les surmonte. « Car l’homme est quelque chose qui
157
l’homme — à condition qu’il les surmonte. « Car l’
homme
est quelque chose qui doit être surmonté » comme dit Zarathoustra — d
158
jet de l’épopée qu’est Maldoror — la révolte de l’
homme
contre son Créateur — et il analyse les principaux thèmes de l’œuvre
159
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un
homme
» devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. 3.
160
duite féconde. Il me semble que la servitude de l’
homme
moderne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant : c’est à la sens
161
ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’
homme
, — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
162
États de l’Europe se formule en revendications d’
hommes
d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
163
-à-dire de s’en libérer. Ainsi la France conçut l’
homme
rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe toutes les me
164
demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux
hommes
aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
165
la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un
homme
n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
166
libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un
homme
y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si
167
dire de sa critique qu’elle pose le problème de l’
homme
dans sa totalité, et c’est je crois l’éloge de choix. Mais de ce prob
168
certains égards et qui cette fois ne montre pas l’
homme
aux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sau
169
égard des valeurs établies…, goût des actions des
hommes
lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refus des « con
170
t en définitive une méditation sur le destin de l’
homme
. Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’idéal, même
171
personnification la plus frappante d’un certain «
homme
moderne », — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, m
172
lus frappante d’un certain « homme moderne », — l’
homme
sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie
173
’il refuse de lui trouver un sens dans la mort. L’
homme
qui pourrait se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme
174
se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’
homme
seul ; areligieux, relié à rien. Plutôt aventurier que conquérant ; p
175
agressif qu’elle apporte à décrire la figure de l’
homme
moderne en proie au seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la r
176
lleurs que d’ironie, qu’elle touche à tout dans l’
homme
et dans la société. Elle a l’absence de scrupules des gens qui ont un
177
rtie de notre vie. Voici ce que nous savons : les
hommes
ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous para
178
e nous savons : les hommes ne vivent pas comme un
homme
devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légiti
179
ivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un
homme
nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pensions vie intérie
180
mpitoyable, descriptible et sec ». Ici la vie des
hommes
se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l’état écono
181
ons matérielles de la vie humaine. Je crois que l’
homme
ne peut être transformé que spirituellement. Et cette révolution-là a
182
oit la Tchéka régnante, il y aura toujours plus d’
hommes
dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront
183
s dans les églises que dans les prisons, — et des
hommes
qui viendront y trouver leur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arr
184
omme périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un
homme
de 1931 a dépassé ce « stade », qu’il n’est plus permis de nos jours…
185
ce monstre, cet amphibie plus exactement, est un
homme
du xxe siècle que l’idéaliste salue comme son contemporain ; en tant
186
rnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en
homme
du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous
187
ons du même ordre. Lui est des pieds à la tête un
homme
de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cepe
188
problèmes identiques, celui de la puissance de l’
homme
, celui de la valeur de son action, celui, en somme, de l’imperfection
189
civilisation, souffrant comme lui de ce que « les
hommes
ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on s
190
lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un
homme
devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critique
191
viste » répondra qu’il croit en la puissance de l’
homme
pour se dégager des servitudes provisoires de la technique. Mais rien
192
ites qu’il nous faut. Saluons enfin le règne de l’
homme
! » Mais le chrétien, qui sait un peu ce qu’est ce monstre, se demand
193
e, par exemple, l’admirable Goethe, histoire d’un
homme
, d’Émile Ludwig (Attinger, éd.), ouvrage sur lequel nous aurons l’occ
194
l’expression la plus caractéristique de ce nouvel
homme
, qui a dépassé le romantisme, est la nouvelle psychologie. L’œuvre la
195
ivement l’âme humaine. La montagne qui repousse l’
homme
, la montagne farouche, effrayante, leur a semblé incompréhensible ».
196
s intérêts sociaux. Or, en face de la montagne, l’
homme
est seul. Sénancour, c’est tout autre chose. Lui, cherche un refuge.
197
it la voie », note fort justement notre auteur. L’
homme
seul en face des sommets, qu’écrira-t-il ? — Shelley : « L’immensité
198
ille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’
homme
que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre
199
ret de son autorité sur lui. L’état d’esprit de l’
homme
d’action s’accommode rarement d’une réflexion impartiale et d’une des
200
encore qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un
homme
sans partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues
201
Pire que cela, elle portait à croire que tous les
hommes
sont coupables. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi…
202
u’il était inutile de dire quoi que ce soit à cet
homme
en colère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le Procureur reg
203
pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire.
Homme
terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme toutes
204
ute, la psychologie moderne a-t-elle montré que l’
homme
était beaucoup moins simple qu’il ne le croyait. Mais la question res
205
Les faiblesses, les abandons, les déchéances de l’
homme
, nous les connaissons de reste et la littérature de nos jours n’est q
206
psychologique considérable : que le bonheur de l’
homme
n’est pas dans la liberté, mais dans l’acceptation d’un devoir. Gide
207
premiers, l’a prononcé en France. Kierkegaard, un
homme
qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais là où d
208
re en portait l’expression, loin des oreilles des
hommes
, jusqu’au trône de Dieu. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme es
209
e paix dans une intimité purement humaine : Et l’
homme
seul répond à l’homme épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les
210
té purement humaine : Et l’homme seul répond à l’
homme
épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les critiques protestants
211
notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’
homme
antique peut atteindre la grandeur parce qu’il possède la mesure au s
212
élémentaire, définie par la loi, par son astre. L’
homme
chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la dé
213
, par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’
homme
qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut pre
214
res et incohérence. Que l’on considère en effet l’
homme
moderne, l’homme sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi
215
e. Que l’on considère en effet l’homme moderne, l’
homme
sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de ten
216
nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet
homme
indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intérieur. Il ne
217
d’illustrer. Ainsi selon Kierkegaard, le premier
homme
qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d’être appelé Judas
218
ne suis pas plus coquette qu’une autre. Mais les
hommes
comme vous aiment que les femmes soient coquettes à les faire douceme
219
a surface des choses pour renaître au centre de l’
homme
. Et, dès lors, de tous les événements qui paraissent autour de nous,
220
r si nous les méritons encore. Comme le disait un
homme
d’esprit, plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a d
221
Schlumberger une volonté consciente de réduire l’
homme
à sa seule virtu. Donc : refus ou ignorance des catégories de la grâc
222
e où la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’
homme
, mais confiante dans la grâce, cède le champ aux idées de Rousseau, o
223
champ aux idées de Rousseau, optimistes quant à l’
homme
et pratiquement athées. Voici donc l’homme, dans sa condition menacée
224
nt à l’homme et pratiquement athées. Voici donc l’
homme
, dans sa condition menacée, réduit aux seules défenses qu’invente son
225
ux seules défenses qu’invente son calcul. Voici l’
homme
livré à lui-même, c’est-à-dire à son pire ennemi. Morne triomphe de l
226
araître le grand, c’est-à-dire on voit paraître l’
homme
dans sa grandeur, c’est-à-dire dans l’élémentaire : un être qui est n
227
e, que Ramuz. Sa conception tragique du sort de l’
homme
suffirait à l’attester. Mais plus sûrement encore son acceptation pro
228
s sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz, l’
homme
qui vit concrètement les grands mythes et les réalise dans sa vision,
229
grands mythes et les réalise dans sa vision, cet
homme
sera toujours en puissance d’aujourd’hui, enraciné profondément dans
230
l’action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un
homme
qui professe cette distinction — essentiellement moderne — admet ains
231
Le silence de Goethe (mars 1932)d « L’
homme
, dit Goethe, ne reconnaît et n’apprécie que ce qu’il est lui-même en
232
d’esprit qui voudrait que l’on considère ces deux
hommes
avant tout comme des écrivains ? C’est par la chose écrite, par la le
233
», à cet acte de fécondation spirituelle par où l’
homme
pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut se produire que
234
se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’
homme
actif 8, l’on découvre que c’est la magie encore qui n’a cessé de l’e
235
e le premier, dans une phase plus « réalisée ». L’
homme
moderne est peu fait pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait
236
littérature. Car il n’est pas donné à beaucoup d’
hommes
de devenir un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur des
237
puissent être de quelque avantage aux autres11… L’
homme
n’est pas né pour résoudre le problème de l’univers, mais bien pour r
238
aux belles dames qui n’ont rien à faire. Mais un
homme
supérieur, qui a déjà conscience d’être quelque chose ici-bas, et qui
239
eur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’
homme
ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le
240
d’enchaînement Si j’étais devant toi, ô nature un
homme
solitaire, Sans doute vaudrait-il alors la peine d’être un homme.
241
, Sans doute vaudrait-il alors la peine d’être un
homme
. 10. Conversations avec Eckermann, 2 mai 1824. 11. Ibid., 30 ma
242
ce du phénomène Goethe. Maintenant ajoutons que l’
homme
fut supérieur à la somme de toutes ces activités et domina constammen
243
la venue du Christ a modifié la nature même de l’
homme
et l’ensemble des données religieuses. Mais, d’autre part, il faudrai
244
dmettre dans la communauté de la foi chrétienne l’
homme
qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ comme devant la « ré
245
l droit refusons-nous donc d’appeler chrétien, un
homme
qui se prétendit tel en maintes occasions, de la façon la plus expres
246
l juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet
homme
dont l’éthique, en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réa
247
es : le scandale divin, le péché radical. Mais un
homme
de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un argument pour nul part
248
juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet
homme
, dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une leçon d’activi
249
ous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands
hommes
— ni même d’avoir quoi que ce soit —, mais seulement d’être, efficace
250
e de son temps qu’il déclare ce qu’il attend de l’
homme
. Après quoi seulement l’on distinguerait l’ordre de grandeur du grief
251
ions de gens vous répondront cela. Des millions d’
hommes
dont vous n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni même la
252
combat spirituel est aussi dur que la bataille d’
hommes
», écrit Rimbaud. Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond l
253
une obligation urgente à se risquer en faveur des
hommes
, un acte, un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait
254
que de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’
homme
38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou marxist
255
ce la critique de tout cela qui agite le cœur des
hommes
. Ce n’est pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut. Ce n’e
256
lui reproche de manquer d’exigence vis-à-vis de l’
homme
; de se borner à sa défense ; de ne pas voir que la vraie défense, c’
257
ui dit et croit qu’elle se déroule au profit de l’
homme
, est-elle dirigée réellement, et non plus en discours et croyances, e
258
non plus en discours et croyances, en faveur des
hommes
concrets ? À quoi sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les hom
259
i sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les
hommes
? Que fait-elle contre eux ? Selon M. Nizan, la philosophie régnante
260
ce qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux
hommes
en dépit de sa promesse. » M. Brunschvicg fait un cours sur la techni
261
ogiques de la méditation pourraient expliquer aux
hommes
vulgaires … la tuberculose de leurs filles, les colères de leurs femm
262
de leurs recherches tout ce qui intéresse chaque
homme
et tout l’homme, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne
263
ches tout ce qui intéresse chaque homme et tout l’
homme
, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne tombe pas sous l
264
osophes bourgeois font et comptent faire pour les
hommes
. Très bien. Nous le demandons aussi. (Nous avons même un scepticisme
265
ns : que fait, que compte faire M. Nizan pour les
hommes
? — Il compte leur apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le ma
266
t clair que le marxisme prétend travailler pour l’
homme
en général, il n’est pas moins clair qu’il tombe par là même sous le
267
à celle que M. Nizan adresse à M. Brunschvicg. L’
homme
en général, même si on l’appelle avec Marx, l’homme concret (ce qui n
268
mme en général, même si on l’appelle avec Marx, l’
homme
concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’homme au singulier de
269
e concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’
homme
au singulier des philosophes, on sait ce qu’en vaut l’aune : ce n’est
270
une extension orgueilleuse et démesurée du type d’
homme
qui intéresse tel groupe de philosophes, et qui vient se substituer à
271
les que la plus-value, recouvre la réalité de tel
homme
concret et réel que vous ou moi pouvons connaître. Mais, en vérité, l
272
. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les
hommes
, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane un
273
certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun
homme
réel et concret. Au contraire, il en émane une sorte de mépris satisf
274
ment. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel
homme
dans telle situation quotidienne, répète M. Nizan. Et il propose Marx
275
iment humaine, dont les pensées concernent chaque
homme
dans chaque situation de sa vie de chaque jour, si cet appel n’a pas
276
e s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’
homme
contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la gra
277
e de ses moyens d’actualisation. L’humanisme d’un
homme
de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Ré
278
volution ? Humanisme ou Révolution : défense de l’
homme
total contre tout ce qui tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le
279
e. Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’
homme
, il recouvre exactement le concept et les méthodes de la Révolution n
280
consternante misère d’une époque où tout ce qu’un
homme
peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
281
; et ce n’est pas détruire. C’est le salut10 de l’
homme
en tant qu’homme et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réali
282
détruire. C’est le salut10 de l’homme en tant qu’
homme
et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-
283
s ; mais elle reste le seul effort effectif que l’
homme
d’aujourd’hui peut produire pour se tirer de l’Enfer, où il s’est mis
284
témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des
hommes
, ils abusent de l’empire et de la condamnation style Saint-Just, bref
285
érente et rationnelle que nous défendons, c’est l’
homme
en tant que l’état social actuel l’empêche atrocement d’être humain.
286
nt la notion chrétienne et la notion antique de l’
homme
; telles, dans une certaine mesure, la notion germanique et la notion
287
ervation suivante : au sortir de l’adolescence, l’
homme
devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marqu
288
ntait les chœurs de Schubert après boire — et les
hommes
parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienve
289
vous allez me dire que c’est trop facile pour un
homme
retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite
290
à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux
hommes
— et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment
291
mes sans chapeau couraient vers les voitures, les
hommes
s’inclinaient pour des baise-mains silencieux et mécaniques. Je recon
292
racle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un
homme
qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et r
293
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un
homme
» devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. ii
294
duite féconde. Il me semble que la servitude de l’
homme
moderne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant : c’est à la sens
295
ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’
homme
, — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
296
États de l’Europe se formule en revendications d’
hommes
d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
297
demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux
hommes
aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
298
la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un
homme
n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
299
libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un
homme
y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si
300
i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’
homme
qui me conduit est le propriétaire actuel. « Monsieur connaît Hölderl
301
ciel ni sur la terre. Car enfin, qu’est-ce que l’
homme
? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de chair et d’âme ? — Parac
302
rg s’accorderaient, je le crois, pour répondre. L’
homme
est un point de vue central et médiateur entre les corps et les espri
303
res qui peuplent ces villes, là-bas, que le nom d’
homme
ne saurait plus les désigner sans fraude. Un bel assortiment de monst
304
az ! Ah ! Diogène, Diogène ! cesse de chercher un
homme
. Tâche plutôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent l
305
table une servante respectueuse des plaisirs des
hommes
, et peut-être aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir-là
306
retraite sensuelle. N’est-ce point de cela que l’
homme
des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit d
307
édition cartonnée d’Andersen, mais sans cesse des
hommes
entrent, cherchent une place, ouvrent la fenêtre, ou bien c’est un co
308
ers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les
hommes
parlent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou
309
de salle du château. Une douzaine de domestiques,
homme
et femmes, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur
310
ratiques, tout l’apprentissage de la conduite des
hommes
, des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un
311
u’au sein d’une nature qui, sans cesse exige de l’
homme
la maîtrise et le déploiement de ses instincts ? Ici, pas d’autres em
312
maître à serviteur, des rapports personnels de l’
homme
à la nature sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées
313
u’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces
hommes
durs, silencieux, et sains, servants des terres conquises par les che
314
que la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’
homme
, cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il
315
’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’
homme
qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. A
316
une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des
hommes
qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la premiè
317
us, que le monde fabriqué pour leur usage par les
hommes
de ce temps est à tous points de vue le plus irrespirable à l’homme.
318
est à tous points de vue le plus irrespirable à l’
homme
. 2° Les fondements idéologiques de ce monde sont morts ou n’en valent
319
’isole comme un signal de rupture consommée. Tout
homme
qui agit, sa pensée est en rupture de bourgeoisie. Jacques Martin, da
320
vivant. En face de philosophes qui se moquent des
hommes
et ne voient même pas qu’ils n’ont plus de réponses à offrir à leurs
321
’un des prophètes de ce temps, que la raison d’un
homme
n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis pensé…).
322
ci pourra paraître orgueil et vanité aux yeux des
hommes
. Ceci n’est rien, en vérité, qu’un acte de soumission et d’espérance,
323
e soumission et d’espérance, car ce n’est pas aux
hommes
que nous disons : nous voici. a. Rougemont Denis de, « Hic et nunc
324
t que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’
homme
. Sortir du paradoxe pour s’évader dans une synthèse quelconque, ratio
325
inomies dans un cadre hiérarchique qui préserve l’
homme
du désespoir et lui fournisse un équilibre durable, dont le péché for
326
elles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’
homme
naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose un choix d’a
327
choix d’ailleurs humainement impossible, là où l’
homme
naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques et moral
328
lons. C’est de la foi vivante. Or, cette foi, nul
homme
n’est capable de la posséder dans la durée ; elle « survient », et ja
329
rdre que nous recevons et qui nous meut parmi les
hommes
tels qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour su
330
ous meut parmi les hommes tels qu’ils sont, — des
hommes
qui ont besoin d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui on
331
Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’
hommes
pourrait nous certifier dans le fond de nos âmes un salut qui se rit
332
foi, les idoles, les synthèses dans lesquelles l’
homme
cherche sa sécurité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande lib
333
consternante misère d’une époque où tout ce qu’un
homme
peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
334
ous avons à lutter hic et nunc, mais pour que les
hommes
vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent
335
mais pour que les hommes vivent et demeurent des
hommes
. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sortir, — et ceux qui voudr
336
t plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’
homme
. Henri Lefebvre l’a montré, je n’ajouterai rien à sa déclaration si s
337
étaires-avides-des-richesses-d’autrui », mais des
hommes
menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, tout
338
e, temporaire, et d’ailleurs discutable ? C’est l’
homme
qui se révolte en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et no
339
. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’
homme
tel qu’il est, sous prétexte qu’il faut se hâter, et qu’en Russie c’e
340
— La seule révolution qui nous importe concerne l’
homme
, exprime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du c
341
du matériel qu’ils prônent est meilleure pour les
hommes
que le présent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mi
342
ent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’
homme
mieux que nous. Je ne les vois pas plus forts. Je vois bien l’accumul
343
sons, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des
hommes
contre le capitalisme : mais cette révolte va se tourner contre eux.
344
st pas une classe que nous devons sauver, c’est l’
homme
menacé dans son intégrité. Sauver l’homme, ce n’est pas sauver des co
345
c’est l’homme menacé dans son intégrité. Sauver l’
homme
, ce n’est pas sauver des consommateurs. Ce n’est pas sauver des entre
346
débattre sur le plan de l’humanité, mais entre l’
homme
, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — En
347
plan de l’humanité, mais entre l’homme, entre tel
homme
et la Réalité qui seule peut garantir son être. — Encore faut-il que
348
vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les
hommes
de ce temps n’aiment pas répondre, car c’est une question personnelle
349
ence impossible et qui est la seule chose que les
hommes
éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une m
350
répondre qu’un dogmatique « Tu te trompes » ? Les
hommes
n’entendront de nous que notre volonté de sacrifice, de pauvreté. C’e
351
etrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les
hommes
le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force sur
352
nt la notion chrétienne et la notion antique de l’
homme
; telles dans une certaine mesure, la notion germanique et la notion
353
ervation suivante : au sortir de l’adolescence, l’
homme
devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marqu
354
ntait les chœurs de Schubert après boire — et les
hommes
parlaient lentement, parlaient peu, — c’est le secret de votre bienve
355
racle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un
homme
qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et r
356
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un
homme
» devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. Au
357
ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’
homme
, — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
358
États de l’Europe se formule en revendications d’
hommes
d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
359
demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux
hommes
aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
360
la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un
homme
n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
361
libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un
homme
y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si
362
de salle du château. Une douzaine de domestiques,
hommes
et femmes, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur
363
ratiques, tout l’apprentissage de la conduite des
hommes
, des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un
364
u’au sein d’une nature qui, sans cesse exige de l’
homme
la maîtrise et le déploiement de ses instincts ? Ici, pas d’autres em
365
maître à serviteur, des rapports personnels de l’
homme
à la nature sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées
366
qu’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces
hommes
durs, silencieux, servants des terres conquises par les chevaliers te
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i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’
homme
qui me conduit est le propriétaire. « Monsieur connaît Hölderlin ? qu
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t avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. »
O
cette chambre, où pénètre la facilité atroce de la fin d’un après-mid