1 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
1 ns de cette parole quand le Führer est entré dans Paris . Pour ma part, j’écrivis ce jour-là une page qui trouve ici son sens
2 rouve ici son sens de parabole. À cette heure où Paris exsangue voile sa face d’un nuage, et se tait, que son deuil soit le
3 nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait : Si Paris est détruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville Lumièr
4 ur avait prophétisé : le 15 juin, j’entrerai dans Paris . Il y entre en effet, mais ce n’est plus Paris. Et telle est sa défai
5 ns Paris. Il y entre en effet, mais ce n’est plus Paris . Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’esprit, devant le sent
6 lque chose d’indéfinissable et que nous appelions Paris . C’est ici l’impuissance tragique de ce conquérant victorieux : tout
2 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
7 ains ci-devant « intellectuels antifascistes » de Paris ont découvert qu’au fond, le nazisme n’était pas si mal que cela ; qu