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ne est pleine de contradictions, elle aussi, mais
Paul
les a toutes rassemblées dans une formule unique qui renvoie au fonde
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ais le mal que je hais. » C’est pourquoi, lorsque
Paul
critique la vie des chrétiens de son temps, il parle avec autorité, t
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lvin et Luther ont fait leur temps, — que dire de
Paul
bien plus ancien ! — tous ceux qui tiennent la prédestination pour un
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incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de
Paul
et des apôtres. D’abord, le langage scolastique, qui n’est pas propre
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nstant (dans un « atome » de temps, comme l’écrit
Paul
) (I Cor. 15 : 52) ? Qui t’assure que notre raison, tout attachée à no
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mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre
Paul
l’a formulé avant toute « tradition ecclésiastique », et tous les Pèr
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orrespondre, terme à terme, à celui que Luther et
Paul
— et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, comme Lut
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c’est dans ses appels à l’union, précisément, que
Paul
établit avec le plus de force la légitimité des diversités. Ce qui me