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te dans ma vie, entre les derniers jours passés à
Paris
non sans fièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et
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s l’air trop romantique : mes dernières années de
Paris
m’avaient appris que cette ville, au moins pour la jeunesse sans arge
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la fin de l’élan intellectuel qui me soutenait à
Paris
. Ces deux derniers jours déjà, j’arrivais mal à prendre au sérieux l’
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Ô liberté des villes ! Mais ne point oublier qu’à
Paris
, c’est chez soi, dans les petits deux-pièces, que l’on souffre de l’i
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ngtemps. 26 novembre 1933 Aucune réponse de
Paris
à mes envois. Si mes articles ne paraissent qu’en décembre, je serai
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480 francs ; (en général tout est plus cher qu’à
Paris
). Un stère de bois, 50 francs ; (il y a très peu d’arbres sur l’île,
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e Milhaud, l’ouverture des Euménides, emportée de
Paris
sans avoir pu la jouer ailleurs que chez le marchand. C’est l’événeme
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dernier congrès des instituteurs qui s’est tenu à
Paris
, et bien ! citoyens ! lors de ce congrès, il a été stipulé qu’à l’ave
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aine considération sociale, sait se débrouiller à
Paris
et peut faire de beaux discours. Dans ces conditions, qu’un intellect
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t-vient d’un lieu public, de lire des journaux de
Paris
et de fumer des cigarettes américaines au goût de miel, introuvables
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ton entre tel organe socialiste ou communiste de
Paris
, et l’un de ces petits journaux de campagne. 15 février 1934 L
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ux idéologies et aux politiciens. Il faut vivre à
Paris
pour y croire. Réveillez ce peuple, il sera peut-être capable de gran
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t en train de devenir la proie des politiciens de
Paris
. Un dimanche ce sont les enfants communistes de la colonie de vacance
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tre lui : et alors, qui va venir un beau jour, de
Paris
, faire la loi dans notre village ? 19 février 1934 Les gens :
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abord des autocars. Je ne sais si l’on se doute à
Paris
de l’importance des autocars et des transformations qu’ils sont en tr
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nies de transports locaux. Depuis que j’ai quitté
Paris
, j’ai bien utilisé une vingtaine de ces lignes. Je commence à connaît
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ait que les chemins de fer, tout convergeait vers
Paris
, non seulement du fait d’une organisation ferroviaire centralisée, ma
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latif des grandes lignes indiquait qu’on allait à
Paris
ou qu’on en venait. Tout le reste n’était que tortillards cahotants,
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on : qu’est-ce qu’ils savent de notre situation à
Paris
? Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de faire un mouvement politique e
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ieux de la langue française telle qu’on l’écrit à
Paris
de nos jours (car c’est faux sous tout autre rapport, pour tout autre
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goût d’enfance… Je ne me sens plus « éloigné de
Paris
», mais au centre de mon domaine, et c’est Paris qui est loin mainten
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Paris », mais au centre de mon domaine, et c’est
Paris
qui est loin maintenant, peu vraisemblable ; et non plus moi. Premièr
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gent, et qu’il faut vivre assez longtemps loin de
Paris
, comme nous vivons ici, pour arriver à distinguer : eux ne s’en doute
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re son plein. Voici un an bientôt que j’ai quitté
Paris
pour notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien, que je
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ne le trouverez que dans la « banlieue rouge » de
Paris
, d’ailleurs importé d’URSS, et récemment. On me dit qu’ici trois mais
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rte plus d’ombres. Je me souviens de ces nuits de
Paris
, pleines d’appels fugitifs, assourdis ; de ces veillées fiévreuses, a
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in, est-ce qu’on en a jamais vu ? Ça doit habiter
Paris
. Il faudra que je lui glisse un de ces jours que j’écris « pour les j
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s qui s’embouteillent sur la petite superficie de
Paris
, ne seraient-elles pas d’un usage plus normal là où les hommes sont s
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ieL’été parisien 2 juillet 1935 Arrivée à
Paris
. — Après la Beauce au grand soleil, pendant des heures, après Versail
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voici la rencontre émouvante de la province et de
Paris
. Et cela s’appelle la banlieue. La campagne ici touche à la grande vi
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ues dénonçant je ne sais quelle émeute : voilà ce
Paris
de juillet que toute la province oubliait, des blés de Beauce aux pla
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en Europe, le papiste à Londres, le calviniste à
Paris
, le janséniste au haut de la rue Saint-Jacques, le moliniste au fond