1 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
1 i sur lequel Jésus venait de la fonder : l’apôtre Pierre . Jésus avait demandé à ses disciples : — Et vous, qui dites-vous que
2 us fonde l’Église : « Et moi, je te dis que tu es Pierre , et que sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Le Seigneur donne
3 rre je bâtirai mon Église. » Le Seigneur donne à Pierre les plus grands pouvoirs vicariaux : « Ce que tu lieras sur la terre
4 iples sa mort prochaine et sa résurrection. Alors Pierre s’est mis à le reprendre : « À Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’a
5 as ! » À peine fondée, l’Église en la personne de Pierre , son chef terrestre, a voulu s’assurer de son chef céleste afin de ga
6 ant du même souffle : « À Dieu ne plaise ! », dit Pierre . Or il plaisait à Dieu… En quelques lignes, l’auteur de l’Évangile a
7 le drame du propriétaire. Jésus confie l’Église à Pierre , car lorsque Pierre croit, il est l’Église. (Tout homme qui croit, da
8 aire. Jésus confie l’Église à Pierre, car lorsque Pierre croit, il est l’Église. (Tout homme qui croit, dans l’instant de la f
9 homme qui croit, dans l’instant de la foi devient Pierre à son tour, et fondement de l’Église.) Mais lorsque Pierre se croit l
10 son tour, et fondement de l’Église.) Mais lorsque Pierre se croit le possesseur du bien dont il a reçu la charge, il prétend a
11 nde, ni l’ordre ou la justice, ni la moralité que Pierre devait maintenir par l’Église dans le monde, mais le mystère et la pr
12 . L’Église n’aura plus rien à dire, le pouvoir de Pierre sera vide. L’Église est posée dans l’Histoire pour y représenter le p
13 eurs spirituelles », elle ne se fonde plus sur le Pierre qui a cru, mais sur le Pierre auquel Jésus disait : « Arrière de moi
14 e fonde plus sur le Pierre qui a cru, mais sur le Pierre auquel Jésus disait : « Arrière de moi Satan ! Car tu m’es en scandal