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cord sans résolution Il arrive qu’au sortir de
Paris
le train de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés
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ient récemment encore, dans un grand quotidien de
Paris
, ces junkers qui, d’après eux, constituent la fraction d’humanité la
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i ? Mais oui, peut-être vivons-nous, ici, dans ce
Paris
de mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps européen. Jours d
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je le lus l’année dernière. À cette heure où
Paris
… Berne, 15 juin 1940 « À cette heure où Paris exsangue voile sa fa
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Paris… Berne, 15 juin 1940 « À cette heure où
Paris
exsangue voile sa face d’un nuage et se tait, que son deuil soit le d
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nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait : Si
Paris
est détruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville Lumièr
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eur avait prophétisé : le 15 juin j’entrerai dans
Paris
. Il y entre, en effet, mais ce n’est plus Paris. Et telle est sa défa
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s Paris. Il y entre, en effet, mais ce n’est plus
Paris
. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’esprit, devant le sent
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lque chose d’indéfinissable et que nous appelions
Paris
. C’est ici l’impuissance tragique de ce conquérant victorieux : tout
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Terre promise à tout l’homme ! Premier retour
Paris
, début avril 1946 LaGuardia Field dans une matinée bleue, c’était
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ils viennent. 2 avril 1946 Les oiseaux de
Paris
. — Nous roulons dans un petit autobus, du terrain d’Orly vers Paris.
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ons dans un petit autobus, du terrain d’Orly vers
Paris
. Sept ans bientôt, depuis que je l’ai quitté… Par quelle porte allons
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nous dépose, j’ai retrouvé les grandes mesures de
Paris
. Dans quel silence, à quatre heures du matin. Trouverons-nous quelque
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rcher ailleurs. Crise des logements. — Est-ce que
Paris
a été bombardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et New York
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grosses valises, se hâtent vers la gare d’Orsay.
Paris
a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée. Plus Suis