1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 il vous demandait un article pour cette Revue de Paris qu’il faisait presque seul, on aimait se laisser convaincre de lui d
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
2 jà donné, l’on pourrait paver une route allant de Paris à Bâle », l’officier répliqua : « Avec le sang que nos hommes ont ver
3 ce, on pourrait remplir un canal allant de Bâle à Paris . » Mais on trouve bientôt des corps suisses au service de bien d’autr
4 2. Quant aux amiraux suisses, qui ont fait rire à Paris  : le Bernois d’Erlach commande la flotte du Danemark à la fin du xvii
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
5 ressants commentaires et souvenirs personnels), à Paris , 1782, tome II, p. 313. 30. En réalité, la corruption des électeurs,
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
6 la sanctionnent sont les traités de Vienne et de Paris , au lendemain de la chute de Napoléon. Et ce n’est guère « qu’au cour
7 neutralité octroyé en 1815 et joint au traité de Paris  : Les Puissances signataires… reconnaissent authentiquement par le p
8 ubi des altérations fondamentales. Les traités de Paris et de Vienne l’avaient défini par rapport à l’Europe. Mais la créatio
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
9 » Je crois que c’est Paul Bourget qui a dit que «  Paris en eût fait un dieu ». Mais ce n’eût été qu’un dieu de salons, un die
10 Berlin, Jean-Jacques, Mme de Staël et Constant à Paris . Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, après de longs séjours
11 ècle, à Saint-Martial de Limoges, à Notre-Dame de Paris , puis plus tard en Champagne et dans le Nord — Philippe de Vitry, Gui
12 Lasso à Rome et à Naples, puis Roland de Lassus à Paris et en Bavière. Plus tard, les Allemands comme Heinrich Schütz viennen
13 a musique occidentale, en imposant leurs œuvres à Paris … L’évolution de la peinture suit à peu de choses près les mêmes voies
14 er que ce grand écrivain s’est formé à l’école de Paris , mais aussi à l’école de Cézanne, puis des romanciers russes, enfin d
15 u extravagants, dont le succès nous est revenu de Paris , de Londres ou de Munich, cela ne fait pas encore une peinture suisse
16 années de sa vie à Stampa, puis l’internat, puis Paris . Mais il revient souvent ici. Clocher très aigu de Stampa, peupliers
17 Le Corbusier dans le bureau d’une jeune revue, à Paris , vers 1932, je lui dis que nous étions compatriotes. « Oui, me répond
18 Ils ont donc laissé leur compatriote travailler à Paris , puis dans le monde entier, avant de lui passer une première commande
19 ce deux ans. » Après quoi toute sa vie se passe à Paris . Mais ce ne fut pas Paris, ce fut la Suisse qui lui donna l’occasion
20 toute sa vie se passe à Paris. Mais ce ne fut pas Paris , ce fut la Suisse qui lui donna l’occasion de découvrir et de manifes
21 es et les esprits, loin de se mettre à l’école de Paris — où il a si longtemps vécu et qu’il a aimé —, on dirait qu’il décide
22 es siens, auxquels il répétait : « N’imitez point Paris  ! », Ramuz ne se vit accepté qu’une fois sa gloire faite à Paris. Mai
23 z ne se vit accepté qu’une fois sa gloire faite à Paris . Mais bien avant cet ironique retour des choses, il avait su créer au
24 ison en Italie, une enfilade de pièces désertes à Paris , une petite villa à Montreux, enfin « des appartements avec, puis san
25 hé à Vienne dans sa jeunesse et chef de mission à Paris dans son âge mûr —, négociateur ou président de la Croix-Rouge intern
26 , il est professeur à l’École des hautes études à Paris . À 34 ans, il refuse une chaire au Collège de France, préférant reste
27 30 le pavillon suisse de la cité universitaire de Paris , et c’était une commande de nos autorités, mais pas en Suisse. 93. O
28 %. 95. Étienne Le Gal (Écrivez ? n’écrivez pas ? Paris , 1928) cite un arrêté ministériel du 26 février 1901 prescrivant l’us
29 voise du sentiment. Sa langue déliée doit plus au Paris de sa jeunesse qu’à l’accent du terroir, et il en va de même pour le
30 ient tous les deux à la Bibliothèque nationale de Paris , pour le compte d’un érudit genevois, Pierre-Paul Plan, auteur de tra
31 ges Gusdorf, Signification humaine de la liberté, Paris , 1962, p. 27. 112. Aurélien Paracelse Théophraste Bombaste de Hohenh
32 1960, dans Cahiers internationaux de sociologie, Paris , 1961. L’auteur prépare un ouvrage sur ce sujet. Le physicien nucléai
33 s français par une reine d’Angleterre en visite à Paris . 128. Je lis dans une étude de Mgr Ignaz Staub, o.s.b., abbé d’Einsi
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
34 ai donnée dans mes Vingt-huit siècles d’Europe ( Paris , 1961) : Reynold est largement cité dans le premier chapitre, tandis
7 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
35 J’ai écrit ce livre à la demande d’un éditeur de Paris pour un public français qui connaît peu la Suisse, et dans ce peu, pr
36 tu didactique du contraste. Avant d’aller vivre à Paris , à 25 ans, je ne crois pas que j’avais rien écrit sur la Suisse : tan
37 ainte de ne pas suivre assez vite la mode faite à Paris , Berkeley ou Berlin, cependant qu’il se trouve que ces mêmes vertus d