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i sur lequel Jésus venait de la fonder : l’apôtre
Pierre
. Jésus avait demandé à ses disciples : — Et vous, qui dites-vous que
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us fonde l’Église : « Et moi, je te dis que tu es
Pierre
, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Le Seigneur donne
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rre je bâtirai mon Église. » Le Seigneur donne à
Pierre
les plus grands pouvoirs vicariaux : « Ce que tu lieras sur la terre
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iples sa mort prochaine et sa résurrection. Alors
Pierre
s’est mis à le reprendre : « À Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’a
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as ! » À peine fondée, l’Église en la personne de
Pierre
, son chef terrestre, a voulu s’assurer de son chef céleste afin de ga
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ant du même souffle : « À Dieu ne plaise ! », dit
Pierre
. Or il plaisait à Dieu… En quelques lignes, l’auteur de l’Évangile a
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le drame du propriétaire. Jésus confie l’Église à
Pierre
, car lorsque Pierre croit, il est l’Église. (Tout homme qui croit, da
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aire. Jésus confie l’Église à Pierre, car lorsque
Pierre
croit, il est l’Église. (Tout homme qui croit, dans l’instant de la f
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homme qui croit, dans l’instant de la foi devient
Pierre
à son tour, et fondement de l’Église.) Mais lorsque Pierre se croit l
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son tour, et fondement de l’Église.) Mais lorsque
Pierre
se croit le possesseur du bien dont il a reçu la charge, il prétend a
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nde, ni l’ordre ou la justice, ni la moralité que
Pierre
devait maintenir par l’Église dans le monde, mais le mystère et la pr
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. L’Église n’aura plus rien à dire, le pouvoir de
Pierre
sera vide. L’Église est posée dans l’Histoire pour y représenter le p
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eurs spirituelles », elle ne se fonde plus sur le
Pierre
qui a cru, mais sur le Pierre auquel Jésus disait : « Arrière de moi
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e fonde plus sur le Pierre qui a cru, mais sur le
Pierre
auquel Jésus disait : « Arrière de moi Satan ! Car tu m’es en scandal